Cela devient un peu comme une tradition annuelle sur mon blog : les photos du feu d’artifices local. Et cette année, comme l’an passé, c’est à Dijon. N’ayant pu me rendre sur les falaises qui dominent le lac Kir, j’ai du me contenter d’un bout de terre tout contre le lac. L’inconvénient était que j’étais trop proche, et que cela ne permettait pas de bonnes prises photo. Toutefois, j’ai pu m’en sortir suffisamment, et le 10-20 m’a encore une fois sauvée !
C’était un joli feu, avec une musique spécialement composée pour.
Un ciel d’ébène, piqueté de milliards d’étoiles. La Voie Lactée, trainée poudreuse, insolante dans ce ciel si sombre. Ce sol encore inconnu, qu’un Soleil à la lueur à peine plus forte que notre Pleine Lune parvient à éclairer. Difficile de bien se repérer. Et là-haut, sombre comme une marque de pastel gris sur fond noir, Charon, qui forme une silhouette fantomatique, quelque part dans cette proche banlieue du système solaire. Pourtant, quelque chose de nouveau va se produire…
Quelque part entre 11h et 15h, temps d’une autre planète, un objet incongru va venir griffer délicatement le ciel d’une faible lueur. Propulsé à la vitesse démesurée de 52 000 km/h, cet objet, une sonde provenant de cette autre planète, nommée Terre, toujours quelque part blottie près de ce Soleil si pâle, va traverser le ciel. C’est un évènement qui ne s’était encore jamais produit. La visite d’un objet artificiel tout droit depuis l’intérieur du système solaire. Depuis le sol de Pluton, rien de bien spectaculaire en vérité. Juste un petit point faiblard traversant silencieusement le ciel, prenant un peu d’éclat à mesure que celui s’éloignera angulairement du Soleil. Mais depuis cet objet, une sonde, nommée New Horizons, le spectacle sera tout autre. De son point de vue, imaginez le système plutonnien se dresser. La planète Pluton d’abord, qui gagne en luminosité. Ses contours, plus nets, plus précis. Sa surface, de plus en plus définie. Et la vue sur Charon qui se dégage. Et, comme émergeant des ténèbres, les autres lunes : Styx, Nix, Kerberos, Hydra. Aux portes du système solaire, alors qu’on aborde la ceinture de Kuiper, tout un monde se dressera face à New Horizons. Nul doute que chaque lune de ce système sera unique.
Puis, portée par sa vitesse prodigieuse, New Horizons basculera derrière Pluton, Charon et les autres, en ayant pris soin d’établir mille et une mesures, prendre des milliers d’images, certaines avec une résolution dont peu de corps du système solaire aura bénéficié. Dans le ciel de Pluton, rien n’aura vraiment changé. Le point lumineux pâle se sera enfui derrière son propre horizon. La sonde terminera ses mesures et commencera à passer en mode silencieux.
Pendant ce temps là, sur Terre, les images seront disséminées à travers le globe. Pluton et ses compagnons auront enfin un visage. La dernière porte du système solaire sera connue, poussant encore plus loin les limites de cette terra incognita. Ce n’est que le début, il reste encore plein de choses à découvrir, à mettre en lumière.
Mon Canon EOS 400D m’a suivi durant 5 années de ma vie. 5 années à me suivre, sous la pluie, la neige, la grêle, l’orage, le vent, les embruns salés, la canicule, le brouillard, le givre, le ciel nocturne. Mais aussi sur les toitures, dans les souterrains, dans des espaces abandonnés. Mais également au bord de mer, à la montagne, dans les villes, les villages, les campagnes, les forêts, les champs. 5 ans de compagnie. Depuis Janvier 2010. Il a pu être le témoin de mes dernières années en école des Beaux-Arts. Le témoin indispensable de ma transition. J’ai pu le pourvoir d’un objectif ultra-grand angle Sigma 10-20 mm.
Ces 5 ans avec mon 400D c’est :
Mais hier, à ma grande surprise, sans signes avant-coureurs, je retrouvais l’appartement avec deux cadeaux de mon chéri :
Un 70D… Mon chéri est incroyable. Juste. Incroyable. Cadeau, comme ça !
Autant vous dire que cet appareil photo c’est juste de la bombe. Je passerai sur les nouveautés par rapport au 400D. Le mode vidéo full HD, l’écran escamotable et tactile multitouche, des ISO en veux-tu en voilà, le mode HDR, le Dual Focus, et tout un tas d’autre choses. Je passe d’un capteur 10 mpx à un capteur 20 mpx. Bref : un boitier qu’il est sérieux qu’il en a dans le ventre !
Maîtriser la bête ne fut pas totalement aisé et je suis encore en train de prendre mes marques à l’heure actuelle. J’attends de pouvoir faire de vraies sorties pour exploiter son plein potentiel. Et j’ai le temps 🙂 Mais toutefois, ma petite revue en quelques clichés obtenus avec ce nouveau bestiau.
Le tout premier cliché. Toujours important. Pour le 400D c’était la vue vers l’Est avec le Mont Puget. Ici, guère de Mont Puget, mais vue vers l’Est depuis le Vélux tout de même !
Vue extérieure. J’utilise le zoom fourni qui est le 18-135, 3,5/5,6 fourni de base, et qui donne de très bon résultats au grossissement maximum.
Le mode HDR m’a vite intriguée et j’ai fait un test. C’est assez convaincant : les ombres sont débouchées et le ciel n’est pas cramé. Faire attention durant l’acquisition car l’apn déclenche trois vues qu’il empile ensuite. Donc ne pas bouger durant la rafale.
Zoom sur la Lune avec le 18-200 mm. Cette image est un recadrage à 100%, dont les détails ont été réhaussés sous Gimp (ondelettes). Photo prise à MAIN LEVÉE !
En basse lumière il se défends bien mieux que mon 400D, et le traitement du bruit est bien meilleur. Ici une vue sur une bougie chauffe-plat, autant dire pas beaucoup de lumière dispo. Et pourtant. 12800 ISO pour ce cliché.
Test des capacités de macro du 18-135. Ceci est un recadrage à 100%. La photo est nette et sans bavure sur ce cliché fait à 800 ISO, sur le capuchon de protection de l’objectif.
J’ai réellement hâte de le tester sur trépied sous un ciel nocturne, pour voir si je peux obtenir la Voie Lactée avec le mode ISO élevé. Hâte également de filmer des orages de jour afin de saisir des impacts de foudre diurnes. Hâte de faire tout un tas de choses en fait…
Voilà, désormais, mes photos seront faites avec ce beau boitier, offert amoureusement par ma moitié 🙂
Ma dernière exploration urbaine remonte à Septembre 2012, quand, à Saint-Nazaire, j’avais escaladé une grue portuaire.
Le manque, ainsi que la motivation de mon chéri à vouloir prendre de la hauteur comme je le faisais avant, ont fait que cette nuit on a décidé de s’attaquer à une grue, située dans un quartier pavillonnaire à Dijon, proche de l’Université.
J’avais presque oublié la jubilation de la montée de l’échelle centrale, la prise de hauteur qu’on ne remarque pas tout de suite. Et puis l’arrivé là-haut, où le panorama est saisissant.
Allez, les images !
La nacelle située tout au sommet de la grue. J’irai m’y percher pour réaliser un panorama complet (voir plus bas)
Hé oui, 7 ans déjà ! Crée en 2008, mon domaine et le blog associé viennent de fêter leur 7 ans. Ce blog a vêtu plusieurs apparences (ou designs), vécu plusieurs périodes de visites très importantes du fait d’une actualité météorologique, astronomique ou spatiale brûlante. L’occasion de traduire db-prods.net en chiffres.
• Le blog : 240 000 visites depuis la création. 5164 vues en une seule journée, record absolu (23 Juillet 2009). 557 commentaires. 548 articles.
• Le domaine : 1 308 000 visites depuis la création. Avec une moyenne de 560 visites par jour (900 visites/jour sur l’année 2015). Et près de 4 millions de pages vues !
Le blog reste la partie du domaine la plus consultée, MarsroversImages vient en second.
Voilà pour ce petit point statistique avec des chiffres qui personnellement m’étonnent encore.
Pour ces 7 ans, j’ai décidé de partager des photos que j’avais dans mes archives et qui prenaient la poussière numérique. La plupart sont inédites, n’ont jamais pu figurer dans l’un des articles présents sur ce blog. D’autres articles viendront compléter celui-ci afin de garnir cette galerie d’images appelée db-prods Les Inédits. La période va de Février 2007 à Juin 2009. Toutes ces photos furent prises avec mon ancien bridge numérique Kodak Easyshare ZD710, qui m’a accompagnée durant plein d’évènement astro, météo, etc.
21 Février 2007 • Eclipse totale de Lune. La série de photos produite à cette époque justifiait à elle-seule l’achat d’un appareil photo numérique.
Avant même que le rover Curiosity n’arrive sur Mars, la description des caméras couleurs me faisait rêver. Et rapidement, je me suis mise à imaginer les merveilleuses images que l’on pourrait obtenir d’un coucher ou d’un lever de Soleil sur Mars.
Sol 956, 15 Avril 2015. Trois ans. Il aura fallu attendre trois ans avant que l’équipe en charge de la mission daigne ENFIN pointer les puissantes MASTCAM vers un coucher de Soleil. Et il va sans dire que les images sont merveilleuses.
Ces images sont arrivées en noir et blanc, avec matrice de Bayer. Il m’aura donc fallu les passer à la moulinette Gimp et G’MIC pour reconstruire les couleurs. Un passage dans Pixelmator pour retirer les horribles bandes verticales blanches dues à la surcharge dans les pixels. Un coup d’antibruit pour enlever les artéfacts de la matrice de Bayer, et voilà !
Voici les images de ce sol, toutes en format PNG. Les deux dernières vues ont été faites avec la Mastcam100.
Way before Curiosity’s Mars landing, the color camera description made me dream. And quickly, I had imagine what wonderful pictures we can get of sunset or sunrises on Mars.
Sol 956, 15th April of 2015. Three years. We had to wait three years before the team who is charge of the mission dare AT LEAST pointing the powerful MASTCAM toward a sunset. And I have to say, theses images are gorgeous !
Theses images came in black and white, with a Bayer matrix. I had to process them through Gimp and G’MIC in order to rebuild the colors. A little processing in Pixelmator to remove these ugly white stripes due to pixels overloading. A little bit of denoising to remove Bayer matrix artifacts, et voilà !
Here is the images of this sol, all in PNG format. The two last frames were taken by Mastcam100.
EDIT : Une planche pour montrer les différences entre un coucher de Soleil sur Terre, et sur Mars. L’angle de champs est strictement le même, ainsi que les proportions. Il est fascinant de se dire que c’est la même étoile que l’on voit sur les deux images. Deux mondes, Un Soleil.
A board to show differences between a sunset on Earth and Mars. The field of view is strictly the same, also the proportions. It is fascinating to tell ourselves that this is the same star we are seeing on these two pictures. Two worlds, one Sun.
EDIT 2 [08/12/2017] : Planche refaite avec une image provenant du Planetary Data System, montrant une image de bien meilleure qualité. Board remastered with a picture from the Planetary Data system, showing an improved quality of the picture.