Quelques images prises lors de mon retour en passant par Lyon le 14 Novembre.
Sur l’autoroute tout d’abord (nous étions partis sur les 1h du matin). 30 secondes de pose, sur le tableau de bord. Effet Koyaanisqatsi atteint ! Les incultes qui ne connaissent pas feraient mieux de partir.
Je dors dans la voiture, et au petit matin *musique bucolique* je me réveille au frais dans la voiture avec un beau lever de Soleil. C’est assez beau oui. Vues prises depuis l’aire d’autoroute de ????? dans laquelle nous avons pris notre petit déjeuner.
Nous reprenons la route, en direction de là où se lève le Soleil, mais bon, avec encore 150 millions de kilomètres, on n’est pas encore arrivés !
Petites vues à contre-jour car j’avais précisé je ne sais plus où que j’aimais les contre-jours.
Arrivée sur Lyon. Des nuages m’ont intrigués d’ailleurs, façon rouleau, façon quasi mer de nuages. Assez remarquable cette formation nuageuse.
Nous laissons la personne que nous avions prise à l’aller, et nous poursuivons dans le centre-ville lyonnais. Boum, le voilà !
Alors on y voir la Pard-Dieu, des buildings. Enfin bon, le quartier des affaires quoi.
Et deux panoramiques. Attention, c’est pas léger. 56k-istes, s’abstenir.
Façon large pour le premier (3 vues à 18 mm).
Et façon plus grosse pour celui-ci (5 vues à 50 mm). Détails garantis ! Vous pouvez remarquer au LOIN les Alpes avec un peu brumeux le Mont Blanc.
La cathédrale de Fourvière. Et puis à droite vue sur 3 ponts depuis la rive Ouest du Rhône. Remarquez les espèces de nuages rouleau presque mer de nuage.
Voilà, maintenant vous avez toutes les images de ce week-end. Un excellent week-end.
Entre le 11 et le 14 Novembre, je suis allée à Paris, avec des collègues pour faire une descente dans les catacombes de la capitale. L’une des meilleures expériences que j’aie jamais faite.
Donc le Jeudi 11 Novembre, je prend très tôt le matin le train pour Lyon, où un collègue passe me prendre en voiture. Nous prenons une 3ème personne et là, direction pour Paris.
Nous arrivons dans la Capitale vers 17h. Parking, bouffe du soir, préparation, etc. Nous descendons une première fois à 22h environ via une grosse plaque qui donne sur un puits de 20 m de profondeur. Ce soir là nous avons joint un groupe plutôt nombreux. C’est donc dans une ambiance festive que nous évoluons depuis la zone Nord du réseau.
Il est rapidement 23h. Nous nous arrêtons un temps pour faire le point et se reposer (nous allons à plutôt vive allure). En dessous, des spirales, des spirales partout ! Au plafond du Bureau du Centre. Des spirales…
Nous nous réunissons ensuite dans la salle de l’Apéro. Il est environ 1h du matin.
Ensuite, le groupe se scinde. Certains remontent, d’autre restent. Vers la fin, nous nous décidons à trouver un endroit pour dormir. Car nous allons passer la nuit dessous. C’est dans la zone nommée Assas que nous trouvons un endroit sympa.
Dormir dans les catacombes est quelque chose de spécial. Le lieu n’est pas de tout confort. Le noir et le silence y est TOTAL. Quand je dis, TOTAL, c’est TOTAL : Pas un seul bruit ne peut parvenir à vos oreilles (hormis ceux de votre organisme qui du coup sont parfaitement audibles), et pas le moindre photon pour venir exciter votre rétine. Je parviens malgré tout à trouver le sommeil, malgré de nombreux réveils pour changer de position.
Nous nous levons à 8h30. Il ne fait pas jour allons… A 30 mètres sous terre il fait toujours nuit. Rapide petit déjeuner nous prenons la direction Sud pour y trouver une sortie. Anschluss, le Bunker Allemand, le réseau Sud est là. Plus fréquenté, plus taggé. Nous nous arrêtons dans une salle pour casser la croûte puis repartons. C’est à 14h30 environ que nous regagnons l’extérieur. Fin de la première descente.
Nous revenons au parking pour nous décrasser un peu, faire le point sur le matos, prendre de nouvelles réserves. La 2nde descente sera plus longue, et nous marcherons moins aussi.
C’est sur les 17h que nous revenons dans les catacombes. Toujours depuis le GRS (Grand Réseau Sud).
Passage par un endroit nommé « Le Château ». En effet, un véritable château-fort y est construit ! C’est à la lumière chaleureuse la lampe acéto que nous éclairons la salle (en plus des bougies), de façon à avoir une ambiance agréable pour photographier.
Diaphragme fermé à fond pour obtenir de belles aigrettes. En dessous, la lampe à acétylène (fusion HDR).
Nous gagnons une salle dénommée « La Vague » dans laquelle une belle fresque reproduisant l’oeuvre japonaise trône.
Je signe le lieu d’un lightpainting.
« La Plage » jouxte cette salle. J’y fait du lightpaint. Notez l’espèce de reproduction du tableau de Picasso : Guernica.
21h. Passage dans la Salle aux Champignons. D’autres reproduction de tableaux y sont présente.
Nous trouvons refuge pour la nuit dans une petite salle apparemment récemment creusée. Nous faisons chacun notre petit nid pour y dormir. Il est environ 23h quand nous nous couchons. La nuit sera moins calme que la précédente. Des passages dans la galerie attenante sont parfaitement audibles. Pour ma part j’arrive à bien dormir quand même (malgré l’inconfort et quelques rafraîchissements).
Lever sur les 9h30. Le point sur la nourriture nous fait rapidement savoir qu’on ne pourra pas tenter de passer une nuit supplémentaire dans les catacombes. Nous devons donc nous résoudre à devoir remonter en fin de journée.
Départ donné à un peu plus de 10h. Direction le nord du réseau pour aller visiter quelques salles. Nous repassons par les galeries sous le cimetière. Celles-ci sont vraiment agréables à parcourir. Nous tombons sur un carrefour vraiment esthétique, qui se divise en 5 branches. On s’y pose pour prendre de nombreux clichés.
Deux panoramique façon ultra-grand angle.
Eclairons à l’acéto l’un des pans de ce croisement. En dessous, une des plaques.
Lightpainting spiralé.
Nous repassons brièvement au Bureau du Centre (juste quelques formalités administratives pour voir si tout est en règle). Rassurés, nous allons un peu plus au Nord.
Nous passons 2h dans la salle dite « Le Bocal ». Cette salle avait été vandalisée. Ce n’est que récemment que celle-ci a été remise en l’état. Elle est donc bien propre, et donne envie d’y rester.
Deux nouveaux panos « 10 mm ».
Si jamais un graveur lit ces lignes, il y a un petit boulot pour lui.
Je finis par quelques lighpaints.
Je range de façon définitive mon appareil photo dans mon sac, et nous revenons dans le Sud. Nous sortons, et il est 18h environ. 25h sous le sol parisien.
25h de bonheur.
Samedi 06 Novembre 2010. 12h. Je me réveille (grasse matinée car je dois bien rattraper du sommeil de la semaine). J’ouvre mon ordinateur et consulte le site Infoclimat dont je suis membre et adhérent. Un coup d’oeil à une photolive bien particulière : http://www.infoclimat.fr/multimedia/photolive.php?photoid=109893
Du brouillard à l’Est de Marseille donc. Bien dommage que je n’y soit plus. Par contre, il était prévu que j’aille aujourd’hui au sommet du Mont Puget, admirer la vue, faire de la bonne rando et fumer un peu de chicha là-haut. Mais ce brouillard rajoute une dimension supplémentaire. Celle de pouvoir y observer une mer de brouillard (ou de nuages). Mais pas avec certitude car la couche nuageuse peut être élevée et le sommet du Mont Puget (564 m) ne percera pas avec certitude les nuages.
Je me prépare avec minutie, et pars de la Timone à environ 13h40. J’arrive à Luminy à 14h30. Direction le Parc Regional des Calanques du Sugiton (bientôt classé National).
Le ciel est encombré de nuages bas, l’atmosphère brumeuse. En prenant de la hauteur, la vue se dégage sur la mer Méditerranée.
Un peu plus haut, un coin de ciel bleu apparaît, et laisse entrevoir un côté Sud du plateau du sommet dégagé. Cela présage bien d’avoir une vue sur la mer de nuages. Depuis le pied des falaises calcaire, la base nuageuse est à portée de main. Et au dessus, peut-être que…
Je grimpe par le chemin des chandelles, un sentier assez difficile car on l’escalade presque, plus qu’on n’y marche. La vue sur Luminy se dégage, à mesure que je pénètre dans le brouillard.
Je parviens enfin sur le plateau sommital. Je suis accueilli dans une zone blanche presque immaculée. Et entre deux zones blanches, du bleu dans le ciel. Et au loin, une vision… Mais je suis trop mal placé. Les nuages font des vagues et me laissent peu de place pour voir quelque chose de correct. Il va me falloir bouger un peu plus au centre sud du plateau (au sommet en fait).
Je parviens au sommet, près d’un tas de pierre qui le signale. Et le ciel est bleu, enfin presque. Je tourne mes yeux vers le Sud. Et ELLE y est ! Je peine à le croire. L’impression d’avoir été catapulté dans un autre endroit.
Une mer de nuages ! Je n’en avais encore jamais vu de ma vie ! C’est avec fébrilité que je prends les images avec mon apn.
Peut-être que je pourrais voir un spectre de Brocken ? En effet, je m’avance côté Nord pour que mon ombre soit projetée dans le nuage proche. Bingo ! Ce spectre se produit lorsque l’éclat du Soleil se reflète dans les petites gouttelettes d’eau en suspension dans le nuage et sortent avec une irisation (un peu comme un prisme qui décompose la lumière solaire en couleurs).
Une série de 3 panoramiques pour bien garder en archives cette mer de nuages magnifique.
J’aurais envie de prendre d’autres clichés mais une onde nuageuse envahit le sommet et plus aucune trouée ne reviendra.
Je reviens vers l’un des objectifs de la mission : fumer un peu de chicha là-haut (histoire de contribuer au brouillard ?).
C’est dans une pénombre de plus en plus forte que je reviens sur Terre. Il est 18h.
Modélisation dans Blender, quelques retouches pour perfectionner un peu plus le rendu (léger rétro-éclairage de la Terre, diffusion rouge sur la Coupure, léger bruit).
Une autre vue. A noter que le cadre de cette image pourrait devenir le cadre par défaut de mes prochaines images.
Juste deux images, montrant qu’en ce moment le Soleil se couche presque dans l’axe du boulevard, diffusant une belle lumière orangée.
Au rond point de Mazargues plus précisément, que l’on nomme également « L’Obélisque » étant donné la présence d’un tel édifice.
Cet endroit est sympa car on a un point de vue privilégié sur tout le Boulevard Michelet ainsi que l’Avenue du Prado, soit 4 km de rue rectiligne au total, jusqu’à la place Castellane. Mais derrière, s’étire la Rue de Rome, le Cours Belsunce, jusqu’à la Porte d’Aix, pratiquement à l’autre bout de la ville. Tout ceci sur une ligne parfaitement droite.
Tout d’abord le rond-point avec l’Obélisque à droite (pour la petite histoire, cet édifice était situé sur la place de Castellane, puis a été déplacée à l’occasion de la prolongation de l’Avenue du Prado en direction de Mazargues via Michelet). A gauche de l’image, un immeuble d’habitation qui possède la particularité d’être bâti dans la même roche que celle de l’Obélisque. Image de droite, le boulevard Michelet et l’Avenue du Prado en large champs.
Vues à 200 mm (soit le zoom maxi que peut me procurer mon objectif). Celle de gauche effectuée depuis le premier passage piéton qui enjambe le boulevard, et la seconde depuis le rond point, au pied de l’Obélisque. Les bons yeux pourront chercher le monument de la place Castellane, ainsi que la Porte d’Aix.
Mais une vue labellisée, à 100% c’est mieux pour s’y retrouver.