Le lendemain de la série d’orages rapides, dont un qui m’a permis d’immortaliser ce coup de foudre sur le Frioul (cf. article précédent), d’autres orages ont frappé la Cité Phocéenne, apportant son lot de pluies et de vent, assez tempétueux.
J’appris en cours de journée que le quartier de Vaufrèges (9ème arrondissement de Marseille, juste avant Luminy) a été frappé par une rafale de vent destructrice, qui a mis à terre plusieurs dizaine de pins, dont quelques uns sur des habitations, ne faisait vraisemblablement pas beaucoup de dégâts matériels, ni humains par ailleurs. Avec des amis, passionnés de météo comme moi, nous sommes allé voir ce qu’il en était. C’était de nuit, sous la pluie, donc pas évident d’apporter des conclusions. Je pensais au départ à une tornade, avis partagé par mes deux compagnons. Or, après une petite investigation plus poussée aujourd’hui au grand jour, je penche de plus en plus en faveur de ce que l’on appelle une « micro-rafale descendante ». Alors derrière ce terme technique effrayant se trouve un phénomène assez simple mais qui peut être très destructeur, et la plupart du temps confondu avec un tornade (ou mini-tornade comme disent les médias alors que ce terme est totalement incorrect). Le mécanisme est assez bien expliqué de nos jours. Dans un orage il y a des courants ascendants et des courants descendants. Parfois, dans des contextes de masses d’air à forts contrastes thermique, il peut arriver que de l’air froid descende à toute vitesse au sein du courant descendant, provoquant une violente rafale de vent qui, en touchant le sol, peut engendrer des dégâts assez considérables. Celle-ci s’étale ensuite, perd en vitesse et en vigueur.
Vaufrèges est un quartier s’étalant sur la colline éponyme, allant jusqu’au pied de la Muraille de Chine, cette formation rocheuse infranchissable, que l’on peut voir en allant vers le Col de la Gineste. Mon hypothèse est que la micro-rafale descendante à dévalé avec force les pentes de la colline, ce qui lui a donné de la puissance, et détruisant en forêt de nombreux pins. Tous sont tombés dans à peu près la même direction.
Alors voici les photos. Elles témoigneront elles-même de la violence du coup de vent. Par endroits ce sont de véritables enchevêtrements de branchages, avec plusieurs arbres les uns sur les autres. Il faut noter enfin que certains de ces pins avaient été touchés assez durement par le feu de forêt du 22 Juillet 2009 (article ici), et par l’épisode neigeux du 7 Janvier 2009 (article ici).
Des cellules orageuses sont passées au large de la Cité Phocéenne ce 4 Novembre, en début de nuit. L’occasion pour moi de dégainer l’appareil photo pour quelques clichés.
Résultat des courses : un seul cliché exploitable. Mais quel cliché ! C’est tout simple, c’est mon premier montrant expressément un impact dont la zone de foudroiement est visible !
Je ne vous fait pas plus attendre que ça. Le voilà. Et paf, pile poil sur le Frioul. Il est tombé sur le village portuaire, éclairant les alentours de façon vraiment forte.
Mais cela peut se déguster aussi en pleine résolution.
Depuis un certain temps déjà je prévois de faire un article assez détaillé sur le Mont Puget, cette montagne qui est le dernier relief Marseillais avant Cassis et le commencement de la Côte d’Azur, sur le littoral.
Mon premier contact avec Luminy s’est fait par le Mont Puget, lorsqu’en début Mai 2005, j’ai passé mon concours d’entrée à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Marseille (qui va être renommée en « Ecole Supérieure d’Arts Marseille Méditerranée », bien pompeux comme tout quoi). En effet, depuis l’entrée de l’école, mon regard fut attiré par une bien curieuse barre rocheuse ponctuée de-ci de-là par des buissons, dans le lointain. Mon oeil s’est mis à courir tout le long pour grimper sur le Mont Puget. C’était trop tard, j’étais faite. Je me suis mise immédiatement à rêver d’orages merveilleux descendant le long des pentes calcaires. Les jeux de lumière avec le Soleil et les nuages. A cette époque je ne connaissais évidemment pas le nom de cette montagne. Mais elle avait déjà commencé à avoir une emprise sur moi.
Ce n’est qu’en première année à l’ESBAM que j’ai pu connaître son nom : Mont Puget. C’était lors des classes de peinture, où nous nous exercions à peindre avec la technique désirée ce relief incontournable à Luminy.
Et puis, j’ai commencé à vouloir grimper sur ses flancs, pour atteindre son sommet. J’eu de grosses difficultés car la première fois j’ai fais ça un peu à l’aveugle. Je me suis retrouvée au pied d’une falaise infranchissable. La deuxième fois j’avais fait des erreurs de parcours. Ce n’est qu’au bout de la troisième tentative, en Mai 2007 que j’ai atteint le sommet. Ce fut absolument mémorable. La chaleur moite d’un printemps finissant, annonce d’un été caniculaire. Et puis le vent une fois là-haut, le Mistral, soufflant par rafales. J’étais tombée définitivement amoureuse du Mont Puget, sans même m’en rendre compte. Et dès lors, je n’ai cessé de l’arpenter, notamment ces deux dernières années, découvrant de nouveaux lieux, de nouvelles pistes, des panoramas inédits pour moi. Y étant allée à toutes les saisons, que ce soit en foulant une poudreuse toute fine, volant au gré du vent ; dans le brouillard le plus opaque ou bien avec une chaleur presque étouffante.
Ceci est mon histoire personnelle avec cette montagne. Car pour moi, c’est une véritable montagne. Son altitude pourtant ne donne pas le vertige, avec 564 mètres. Mais la difficulté de son ascension, les différences de conditions météorologique entre le sol et le sommet, le paysage découpé et varié qu’elle propose, font de ce qui pourrait n’être qu’une simple colline une vraie montagne. 564 mètres… La moitié grosso-modo de la Sainte Baume. Un mont dont les racines plongent dans la Mer Méditerranée.
Il est temps de mettre un article sur ce blog, on va finir par se croire à Silent Hill ici.
Donc ce week-end, le 22 Octobre, avec un collègue nous sommes allés dans les environs de La Ciotat pour y faire un peu d’astro (observations, photos). Seulement le ciel n’était pas tout à fait de cet avis en nous envoyant des alto-cumulus qui sont restés toute la nuit. Toutefois, j’ai pu ramener quelques images.
Tout d’abord quelques ambiances sur le site, qui est situé à quelques kilomètres de La Ciotat et de Cassis. Nous sommes en fait derrière la Cape Canaille (l’une des plus hautes falaises maritime d’Europe). Le ciel n’y est pas excellent, ni même bon. Tout juste correct, avec cela dit une vue sur le Sud exempte de pollution lumineuse (pas de villes sur la mer…). J’escomptais tirer le portrait de la Voie Lactée au dessus de la mer, mais ce sera pour une autre fois.
Vers l’Ouest. Notez les couleurs assez ocres de la roche. A droite, vue prise vers Cassis. On voit clairement les nuages éclairés par Cassis et Marseille surtout.
Petit amusement en plaçant le 400D en parallèle, à 18mm, centré sur Jupiter. 2 minutes de pose. Par contre à droite, premier essai d’addition de plusieurs poses. Avec évidemment M31. Cette image est le fruit de l’addition de 7 vues de 2 minutes d’expositions chacune, à 400 iso. Cela permet surtout de compenser la dérive qu’il y a dans le suivi, qui ne pardonne pas à 200 mm. Je trouve le résultat plutôt honorable, compte tenu des passages nuageux, du faible nombre de poses et de la clarté du ciel. Tout traité sous Gimp.
Enfin, quelques vues vers la baie de La Ciotat. Attention les yeux ! Le rocher c’est il me semble le Bec de l’Aigle. Vous pourrez contempler à loisir les alto-cumulus de la soirée.
Voilà, j’ai terminé la construction mon nouveau cabanon, plus vaste, mieux aménagé, plus sécurisé contre les monstres aussi. Une vraie zone de plantations aussi pour y cultiver du blé. De larges baies vitrées pour contempler le paysage, mais surtout bien repérer les monstres si jamais je tente une sortie nocturne.
Donc j’ai mis une clôture, pour empêcher les monstres de se présenter devant moi de jour, et aussi pour protéger les cultures, très fragiles (si on marche sur un cube de terre labourée ou plantée, faut tout recommencer). Noter que ma construction est juchée sur des pilotis, au dessus d’un plan d’eau, rendant à priori mon cabanon imprenable. A droite, vue sur les lignes de blé qui sont en train de pousser doucement sous le Soleil. A noter sur la toit de mon cabanon une petite fantaisie : j’y ai fait pousser des arbres. Cela assurer un couvert végétal qui n’a pas d’autre utilité que de s’abriter de la pluie (à vérifier, cela fait des semaines qu’il n’est pas tombé une goutte de pluie). Et puis cela me permet d’avoir une réserve d’arbres rapidement accessibles pour avoir du bois.
Les aménagements intérieurs. C’est spacieux, lumineux, douillet quoi. Vue depuis le toit-terrasse-bosquet à droite.
A part ça, j’ai pu me fabriquer une boussole et une carte. Avec ça j’espère ne pas me perdre lors des prochaines campagnes d’explorations.
Voilà, sous la pression la motivation d’un ami qui s’était mis à Minecraft depuis quelques temps, j’ai décidé de m’y mettre à mon tour. Cela fait environ 3 semaines.
Alors c’est un jeu vidéo vraiment particulier. Il n’y a pas vraiment de quêtes, ni d’achèvements, ni même de finale. Le but dans ce jeu est de vivre. Enfin tout d’abord de survivre. Bon, ceux qui connaissent le jeu, peuvent sauter quelques lignes.
Il y a deux modes de jeu : le mode créatif et le mode survie. J’ai fait deux mondes : un dans lequel je joue en créatif, et un autre en survie. Le créatif est intéressant pour se faire avec le jeu, nous avons des ressources illimités, le pouvoir de voler, une certaine invicibilité, etc. Bref, c’est un peu comme si le jeu était totalement déverrouillé, nous permettant d’y faire ce que l’on veut, notamment des structures qui sont juste limitées par les capacités de création du joueur.
Mais le mode survie est nettement plus passionnant. Pourquoi ? Parce que nous arrivons dans un monde hostile, où tout est à créer. Nous n’avons rien au départ, juste les mains pour commencer à récolter du bois. Puis on peut se faire un atelier pour concevoir soit une épée, une hache, une pioche, etc. La nuit tombe aussi vite que dans le mode créatif. Sauf que nous sommes loin d’être invincibles. La nuit c’est le monde des ténèbres, qui est arpenté de monstres tous plus vicieux les uns que les autres. Il faut trouver refuge, de préférence dans un creux de falaise, que l’on aura pris soin de creuser pour s’y aménager son premier petit nid douillet. Et les jours se succèdent, rapidement. Minerai de charbon, bois, torches, four, coffre, portes, pioches, épées, armures, etc. Un grand nombre d’objets indispensable à une bonne survie.
Mon monde en mode survie se nomme « Satrinia », en référence à cette Lune terrestre que j’avais imaginé gravitant autour de Saturnia, dans un système solaire fictif localisé autour d’une étoile à quelques 170 années-lumières de la Terre. Bref, je m’égare, je m’égare aux morilles. Minecraft donc. J’avais suivi très attentivement les tutoriels de Fanta, sur Youtube, qui sont tout simplement EXCELLENTISSIMES : C’EST ICI !!!
Donc, retour sur Satrinia. Je documenterais plus tard mon premier point de chute avec le fort que j’avais établi au pied d’une montagne et partir duquel j’avais creusé une mine dans son intégralité. Mais ça a été une perte de temps. J’ai donc décidé de déménager au sommet de cette montagne pour y construire un nouveau fort, plus spacieux, et protégé des monstres. Seul hic, un cruel défaut de ressources naturelles. J’ai donc fait un tunnel de minage qui descendait au coeur de la montagne, jusqu’à déboucher sur son flanc, en forêt. Ce qui s’est avéré être un bon plan ne le fut pas à la longue. Descendre, faire un peu de forêt pour chasser, en évitant de se paumer !!! Et puis revenir avant que la nuit ne tombe, assez long. C’est ainsi que me vint en tête l’idée de me faire un cabanon, dans la zone sablonneuse de mon monde, à quelques encablures de ma montagne. Pour le moment il est assez fruste mais je compte bien construire quelque chose de meilleur, notamment depuis la découverte d’un gigantesque réseau de grottes et de cavernes vers ce que je prend comme étant le Sud.
Donc place aux images, avec quelques captures d’écran du jeu, montrant le Cabanon, et puis aussi un champignon géant que j’ai aménagé (si jamais je me fais démolir mon cabanon par un Creeper par exemple, monstres ayant la fâcheuse habitude de chercher à vous faire un câlin et qui explosent à votre contact, très marrant).
La maison-champignon à gauche, le Cabanon à droite (même s’il est en pierre, faut parer aux zombies qui s’enflamment le jour venu). A droite, mon -confortable n’est-ce pas ?- intérieur. Une échelle pour aller sur le toit-terrasse. Le lit, élément crucial, qui vous permet d’une part de ne pas avoir à attendre que la nuit passe, et d’autre part qui permet de fixer un point de « spawn » ; si jamais on meurt, on réapparaît au dernier endroit où nous avons dormi.
Vue depuis la terrasse. A droite, deux Endermen rencontrés lors de l’exploration de cet immense réseau de cavités. Assez inoffensifs au demeurant, si vous vous amusez à les trouver du regard, ils vous regardent aussi, et au bout d’un petit temps, s’ils vous fixent trop, ils vous téléportent dans un autre lieu de votre monde, totalement dépouillé de vos affaires. Un coup à devoir tout recommencer si vous n’arrivez plus à retrouver votre base.
Enfin ! De la lave ! Cela veut dire que la bedrock n’est plus très loin, avec à la clé des gisements de redstone, d’or et de diamants. Eléments importants qui permettent pas mal de choses.
Je tenterai de faire un point régulier sur l’évolution ma vie sur Satrinia.
Je termine sur cette vue faite sur Les Mondes Obscurs, mon monde en mode créatif. J’avais entamé la construction d’une église, désormais terminée. Je ferais une nouvelle capture plus tard. La beauté du pixel.