Lever pour aller au boulot (je vous raconterais plus tard mais c’est quand même marrant : on m’a repris pour bosser à la Rue Montgrand !). Donc il est 9h quand je décide de profiter de l’heure de dispo pour aller à Notre Dame de la Garde afin de « chasser » les cellules orageuses qui arrivent de l’Ouest, à toute vitesse. Je n’ai même pas le temps de me préparer que le ciel est déjà bien encombré et parcouru de remous.
Et en un coup de métro, me voici à la Préfecture, à deux pas de Notre Dame de la Garde (bon faut quand même un peu marcher hein). Là haut m’attends une jolie vue sur les quelques cellules orageuses. Il est 10h du matin pratiquement, et il fait vraiment sombre.
Derrière le Frioul se situe une ligne orageuse qui se prolonge jusqu’en dessous du Gard (au large). Les contrastes sont vraiment très intéressants sous ce ciel orageux. Des lenticulaires se forment sur l’image de droite.
Deux mois sans rendre visite à MON Puget ? Sacrilège. Il me fallait immédiatement remédier à ceci. Et pas plus tard qu’hier en fin d’après-midi.
Arrivée à Luminy sur les 16h45, je passe tout d’abord à l’ESBAM l’ESADMM pour de sombres affaires administratives, pour ensuite aller sur ma montagne favorite.
Mais quelque chose aura attiré mon attention : des entrées maritimes, de plus en plus nombreuses. Ni une ni deux, je me met en route.
Il est intéressant de constater qu’ici, c’est enfin le printemps. La végétation profitant des quelques pluies du mois dernier.
Arrêts multiples effectués devant les fleurs qui ont éclos et ornent la garrigue, qui était encore il y a quelques temps si terne.
Les voici, les nuages maritimes, qui déboulent de la mer. Au loin, ils forment déjà une colonne assez dense. Et c’est un beau bordel sur les massifs d’en face !
Et ce fut un spectacle merveilleux. Eblouissant, au propre comme au figuré.
Tout d’abord, la situation. Durant la nuit des nuages bas se sont formés sur la Mer Méditerranée, et débordant largement sur le littoral et dans la basse vallée du Rhône. Sur l’image satellite (pas celle-ci mais une autre) je remarque une petite tâche dans le blanc de la mer de nuages : le Mont Puget émerge ! Il ne m’en faut pas plus pour décider d’y aller.
Source : NASA/MODIS Rapid Response System
La brume dans la ville est assez présente et suffisante pour réduire la visibilité à moins de deux kilomètre. A droite, les falaises du Mont Puget qui se perdent dans les nuages bas.
Et puis je me retrouve dans le brouillard, qui remonte le long de la pente, surmontant une couche d’air clair.
Mais la clarté n’est plus très loin, indicatrice de la sortie au dessus.
Hier soir, j’ai passé la fin de la journée aux plages du David, profitant d’un franc Soleil, avec en tête un petit programme photo.
Le premier, faire quelques vues longues pose en IR de la plage.
A droite, vue en visible, mais que j’avais prise en noir et blanc.
Et c’est le moment du coucher de Soleil. Je l’attendais un peu car ce que je voulais immortaliser, c’était le disque solaire se déformant sur l’horizon, avec à sa surface le groupe de tâche 1429.
Et cette fois-ci, je sors l’artillerie lourde ! En plus de la photo à 200 mm, avec filtre IR, j’ai pris le 130/900 que j’ai posé sur le balcon.
Donc ici, vue au Sigma à 200 mm, f/d 14, 1/2000ème. Traitement du RAW dans UFRaw et ondelettes dans Gimp.
Je me suis ensuite « amusée » à mettre le boitier du 400D directement au foyer du 130/900, pour faire une photo à main levée. Je trouve le résultat plutôt honorable, et en tout cas mieux détaillé.
Puis enfin, une acquisition au foyer à la webcam (Toucam Pro 2 mode couleur optimisé), durant une trentaine de secondes. Traitement dans Keith’s Image Stacker (alignement & addition, Laplacian sharpen). C’est vraiment un très beau groupe de tâches.
Ce groupe est responsable d’une gigantesque éruption solaire, de classe X5.4. Cela n’est pas extrême, mais toutefois très soutenu, pouvant affecter les satellites géostationnaires (GPS, météo notamment) ainsi que les télécommunications. Aussi, des aurores boréales pourraient se produire à basse latitude (j’entends par là le Nord de la France par exemple).
Un groupe de tâches solaire très important s’est manifesté sur le limbe solaire. Il s’agit du groupe 1429. A surveiller car ayant déjà émis une éruption de classe X1. Ce groupe défilera sur la surface solaire car celui-ci tourne sur lui-même.
Cette image, je l’ai faite ce matin, avec mon 400D, à 200 mm, équipé de mon filtre IR proche (surtout parce que celui-ci permet une filtration efficace, sans démolir le capteur). Traitement par ondelettes pour faire ressortir les détails.