Et ce jour-ci, une belle balade, sur le plateau du Cezallier, qui un des endroits les plus beaux que j’ai pu voir.
Tout d’abord nous sommes passés rapidement par une gare qui n’est plus en service, à Allanche. Et puis nous repartons sur le plateau.
C’est un bel endroit, parcouru de collines, de forêts, de vastes champs, donnant au paysage l’aspect de steppes asiatiques parfois.
Toutefois ne nous y trompons pas : nous sommes bien en France. Au beau milieu du pays.
Une petite sortie en face du gîte car une moitié de l’après-midi a été consacrée à un exposé de la part de Météo-France sur la nivologie en Auvergne et plus généralement le Massif Central. Exposé très intéressant qui détaillait notamment la neige; sa formation, et les différentes transformation que celle-ci subit.
Donc assez peu d’images, avec un ciel et une lumière assez peu photogénique, mis à part pour le dernier cliché.
Ce poteau électrique, assez esthétique je trouve, me paraissait incongru dans ce champs.
De beaux restes neigeux je trouve. Ici la piste est totalement recouverte par une congère qui prend des aspects de mini-glacier.
Vue en direction du plateau du Limon.
Je termine cette courte balade par un grand-angle sur un halo solaire, résultat de la réflexion des rayons du Soleil dans les cristaux de glace des nuages d’altitude.
Le Jour 2 de la rencontre fut occupé par l’Assemblée Générale de l’association qui a duré une bonne partie de l’après-midi. Donc pas de photos. Du moins, pas pour ici.
Par contre, le lendemain, virée sur le domaine du Col de Serre, pour aller marcher le long d’une crête en direction du Puy Mary, une des emblème volcaniques auvergnates. Temps splendide, propice à une marche détendue, sur une neige qui a plus l’apparence de glace pilée parfois que de vraie neige. Le terrible effet d’un redoux assez dévastateur.
Une semaine plus tôt, l’endroit était plâtré. Le Puy Mary exhibe fièrement sa silhouette volcanique, géométrique. A droite, j’ai voulu faire un test à f/22 afin d’obtenir de belles aigrettes autour du Soleil. Malheureusement, cela fait ressortir les saletés du filtre polarisant et celles du capteur (qu’il va me falloir nettoyer si je veux travailler à cette ouverture).
Sans m’en rendre compte, j’ai fait une composition à double courbes inversées (composition que l’on retrouve dans certaines toiles de Caspard David Friedriech, peintre de l’époque romantique allemande). Je me fais mousser ? Certes, mais 5 ans dans une école des Beaux-Arts, ça laisse des traces, non ?
En séjour à Dienne, dans le Cantal, pour une petite semaine. J’arrive là-bas une semaine environ après la fin de la grande vague de froid de ce mois de Février, mais il reste encore de belles plaques de neige.
L’après-midi, virée sur le plateau du Limon qui est surplomb de la vallée dans laquelle est situé le village de Dienne.
Y monter est relativement aisé, et nous trouvons de plus en plus de grandes congères.
Panorama sur la vallée.
Un ruisseau coule sous la neige, qui montre de fort signes de fonte. Hélas, avec environ 10°C, celle-ci en prend un sacré coup. Toutefois elle offre encore un beau paysage hivernal.
Un renard passait par là. Un bel animal. A droite, résidu d’une des nombreuses cheminées volcaniques de ce qui fut un énorme volcan, bien avant que les Alpes et les Pyrénées ne sortent de la mer.
Cette nuit fut l’occasion de faire une nouvelle virée entre potes à Rians pour observer le ciel hivernal, par des conditions encore bien hivernales, malgré la fin de la vague de froid.
Je n’ai pas apporté mon télescope, ni planifié quoique ce soit à observer. C’était décontracté pour moi, même pas mal je dirais au vu de la première image.
Soirée assez réussie car le ciel était bien transparent, et très stable. Une émouvante vision de la planète Mars au travers d’un 250 mm : Elysium Planitia, Syrtis Major, la calotte polaire Sud. Incroyable M42 (nébuleuse d’Orion) aussi.
La première fois que je t’ai vu je m’en souviens
Comme si c’était hier, entrevue en deux pins,
Lors d’un mois de Mai désormais lointain.
Je me suis follement rapprochée de toi
Dans le but inavoué d’atteindre ton toit,
Sans succès, dans l’Automne commençant.
Mais je ne perdis pas pas l’espoir,
D’un jour me hisser sur ton perchoir,
Et me sentir ainsi plus grande.
Tu te joua de moi une seconde fois,
Me faisant courir à en perdre la foi,
Mais mon obsession restait intacte.
La troisième fois, lors d’un chaud Mai,
Je pus finalement te dominer :
Nous avons pu ainsi passer à l’acte.
Et je vécus à tes pieds, te jurant
Honneur et fidélité, au fil des ans.
Une relation merveilleuse, un peu folle.
Quelque fois je te délaissais,
Avec d’autres je m’épuisais,
Mais rien n’y fit : tu restes mon idole.
Que ce soit dans la morsure du froid,
Ou dans le Mistral Roi,
Ou dans la chaleur étouffante.
C’est désormais toi que j’admire,
Et dans l’Azur je te mire,
Au dessus d’une ville tremblante.