Le Jour 2 de la rencontre fut occupé par l’Assemblée Générale de l’association qui a duré une bonne partie de l’après-midi. Donc pas de photos. Du moins, pas pour ici.

Par contre, le lendemain, virée sur le domaine du Col de Serre, pour aller marcher le long d’une crête en direction du Puy Mary, une des emblème volcaniques auvergnates. Temps splendide, propice à une marche détendue, sur une neige qui a plus l’apparence de glace pilée parfois que de vraie neige. Le terrible effet d’un redoux assez dévastateur.

Une semaine plus tôt, l’endroit était plâtré. Le Puy Mary exhibe fièrement sa silhouette volcanique, géométrique. A droite, j’ai voulu faire un test à f/22 afin d’obtenir de belles aigrettes autour du Soleil. Malheureusement, cela fait ressortir les saletés du filtre polarisant et celles du capteur (qu’il va me falloir nettoyer si je veux travailler à cette ouverture).

Sans m’en rendre compte, j’ai fait une composition à double courbes inversées (composition que l’on retrouve dans certaines toiles de Caspard David Friedriech, peintre de l’époque romantique allemande). Je me fais mousser ? Certes, mais 5 ans dans une école des Beaux-Arts, ça laisse des traces, non ?

La beauté des paysages nous ferait presque oublier la présence humaine en ces lieux, que ce soit sous forme de palissade pour affronter les congère, ou d’une ancienne ferme.

La neige est belle toutefois, même si celle-ci se regroupe dans de larges flaques sur le sol spongieux de la crête exposée au Soleil.

Avant de rentrer, détour par le Lac du Pécher, qui est intégralement gelé, trace évidente de la vague de froid importante de ces deux semaines passées.

Je tenterais de marcher sur la glace, mais les bordures commencent à s’amincir dangereusement, et la neige qui était en surface a formé une couche de glace qui prends en sandwich une couche de soupe liquide. Bien peu engageant, même si la couche de glace est visiblement épaisse.

Le Couchant fait étinceler la surface immaculée.