Et cette fois-ci, je sors l’artillerie lourde ! En plus de la photo à 200 mm, avec filtre IR, j’ai pris le 130/900 que j’ai posé sur le balcon.
Donc ici, vue au Sigma à 200 mm, f/d 14, 1/2000ème. Traitement du RAW dans UFRaw et ondelettes dans Gimp.
Je me suis ensuite « amusée » à mettre le boitier du 400D directement au foyer du 130/900, pour faire une photo à main levée. Je trouve le résultat plutôt honorable, et en tout cas mieux détaillé.
Puis enfin, une acquisition au foyer à la webcam (Toucam Pro 2 mode couleur optimisé), durant une trentaine de secondes. Traitement dans Keith’s Image Stacker (alignement & addition, Laplacian sharpen). C’est vraiment un très beau groupe de tâches.
Ce groupe est responsable d’une gigantesque éruption solaire, de classe X5.4. Cela n’est pas extrême, mais toutefois très soutenu, pouvant affecter les satellites géostationnaires (GPS, météo notamment) ainsi que les télécommunications. Aussi, des aurores boréales pourraient se produire à basse latitude (j’entends par là le Nord de la France par exemple).
J’ai failli omettre de montrer ces quelques images du retour, qui s’est effectué en voiture, depuis Dienne, en passant par l’Aveyron, et notamment Millau.
Le long de l’autoroute. J’aime bien les perspectives proposées par l’infrastructure dans ce pays vallonné.
Le Viaduc de Millau en vue. Nous passerons dessus. Une première pour moi !
La vue sur les gorges du Tarn prends une toute autre dimension avec ce viaduc démesuré, atterrissant directement dans le Larzac.
Et nous passerons sur l’ouvrage d’art. Quelque part avec l’impression de voler dans les airs. On nous avait promis les voitures volantes pour l’An 2000 ; nous avons une voie routière qui survole une vallée.
Un groupe de tâches solaire très important s’est manifesté sur le limbe solaire. Il s’agit du groupe 1429. A surveiller car ayant déjà émis une éruption de classe X1. Ce groupe défilera sur la surface solaire car celui-ci tourne sur lui-même.
Cette image, je l’ai faite ce matin, avec mon 400D, à 200 mm, équipé de mon filtre IR proche (surtout parce que celui-ci permet une filtration efficace, sans démolir le capteur). Traitement par ondelettes pour faire ressortir les détails.
Et ce jour-ci, une belle balade, sur le plateau du Cezallier, qui un des endroits les plus beaux que j’ai pu voir.
Tout d’abord nous sommes passés rapidement par une gare qui n’est plus en service, à Allanche. Et puis nous repartons sur le plateau.
C’est un bel endroit, parcouru de collines, de forêts, de vastes champs, donnant au paysage l’aspect de steppes asiatiques parfois.
Toutefois ne nous y trompons pas : nous sommes bien en France. Au beau milieu du pays.
Une petite sortie en face du gîte car une moitié de l’après-midi a été consacrée à un exposé de la part de Météo-France sur la nivologie en Auvergne et plus généralement le Massif Central. Exposé très intéressant qui détaillait notamment la neige; sa formation, et les différentes transformation que celle-ci subit.
Donc assez peu d’images, avec un ciel et une lumière assez peu photogénique, mis à part pour le dernier cliché.
Ce poteau électrique, assez esthétique je trouve, me paraissait incongru dans ce champs.
De beaux restes neigeux je trouve. Ici la piste est totalement recouverte par une congère qui prend des aspects de mini-glacier.
Vue en direction du plateau du Limon.
Je termine cette courte balade par un grand-angle sur un halo solaire, résultat de la réflexion des rayons du Soleil dans les cristaux de glace des nuages d’altitude.
Le Jour 2 de la rencontre fut occupé par l’Assemblée Générale de l’association qui a duré une bonne partie de l’après-midi. Donc pas de photos. Du moins, pas pour ici.
Par contre, le lendemain, virée sur le domaine du Col de Serre, pour aller marcher le long d’une crête en direction du Puy Mary, une des emblème volcaniques auvergnates. Temps splendide, propice à une marche détendue, sur une neige qui a plus l’apparence de glace pilée parfois que de vraie neige. Le terrible effet d’un redoux assez dévastateur.
Une semaine plus tôt, l’endroit était plâtré. Le Puy Mary exhibe fièrement sa silhouette volcanique, géométrique. A droite, j’ai voulu faire un test à f/22 afin d’obtenir de belles aigrettes autour du Soleil. Malheureusement, cela fait ressortir les saletés du filtre polarisant et celles du capteur (qu’il va me falloir nettoyer si je veux travailler à cette ouverture).
Sans m’en rendre compte, j’ai fait une composition à double courbes inversées (composition que l’on retrouve dans certaines toiles de Caspard David Friedriech, peintre de l’époque romantique allemande). Je me fais mousser ? Certes, mais 5 ans dans une école des Beaux-Arts, ça laisse des traces, non ?