Pour une fois que je sors de ma Dordogne, cela mérite bien un petit article un long article.
Alors qu’est-ce que je vais y faire là-bas ? Et d’abord, c’est quoi la Cerdagne ?
Alors c’est parti !
La Cerdagne, c’est une région située dans les Pyrénées-Orientales, tout à l’Est de la chaîne pyrénéenne.
Et plus précisément, il s’agit d’une large vallée située entre deux chaînes de montagnes, qui s’ouvre vers la Méditerranée, à l’Est, et vers l’Espagne, à l’Ouest. Dessin assez approximatif de ce qu’est cette région.
L’intérêt de cette région réside dans son climat, qui diffère assez largement de celui du reste des Pyrénées côté français. En effet, la vallée cerdane (qui est plus un plateau, mais plus précisément une plaine d’altitude -très probablement occupée par un glacier il y a très longtemps-), possède cette particularité d’être assez large en comparaison des autres vallées de montagne, mais aussi et surtout d’être ceinte de chaînes de montagnes de part et d’autre, dans un sens SO-NE. De cette configuration va naître un climat bien plus sec que le reste de territoire, car les sommets vont contenir une grande partie des précipitations, qu’elles viennent de l’Ouest, du Nord ou bien de l’Est. Par ailleurs, la Tramontane y souffle fréquemment, chassant les nuages. L’ensoleillement y est important. Approchant dit-on les 3000 heures par an. A Bergerac, où le Soleil n’est pourtant pas timide, on peut le voir en moyenne 1972 heures par an. A Marseille il est de 2835 heures, et à l’extrême opposé, on trouve 1538 heures, à Cherbourg (Source).
Mais, on constate une chose. Et une carte, météo cette fois-ci, permets de s’en rendre compte.
On voit que la Cerdagne, en France du moins, ne possède aucune station météo permettant de mesurer précisément les paramètres climatiques. Et c’est à Osséja que cela va se passer. En effet, depuis un an, un couple de passionnés a remué les montagnes pour qu’avec Infoclimat, une station météo intègre le réseau StatIC de l’association nationale, afin de combler ce trou.
Et c’est le 11 juin 2016 que j’ai eu l’honneur d’assister (et d’aider aussi), à l’installation de cette station météo, qui comportera un capteur de mesure de l’intensité du rayonnement solaire (pyranomètre), en plus des traditionnels instruments servant à mesurer la hauteur des précipitations, les températures, l’humidité, la pression et le vent (direction et force). Dans quelques années, nous auront l’occasion de pouvoir dresser un premier portrait climatique du cœur de la Cerdagne.
C’était aussi l’occasion de ramener des photos de cette magnifique région.
Nous sommes parti-e-s le 9 Juin, en milieu de journée. Je vous passe le long défilé routier peu intéressant.
Toutefois, c’est depuis l’autoroute que se profilent les Pyrénées. Les Pyrénées Ariégeoises plus précisément. C’est même écrit sur le panneau !
In order to explain some basics about the Earth’s Rings, I made this board to display some datas and clue elements to a better understanding of them. How big are they ? Where are the Moonlets ? When and how the Rings were formed ? All of this is contained in the files below.
En cette journée mondiale de la Terre (Earth Day), j’ai choisi cette image de notre planète, vue depuis l’espace. Ce cliché provient du satellite d’observation russe Corona, qui délivre chaque jour des image à très haute résolution de la Terre, notamment via une de ses caméra à champs restreint. Régulièrement, les Anneaux passent devant.
Cette image, prise hier, montre une conjonction assez spectaculaire de la Terre, des Anneaux et de la Lune.
Happy Earth Day !
Cela faisait depuis longtemps que je n’avais pas proposé d’article « chasse à l’orage ». A vrai dire, depuis 2013. Ma période bourguignonne n’ayant pas été spécialement riche en terme d’activité orageuse (essentiellement diurne par ailleurs), et surtout, électrique (un seul cliché obtenu).
Avec le commencement de ma période périgourdine, c’est fini tout ça ! Déjà, 3 semaines après mon installation à Bergerac, je capture mon premier éclair lors d’un orage matinal (et la photo montre assez bien mon manque de préparation). Et 2016 a commencé vraiment fort, avec un premier orage le 2 Janvier. Et deux autres le 3. Puis un quatrième le 5. Quatre orages en moins d’une semaine, en plein hiver par ailleurs.
Le printemps arrive, et montre rapidement des signes d’instabilité assez marqués (en plus des régimes d’averses traditionnels en cette saison). Le 3 Avril, premier orage de printemps, mais qui finalement ne concernera pas trop la ville de Bergerac. TOUTEFOIS cela me permet d’obtenir mon premier cliché d’impact de foudre de l’année. Cela se terminera en pluies stratiformes, sans trop d’activité électrique. Mais : sensations.
Et, le 10 Avril…
La situation orageuse se produit sous un flux de Sud assez important. Des cellules orageuses se forment un peu partout, et quelques unes se forment sur Bergerac, avec de bons coups de tonnerre. Malheureusement, c’est du diurne, donc aucune chance d’attraper correctement un éclair, d’autant que la plupart sont intranuageux.
Ce paquet orageux s’évacuera assez rapidement en direction de Périgueux. Mais il continuera d’offrir un joli petit spectacle convectif ! La situation :
Une belle pile d’assiettes coiffe le sommet d’une tourelle convective, on appelle ça un pileus.
Le crépuscule tombe, j’essaie de photographier l’activité électrique qui illumine les cellules, mais le fond de ciel étant trop clair, et les flashs étant trop peu contrastés et lumineux, je n’obtiens rien. Ce n’est qu’avec la progression de l’obscurité que je parviens à quelques résultats, mais sur une seconde cellule (2) qui s’est vite développée sur le Limousin.
La situation semble se calmer, mais au Sud, sur le Lot-et-Garonne, se présente un troisième paquet orageux (3).
Mais au Sud, quelque chose se présente…
Sol 1270. Curiosity poursuit son chemin autour des dunes situées au pied du Mont Sharp. Elle prends de la hauteur, la vue sur le cratère Gale devient de plus en plus dégagée. Une carte postale envoyée ce sol-ci, immortalisant la vue et le complexe de crevasses située plus bas, et les montagnes situées au loin.
Sol 1270. Curiosity continue her road around the dunes of the foothill of Mount Sharp. She is reaching, the view on Gale Crater is becoming more and more better. A Postcard send this sol, immortalizing the view and the complex canyon downward, and the mountains farther.
Depuis mon article de vœux 2016, j’ai pas écrit grand chose. J’ai même rien publié du tout.
Donc non, mon blog n’est pas mort. Ni à l’abandon. C’est juste que bon, la saison hivernale en Dordogne c’est assez ennuyeux. Y a bien eu quelques orages début Janvier (assez étonnant pour un mois de Janvier d’ailleurs), et un temps limite tempétueux. Le fleuve Dordogne était à un moment le centre de mon attention, car celle-ci, par deux, s’est bien gonflée, pour atteindre des niveaux assez impressionnants. Avant de passer aux quelques photos, deux annonces, faites chacune avec un visuel.
Je suis donc chez Flickr, et j’y dépose régulièrement des photos. Je commence à en avoir un certaine quantité, et ça me pousse à mettre le lien vers ma galerie depuis mon blog. Je continuerai les articles photos ici, mais Flickr sera désormais l’endroit où on retrouvera le plus de mes photos dites « ponctuelles ».
C’est donc ici : https://www.flickr.com/photos/66754587@N06/
Mais qu’est-ce qu’elle peut nous vouloir avec son visuel bof et son prénom ?
La question est recevable. Seulement, en arrière-plan, j’ai effectué un travail qui fut plutôt monumental : effacer mon ancien prénom de mon blog. En effet, jusqu’à encore avant-hier, mon ancien prénom demeurait dans un quantité invraisemblable de signatures de photos, recouvrant toute l’année 2011 et une partie de l’année 2012. Le logiciel que j’ai utilisé on en parlera après, car il va nécessiter un paragraphe à lui seul. Mais j’a pu, enfin, modifier TOUTES mes photos et changer le prénom pour l’actuel, tout en conservant le style des signatures utilisées à l’époque. J’ai également travaillé à évacuer mon ancien prénom de tout un tas de productions spéciales (mosaïques MODIS, cartes postales de Mars, etc.). Enfin, j’ai relu l’intégralité de mes articles, pour corriger le genre auquel je m’adressais. De nombreux commentaires furent également modifiés pour remplacer mon ancien prénom par l’actuel. Donc je suis enfin chez moi, chez Damia Bouic 🙂
Le visuel ci-dessus contient toutes les polices d’écritures employées dans mes signatures, et sur mon blog. La Lucida Grande (années 2008 à 2011), la Trajan Pro (D), la Copperplate (a), la Play (m -utilisée pour mes images de Mars), la Rosarivo (i, et les années 2012, 2013 et 2014), et la Raleway Ultra-Thin (a et 2015, 2016, actuellement utilisée).
Darktable, un soft qui vous veut du bien
Je dois vous faire un paragraphe un peu spécial pour un logiciel que j’ai testé, et vite adopté. Il s’agit de l’extraordinaire -et trop peu connu- Darktable. J’étais quelque peu réticente à l’idée de m’en servir car je n’ai pas trouve l’interface très intuitive, et je l’ai trouvé assez déroutante par rapport à mes habitudes sous Gimp. Alors qu’on soit clair-e-s : ce logiciel est avant tout un logiciel orienté traitement de photographie. Ce n’est pas un logiciel d’édition graphique. Pour ça vous avez Gimp, ou encore Inkscape. Non, la puissance de Darktable réside dans sa quantité considérable de modules d’éditions de l’image, de filtres et d’actions sur bon nombre de paramètres. Ce logiciel est non-destructif car toutes les modifications peuvent être annulées d’une simple désactivation du module. Il peut travailler en 8 bits, mais également en 16 bits (et même en 32 bits si je dis pas de bêtises), et il dévoile tout son potentiel avec des images RAW.
Chose très importante aussi, ce logiciel repose sur un logique de modules, qu’on peut sauvegarder en tant que réglages, et qu’on peut retrouver plus tard. On peut les dupliquer. Les empiler. Les appliquer avec des modes de fusion. Bref on peut en faire à peu près tout ce qu’on veut, c’est sans limite.
Il y a aussi la possibilité de travailler par lots, et ça c’est aussi très important, notamment quand on a une quantité importante de clichés, auxquels on veut appliquer toute une suite de réglages comme par exemple la saturation des couleurs, la balance des blancs, la netteté, le réglage des tons clairs/tons sombres… ou bien appliquer un filigrane aux images. Ce qui fut LA solution qui fut salvatrice pour moi, afin d’éditer massivement les images passées de mon blog et enfin changer les signatures !
Bref, Darktable est logiciel vraiment bien, et qu’on trouve ici : http://www.darktable.org
Il est libre, open-source et multiplateforme (sauf la version compilée pour windows qu’on doit compiler soi-même). Si Gimp est l’équivalent libre de Photoshop, Darktable est assurément l’équivalent libre de LightRoom !
Pour finir, quelques images de cet hiver. Parce que bon, Bergerac c’est peut-être pas Byzance mais c’est sympa quand même !
Bergerac c’est avant tout, et surtout, la Dordogne. Omni-présente. Et ses berges offrent des endroits accueillants.
Cet hiver on aura quelques trucs. Comme de la neige par exemple, avec une Dordogne fumante.
De l’orage donc, je disais. Avec ici un bel arcus. Au tout début du mois de Janvier, ouaip !
De jolis crépuscules. Bon, ce n’est que le 3ème que je partage dans cet article hein ^^
Une ambiance, dans le brouillard, près de la Dordogne. Tout près.
En centre-ville également, avec les grandes guirlandes lumineuses qui dégringolent de Notre-Dame :
Et enfin, les variations du niveau du fleuve Dordogne qui m’ont amenée à faire un certain nombre de clichés.
Les Quais Salvette, indicateur très précieux pour suivre au centimètre près les évolutions de la Dordogne. Regardez bien le panneau « Embarcadère Gabares »
Ici, le terrain de camping de la Madeleine, totalement recouvert. Zone régulièrement inondée, comme peuvent en témoigner les prises électriques surélevées.
La Dordogne a son plus haut niveau en Février, avec une côte à 3,80 ! Le panneau « Embarcadère » est inondé jusqu’au cou !
Bergerac éclairée par le Soleil de fin de journée. En premier plan, la Dordogne, en colère, qui charrie des débris récoltés sur les berges, en amont.
Voilà pour cet article, un peu long je vous l’accorde, mais au final, j’avais quand même des choses à dire et à montrer !