Un article que je devais faire depuis longtemps.
Un article qui va être assez long car : beaucoup de photos (43). Donc je vais essayer de faire une mise en page pas trop rebutante.
Les photos ne sont pas d’une qualité extra car faites avec l’apn de mon ancien smartphone (un Redmi A1 vraiment bof). Mais j’ai rien d’autre. Je compte faire de meilleures photos avec mon réflex cela dit, d’autant que -breaking news-, l’étui n’est pas : fini 😀
Je veux un étui qui ne soit pas trop compliqué à fabriquer. Mais aussi pas trop cher. Donc je vais devoir me tourner vers des matériaux dits « pauvres » : du pin et du contreplaqué. Je le veux aussi le plus léger possible. Donc la structure va devoir être importante.
Au final, je choisi de partir sur un étui composé de tasseaux de 20mm, carrés. Ceux-si me serviront dans les angles où sera collé les planches qui constitueront la paroi de l’étui. Et ce sera du contreplaqué de 4 mm. Oui, si fin ! Et vous verrez, ça vaudra le coup.
Donc faisons des croquis :
Les dimensions de l’étui ne sont pas compliquées : 100x30x10mm. Ce sera un faible profil, assez long. Et bien suffisant pour mon synthé, et mes accessoires. Enfin, sur le papier en tout cas !
Et donc je pose mon établi dehors et je découpe mes fournitures. Ici les planches.
Et les tasseaux !
Je m’empresse de poser quelques tasseaux sur l’une des planches, qui constituera le couvercle ou le fond. Oui, ça va le faire !
Bon, si t’as pas perçu la réf à Marvel, c’est pas grave hein.
Car ce qui va être le plus long en fait, c’est l’assemblage. Je compte tout faire à la colle à bois. Je ne veux aucun clou et aucune vis dans mon étui (sauf pour les éléments d’articulations et de fermeture, évidemment). Et ça va être long car il faut attendre que ça sèche.
Je fais ici un petit test pour voir si tout empilé, mon synthé peut passer. Et ça rentre. C’est au chausse-pied, mais ça rentre !
Et c’est parti pour les jours de colle !
Donc tout d’abord, je colle les plus grandes faces, qui constitueront les futurs fond et couvercle de mon étui.
Je fais en sorte de bien serrer l’ensemble en un seul bloc pour que ça reste le plus plat possible. Aussi, non visible ici, mais j’ai provisoirement fait tenir les planches sur les tasseaux avec des agrafes murales.
Le fond et couvercle sont désormais collés, j’en profite pour tester la forme globale de l’étui en faisant reposer les faces sur les coins.
Et avec le synthé histoire de voir. Et ça rentre !!
Allez, maintenant je colle les deux plus petites faces de ce qui constituera la boite. Durant la nuit, j’avais déjà collé et assemblé les deux petits fonds.
Et comme de prévu, les serre-joint !
Et on attends la nuit.
Le lendemain. Tout tient bien ensemble et je soupèse l’objet : c’est franchement léger ! Et avec une sensation de solidité quand même.
Il est temps de fermer le tout pour avoir enfin une boite.
Et même cinéma : colle à bois, serre-joint, repos.
Ah non, pas de serre-joint ici, mais les contrepoids de mon télescope. Pour un serrage le plus homogène possible, car il y a quand même un mètre de longueur.
Pas de colle – Jour 4
Et le lendemain, tout est sec. Je met mon synthé sur la boite pour voir un peu.
Et il est temps de retirer les agrafes. Un peu comme pour une suture. Mais en bien moins repoussant. Faut que je fasse attention à ne pas trop endommager le bois. Le contreplaqué, ça marque vite.
Car c’est un peu comme ça qu’on fait un étui, ou une caisse, avec du bois. On fait un volume fermé. Et seulement après on découpe le tout. Ainsi, on a une fermeture impeccable. Vous ne le saviez pas ? Maintenant vous le savez !
Et en avant la scie-sauteuse. Je dois dire que j’appréhendais beaucoup cette phase de la construction. Car la coupe peut dévier. Le bois peut casser.
Et finalement, après avoir tout découpé, l’immense satisfaction quand la lame rejoint précisément le départ. Je peux maintenant séparer le fond du couvercle.
J’admets : c’est beau. J’ai presque un fou-rire en voyant à quel point c’est impeccable 😀
Et je suis ébahie à quel point chaque élément est léger.
Je m’empresse de tout tester « en conditions réelles ». Le synthé rentre parfaitement, et les accessoires également.
Il est temps de s’occuper de poser une charnière, car c’est un étui, et un étui, ça charnie. Attends quoi ?
Je veux vraiment que ça soit robuste de ce côté là, donc je rajoute deux tasseaux de 5x10mm. Test sans colle.
Donc : colle à bois. Et donc : on attends.
Et une fois qu’on a fini d’attendre (soit le lendemain) :
Ça s’ouvre de façon impeccable. J’ai posé aussi des tasseaux aux endroits qui vont accueillir les fermoirs. Car là, le bois est fin et j’ai pas de vis suffisamment courtes. Aussi : il faut que ça tienne quand même.
Fermoirs installés.
Et je peaufine en posant un genre de lèvre à l’intérieur du rebord du fond de l’étui pour m’assurer une fermeture un peu étanche, et que ça serve de guide quand on referme l’étui.
Encore un test, mais cette fois-ci avec l’étui qui ferme pour de bon ! Y a pas à dire : c’est vraiment satisfaisant !
Vous constaterez que les angles sont saillants, et même creusés en angle droit : ça c’est parce que j’avais pas pris en compte l’épaisseur du bois lors des plans de coupe pour les planches. Mais cette erreur peut être rattrapée, en posant du quart-de-ronds de 10mm.
Et franchement, le résultat est très bon !
Maintenant se pose la question : lasure, vernis ou peinture ? Je penchais pour de la lasure (résistante à l’eau) mais cette esthétique bois me donne envie d’aller résolument vers une esthétique TARDIS.
J’avais une bombe de peinture carrosserie bleu métallisée, assez proche de la couleur de certains TARDIS (me demandez plus lequel…). Je fais un test sur un échantillon :
C’est pas mal !
Allez hop, je plonge dans la peinture. Géronimo !!
Le fond.
Puis l’ensemble, après avoir remis les divers éléments (charnières, fermoirs).
J’aime bien le contraste avec le métal « chromé ».
Et je pose une bandoulière, qui sera provisoire car : moche. Mais j’ai rien de mieux.
Je ferai un prochain article avec de meilleures photos, et surtout, il faut que je pose une « plaque TARDIS » dessus, mais modifiée pour mieux convenir au côté musical de l’objet.
Quoiqu’il en soit, après un peu plus d’un an utilisation, cet étui est parfait, il remplit bien sa mission. Il est robuste. Il est léger et protège mon synthé ! J’en suis vraiment fière ! Et cela m’a permis de renouer avec le travail du bois, que j’affectionne particulièrement.
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