Les giboulées de Mars, qui sont des averses qui peuvent prendre un caractère orageux, sont bien souvent l’occasion de réviser un peu à l’approche de la saison orageuse printanière et estivale. Pour ce faire, j’ai été à Malfourat, un point de vue assez élevé sur la vallée de la Dordogne avec Bergerac au milieu.
Les cieux de traine active sont particulièrement favorables l’éclosion de cumulo-nimbus, format miniatures. Miniatures car ce type d’activité convective se déroulant à l’arrière de fronts froids, la tropopause est plus basse que d’habitude (on parle dès lors d’anomalie de tropopause, ou de tropo’ comme on dit dans le milieu). et limite le développement vertical des structures.
Le fait de pouvoir disposer d’un véhicule va me permettre enfin de pouvoir bouger un peu plus et avoir de meilleurs points de vues sur les orages.
Sur mon point de vue le vent souffle vraiment fort, rafales sans doute de l’ordre de 80 km/h voire 90 km/h. J’observe les enclumes des cellules Sud. Mais je me dis qu’avec un tel vent, comment la convection peut elle encore continuer ?
Enclume présentant des mammatus sur sa face intérieure. Généralement cela corresponds à la phase d’effondrement de la cellule convective, provoquant beaucoup de pluies.
Alors que je me dis que bon, ce serait pas mal de rentrer, tu vois bien que c’est mort, non ? Je me décide à revenir à la rose des vents (vous ai-je dit que la Tour des Vents aka Malfourat est pourvue d’une rose des vents qui sert de table d’orientation aux quidams ?) et aperçoit de l’agitation en provenance de l’Ouest.