Je vous adresse mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2017. En faisant le vœu que celle-ci soit meilleure que la précédente…
Un constat un peu amer pour cette année passée. Sur plusieurs niveaux. Je ne ferais pas de points statistiques, mais une chose ressort : jamais ce blog n’aura connu aussi peu de visites. Plusieurs raisons, mais une est évidente : le peu de contenu proposé ici. J’ai connu de nombreux passages à vide, des remises en questions, des pertes de confiance, des moments où je voulais tout arrêter, car, notamment en matière d’imagerie martienne, de nouveaux arrivants font un travail excellent, plus efficacement, plus rapidement. Cela fut très dur pour moi, à tel point que j’ai failli cesser mon travail. Je vous en parle car de même qu’il faut parler des bons moments, il faut aussi évoquer les moments moins bons. Et 2016 en fut ponctué de nombreux.
Je met en 2017 une nouvelle confiance, j’ai repris en main mon travail d’imagerie, je ne compte pas le lâcher de si tôt. Et peu importe si des gens qui sont équipés en meilleur matériel, avec de meilleures compétences logicielles, font mieux que moi, je persisterai à produire des cartes postales martiennes. Qu’on se le dise !
Bonne année tout le monde, le meilleur pour vous tous-t-es.
Curiosity a été condamnée à l’immobilité forcée. La raison ? Un défaut dans l’outil de forage situé sur le bras robot. Pour éviter que le problème ne s’envenime, la prudence a voulu que le rover soit immobilisé le temps de trouver la cause de la panne.
Au Sol 1547 et 1552, Curiosity a pris quelques images Navcam du site alentours. J’ai composé un panorama, disponible ici, et je me suis dit qu’il y avait matière à faire une petite carte postale de ce site, nommé Precipice, où la vue est très dégagée en direction du Mont Sharp, montrant toute la zone à sa base. C’est quelque part vers la droite de la montagne que le rover se dirigera, continuant son ascension, nous fournissant sans doute de magnifiques vues.
Curiosity was condemn to immobility. The reason ? An issue in the drilling tool located on the rover arm. To avoid other issues, the team took care to fix the rover position in a while, to diagnose the isssue.
On Sols 1547 and 1552, Curiosity has taken several Navcam images of the landscape. I composed a panorama, available here, and I was telling myself that it could be a good opportunity (haha, inside joke… anyway), to do a Postcard of this place, called Precipice, where the view is very clean toward Mount Sharp and its basis. It’s somewhere to the right of the mountain that the rover will go, continuing her ascending, providing us some beautiful shots.
Un billet de blog un peu long, pour plusieurs raisons.
J’ai toujours admiré tes produits, tes propositions en terme de design et comment tu arrivais à concentrer des hautes technologies dans des appareils aussi bien pensés, aussi bien conçus. On s’est connues lors de mon concours à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Marseille, début Mai 2005. Je découvrais les modèles Power Mac G4, de toute beauté. Je découvrais le Système 9 qui équipait encore certaines machines, mais aussi Mac OS 10.3 (Panther), qui en équipait d’autres. J’ai tout de suite apprécié l’environnement de travail, l’interface graphique. Ce sentiment restera identique à mon entrée à l’ESBAM. Les années suivantes, je passerai un certain temps à travailler sur de vieux Mac sous Système 9 et un eMac sous Panther. Le Dock, le Finder, Exposé, etc. Tout ça emballé dans une jolie machine arrondie de couleur blanche et un clavier robuste.
Je n’avais qu’un vieux PC portable (que je surnommais affectueusement le Rameur Portable, car il ramait et était portable), au clavier dysfonctionnel, m’obligeant à trimballer un clavier externe en port PS2, et avec aucune autonomie car batterie morte, le tout sous Windows XP. Ce n’est qu’à la fin du mois de Décembre 2007 que j’ai eu le Macbook Pro 15″ dont je me sers actuellement pour rédiger ce billet.
J’adore mon Mac, vraiment. Je lui dois une grande partie de mes productions. C’est sur celui-ci que j’ai vraiment perfectionné mes techniques de traitement de l’image, et de production infographique. Et il est passé par plein de choses. La chaleur de mon studio à Luminy lors d’épisodes caniculaires, le froid lors d’acquisitions d’images à la webcam au foyer de feu mon télescope 130/900 (à moins que toi, oui toi, tu ne l’aie gardé, ou vendu).
Des chutes, du lit, à vélo. Et puis les réparations et upgrades. Le remplacement de la carte mère en 2010 suite à une malfonction du processeur graphique (à la charge de Nvidia). Le changement de la batterie. L’ajout de mémoire vive. L’ajout d’un SSD. Encore de nouveaux changements de batteries. Le passage de Mac OS 10.5 (Leopard) à Mac OS 10.11 (El Capitan). Bref, tout un tas de trucs. Je dois dire, Apple, que ton matériel valait vraiment le coup. C’est du robuste. Du durable (ou bien mon modèle passe au travers du filet de l’obsolescence programmée). Et c’est réparable. Les pièces peuvent être interchangées.
Aux environs de 2012, tu sors le Macbook Pro Retina, à l’écran égalant des impressions à 300dpi environ, donnant un rendu magnifique aux graphismes. J’avais encore franchement envie de changer de Mac pour me le procurer. Mais le tarif était très dissuasif, d’autant qu’en 2012, je suis dans une galère de plus en plus sombre.
Steve Jobs est passé de vie à trépas peu avant. Et il s’est passé quelque chose d’inexplicable chez toi Apple. Il fallait produire le mac le plus fin et le plus léger possible. Le nombre de ports disponible sur le modèle pro de tes portable a chuté. Mais ce qui pour moi sonne la séparation de nos route, ce sont tes derniers Macbook Pro équipés de cette TouchBar absolument inutile, en un mot : gadget. Sans parler des 4 ports Thunderbolts uniformes, obligeant à s’équiper de tout un arsenal de câbles et d’adaptateur, même pour une simple carte SD (car oui, le port SD n’est plus là sur tes derniers modèles).
Et quand on voit le score de réparabilité du Macbook Pro 15″ 2016, de 1/10, cela n’incite guère à investir dans un ordi qui ne sera que difficilement customisable sur le long terme. Pour avoir un meilleur score, il faut remonter jusqu’au Macbook Pro Unibody 15″ de 2011, qui est de 7/10 !
Donc, Apple. STOP à la course à la finesse et à la légèreté. En tant que professionnelle, je veux du matériel fiable, dans chaque élement puisse être remplacé, augmenté, pour suivre les évolutions technologiques et logicielles. Je veux du matériel qui ne nécessite pas tout un armada d’adaptateurs pour pouvoir travaille correctement (vous vous rendez compte, sur le dernier Macbook Pro, le port SD a carrément sauté !). Imagine, Apple, ce qu’il serait possible de produire comme ordinateur portable avec les produits d’aujourd’hui, dans la coque d’un Macbook Pro de 2007 ! C’est bien simple, dans mon ordi actuel, j’ai la place pour DEUX Macbook Pro 2016. Mais tu persistes dans ton obsession navrante de la finesse, de la légèreté. Si l’on veut de l’ultraportable, la gamme Air était très bien. Ainsi que les tablettes. Dans Macbook Pro, il y a PRO. Tâche de ne pas l’oublier, Apple.
Bien cordialement.
Mon Mac, il arrive au bout. D’abord l’affichage de l’écran qui a progressivement diminué en l’espace de deux ans jusqu’à totalement s’éteindre cet été. Voici ce que l’on pouvait voir quand il y avait encore une alimentation à LED à peu près fonctionnelle (et oui oui, il s’agit d’un fond blanc affiché à l’écran) :
Et puis il y avait ces fissures qui s’étaient produite près de la charnière.
Jusqu’au coup de grâce, porté par l’uns de mes chats (qui avait vu une mouche sur l’écran et avait décidé de grimper dessus). J’ai entendu un horrible fracas et j’ai vu mon écran totalement cassé à sa basse, ne tenant uniquement que par les câbles. Voici la situation actuelle.
Sur cette vue on voit l’inverter LCD qui est dehors, ainsi que la carte LCD (le contrôleur du rétro-éclairage). Mais l’ordi fonctionne encore parfaitement. Même si je dois utiliser un écran externe pour l’affichage.
La vérité c’est que je ne vais pas pouvoir garder mon Macbook Pro de 2007 éternellement. Un jour la carte mère me lâchera. Ou l’alimentation électrique. Que sais-je ? Mais je ne considère comme pas possible de basculer sous un autre système (et surtout pas Windows). Car j’ai mes habitudes. Mac OS reste, pour moi, un excellent système avec lequel je suis franchement à l’aise. Et puis aussi, à l’opposé, même si j’avais les moyens, je refuse de m’acheter l’uns des derniers Macbook Pro, dont les pièces sont impossibles à changer, le matériel impossible à upgrader. Ma seule option reste de me procurer un ordi de l’époque où on pouvait faire encore quelque chose avec le matériel. Soit 2010 ou 2011. Les premiers modèles Unibody. D’occasion on peut en trouver des abordables. Donc voilà mon projet pour la fin de l’année : changer de Macbook Pro, pour un plus récent, mais qui aura encore conservé une partie de ce que j’aime dans mon ordinateur. J’oubliais aussi les bugs du pilote graphique de Nvidia qui sont mystérieusement apparus juste après la mise à jour vers Mac OS 10.11.6. Et puis d’étranges bruits provenant du ventilateur gauche qui apparaissent par intermittence.
Bref, il FAUT que je change mon ordinateur. Car c’est mon OUTIL DE TRAVAIL. Et que si celui-ci arrive en fin de vie, finies les images martiennes, fini les reportages photos, l’entretien de ce blog, etc.
Merci pour votre attention.
En ayant quelques peu marre de passer à côté de choses intéressantes, je me suis dit que ça suffisait. Les situations anticycloniques en Dordogne sont favorables aux phénomènes d’inversions (c’est à dire aire froid surmonté d’une couche d’air moins froid, voire doux). La conséquence : des brouillards se forment dans les vallées, et les collines émergent. Donc forte possibilité d’avoir une mer de brouillard, phénomène que je n’avais plus photographié avec attention depuis mes sorties sur le Mont Puget. C’est dire !
N’ayant pas de véhicule, j’ai décidé de prendre mon vélo pour aller à Creysse, une petite commune où j’ai passé une bonne partie de ma vie enfantine et adolescente. Je connais donc très bien les lieux. Et les points de vue potentiels.
Je me lève à 7h du matin, et je décolle à 8h, dans le jour naissant, et un brouillard dont la visibilité n’excédait pas les 100 m.
Arrivée à Creysse, je tente un point de vue situé au Château de Tiregand. Mais le brouillard y est présent, « ça ne perce pas » comme on dit dans le jargon. Je prolonge mon chemin sur le hauteurs, et décide d’aller voir un autre point de vue, situé un peu plus haut. Celui-ci est aussi immergé. Entretemps, en haut d’une petite montée, je me retrouve au niveau exact de la limite brouillard/air clair.
Et c’est au moment du lever du Soleil, qui se déroule derrière un chêne.
Je tente mon va-tout en direction de Saint-Sauveur-de-Bergerac. Il y a quelques endroits bien dégagés, du moins dans mes souvenirs. Je traverse de nouveau l’interface. Beaux contrastes avec le Soleil à peine levé.
Et j’arrive dans une zone clairement dégagée, sans la moindre brume. La mer de brouillard se devine.
Mais cela ne me suffit pas. Je DOIS dominer la vue. Et c’est en prenant un chemin agricole que je me retrouve au sommet d’une colline, près d’un ancien moulin ou en tout cas, un vieil édifice datant du XIXème siècle. Bingo !
Alors j’avais déjà rendu une petite visite à mon château favori en 2011, mais n’ayant pu en faire la visite car trop tard.
En début de semaine donc, j’ai corrigé le tir, avec une visite détaillée de ce château, l’uns de mes favoris du Périgord Noir, avec celui de Castelnaud.
Donc zou, les images.
Le mur d’enceinte du château avec la porte principale.
On franchit un niveau et on se retrouve au pied du donjon, qui est la place forte de l’édifice.
Edifice imposant, brut, malgré quelques touches de « modernité » façon XVIIème siècle avec l’extension située à droite, comme l’attestent les fenêtres assez larges.
Voilà l’état du ciel tel qu’on l’a trouvé en arrivant à Monbazillac (à la Tour des Vents exactement), pour assister confortablement à l’arrivée d’un orage qui se faisait attendre. Pour ne pas dire THE orage attendu. Car depuis le 30 Juillet dernier, on a rien eu.
Le contexte, rapidement. Températures caniculaires en ce mois de Septembre, prolongeant un mois d’Août tout aussi torride. Mais le temps allait changer avec l’arrivée d’une goutte froide dans un profond thalweg et le creusement d’une dépression sur le golfe de Gascogne. Forte instabilité et dynamique de basse couche élevée. L’air chaud allait être remplacé par de l’air frais venant directement du Nord de l’Atlantique. Il va sans dire que les modélisations étaient spectaculaires avec un clair changement de temps sur tous les paramètres. L’orage associé allait être explosif.
Sur la photo précédente on distingue plusieurs éléments. En haut un voile de nuages d’altitudes correspondant à l’enclume de ligne de cumulo-nimbus qui approche. Au milieu des cumulus castellanus, indicateurs de ciel pré-orageux, et en bas, près de l’horizon, des nuages effilés, empilés : l’arcus, encore tapis dans les brumes. Mais plus pour longtemps. Sur ce panoramique sa forme est plus discernable.
Zoom sur ce qui se cache dans les brumes, le front de rafale associé à l’arcus, caractérisé par des nuages bas. En fait l’abaissement maximal du niveau de condensation à l’interface air chaud – air froid.