Quel mois de Juin riche en urbex !
Avec un ami urbex, nous sommes allés rendre visite au tunnel du Rove. Alors ce tunnel, qu’ès-ce acquò ? C’est tout simplement le tunnel le plus large du monde. Et ce n’est pas simplement le quart d’heure marseillais de ce blog, mais c’est véridique. Avec une largeur de 22 mètres et une hauteur de 15 mètres, il bat tous les records. Il fut bâti entre 1911 et 1926 (date de la 1ère traversée). Il relie la Mer Méditerranée à l’Etang de Berre, sur une longueur de 7 km et 120 mètres. Enfin bon, des infos plus détaillés sur disponibles ICI et ICI.
En faire la traversée de nos jours est impossible. Non pas à cause des éboulements (une percée à été réalisée au travers de la zone) mais parce que des deux côtés le « trottoir » s’est affaissé. Toutefois, on peut aller pratiquement en plein milieu de l’ouvrage. De plus, côté Estaque, les aménagements portuaires rendent très délicat l’accès. C’est côté Gignac que nous sommes passés.
Tout d’abord, la vue sur le canal, à l’air libre. Il s’étire sur une bonne longueur depuis l’Etang de Berre. Vous noterez les bas côtés relativement délabrés.
Et puis, l’entrée du tunnel. Très imposante ! Imaginez que ce tunnel file en ligne droite sur la mer, 7 kilomètres plus loin !
(XL = 40 en chiffres romains pour les perdu-e-s qui seraient tombé-e-s sur ce blog par hasard en croyant chercher une taille de tee-shirt)
Ce Samedi 25 Juin 2012 avait lieu la 40ème édition des Rencontres Astro Gastro en Bouches-du-Rhônes (même si celles-ci se déroulent préférentiellement dans le Var, il n’y a rien à comprendre là-dedans, mis à part que le ciel nocturne est merdique dans le 13).
Nous n’étions que 4 ce soir là, mais peu importe, tant que le coeur y est. Nous débarquons sur notre site de Rians peu après le coucher du Soleil. Installation du matos, quelques observations, et premiers clichés.
A gauche, Lune à main levée sur le 130/900, directement au foyer, à droite, les postes d’observations.
Grand champs à 200 mm, mettant en valeur la lumière cendrée et quelques étoiles.
Vendredi dernier, balade avec un collègue dans le Parc des Calanques du Sugiton. Mais dans la tranche matinale de la journée, chose que je n’ai jamais faite. Une redécouverte en quelques sortes car la lumière était vraiment différente de ce dont j’ai l’habitude l’après-midi.
En avant !
Normalement, je contemple Marseille souvent des les lueurs du contre-jour, faisant disparaître maints détails. La lumière matinal change la donne. A droite, le Soleil se lève sur la Sainte-Baume.
Une lumière vraiment peu habituelle pour moi en tout cas.
Scrutons le panorama avec une vue plus large sur l’ensemble de la rade. De gauche à droite l’archipel Riou, le Massif de Marseilleveyre, les quartiers de l’Est et Sud-Est de la ville, le Frioul et tout au fond la Côte Bleue, dont l’excellente visibilité permet d’en discerner les moindres détails. L’ombre du Mont Puget se projette en contrebas.
Ces derniers temps, je me prends d’une affection particulière pour cette plage focale offerte par mon zoom 18-200, à 50 mm. Loin des ultra-grand angle panoramiques que je fournis ici, j’aime bien pourtant ces vues qui procurent finalement une vision assez humaine sur les éléments paysagers. Pas une vision globale, mais celle que l’on possède quand on fixe le regard sur quelque chose en particulier. A 50 mm, vous avez une vue moins globale, ce qui vous oblige, si vous voulez sortir de beau clichés, à être plus rigoureux au niveau du cadrage, ou prendre plus de risques. Dès fois, vous seriez surpris du résultat.
Voici un ensemble de vues réalisées dernièrement, ces mois de Mai et de Juin.
Rais solaires et ondulations nuageuses.
Orages sur l’arrière-pays, et résidus orageux au large.
Ah bon sang, ça faisait longtemps ! Faut dire que je ne me suis plus trop bougée ces temps-ci pour aller grimper sur les toits. Ce fut fait cette nuit, et pas sur n’importe quel monument : Le Palais des Arts. Voilà, je n’en dis pas plus, après y en a qui font des recherches dans Google, tombent sur mon site, se plaignent comme quoi c’est dangereux et tout le toutim. Je connais la musique les amis, et je préfère vous dire que je tiens beaucoup trop à ma vie pour aller risquer de me fiche en l’air au détour d’un barreau d’échafaudage mal fichu.
Bon, alors on y va ?