Comme chaque année, l’ombre des Anneaux atteint sa position la plus septentrionale le 21 décembre, jour du solstice d’hiver.
L’occasion de diffuser cette carte montrant de quelle façon sera projetée cette ombre.
On peut extrapoler le déplacement de chaque point de la carte en suivant les parallèles, et ainsi si voir si telle ou telle latitude passerait dans l’ombre ou pas.
24ème édition de nos rencontre astro en Bouches-du-Rhône qui se déroulent dans le Var. Amusant non ?
C’est par -7°C que celle-ci s’est déroulée avec un schéma différent. Observations d’abord, puis restau ensuite. Bien nous en a pris car le givre s’est vite déposé sur le matériel.
Peu d’images étant donné le ciel un peu voilé, et le froid bien saisissant (humidité importante, cela n’arrange pas les choses). Faut que j’investisse dans des moon-boot, les chaussures de rando, c’est plus possible, malgré 3 couches de chaussettes (une fine, une en soie et une de ski bien épaisse).
Direction Ouest où le crépuscule s’enfuit.
Direction Ouest où les constellation d’hiver se lèvent, dont le Taureau et le Cocher.
Et puis une pose longue sur monture équatoriale. La mise au point à un peu bougé. Le froid sans doute qui contracté les parties en métal de l’objectif.
Un bout de Voie Lactée est visible en bas à gauche. La vue est centrée sur le Taureau.
Dimanche dernier (le 21 Novembre) des orages sont passés dans la rade de Marseille puis dans la ville même. Des orages très photogéniques comme vous allez le voir. Ce qui est rare car ici, pour avoir des beaux orages, c’est pas évident (généralement ce sont des monstres noyés dans la masse, donc « inphotographiables », néologisme, ahaha !).
Tout commence dans la rade de Marseille, la Baie du Rove pour être exact. Ah oui, j’ai oublié de préciser que je suis allé à Notre-Dame de la Garde pour assister aux phénomène. Donc vue imprenable sur la ville (ce qui est normal pour un ancien fort).
Tout d’abord, une cellule qui a stationné dans la rade avant de partir sur la Côte Bleue. De puissantes averses s’y développent. Notez la vigueur de la base des courants ascendants ainsi qu’une parfaite séparation faite avec les courants descendants (le rideau de pluie y est juste en dessous). Cela montre un orage bien structuré. De nombreux impacts de foudre auront lieu sur la mer (impacts impossible à prendre en photo de jour, à moins de filme en HD, ce que mon appareil ne permet pas).
Densification de la base (nouveaux apport en humidité sans doute). Constatez un blanchissement au niveau de l’archipel du Frioul (à gauche). De nouvelles précipitations se forment.
La cellule active s’éloigne. Notez la progression du voile plus clair à gauche. Celui-ci nous concernera.
Il s’agit en fait du développement d’une nouvelle cellule plus au Sud, dont voici l’impressionnante base des courant ascendants. Une base bien sombre, bien uniforme.
Et puis le voile blanc arrive. Il ne s’agit pas de pluie mais de grêle. A gauche juste au moment où celle-ci arrive. Puis à droite, peu après le pic d’intensité, le rideau grêligène prend la direction du Nord.
Des rayons de Soleil filtrent au travers des nuages, se projettent au travers des précipitations, offrant un beau jeu de lumière. A droite, la cathédrale de la Major, dont les coupoles encore humides brillent au Soleil (à l’arrière, les docks de Marseille).
Eloignement progressif du rideau des précipitations. Les rais de lumières se prononcent.
Mais c’est mieux en extra-large !
Spectacle de toute beauté ! Les cumuls de grêle se révéleront êtres assez importants dans la partie Nord de la ville.
Je sors l’infrarouge pour voir ce que ça donne. A droite, on remarque une légère irisation, en fait, un bout d’arc-en-ciel, qui semble comme porté par le rai de lumière. Les plus observateurs verront que sur le morceau d’autoroute visible en perspective, sur la gauche, est recouverte en partie d’un truc blanc. Il s’agit en fait de grêle.
L’orage s’éloigne tout doucement plein Nord, continuant d’arroser de grêle de nombreux quartiers.
Plein Est, c’est un vrai défilé de cumulus congestus, signe que l’instabilité est toujours présente. Orages de formation assez caractérisé. L’air est devenu limpide de ce côté-ci. Il est devenu plus frais également.
Remettons un petit coup de grand angle logiciel ! La structure orageuse est bien visible désormais : les base des courants ascendants, bien noires, et bien lisses ; les tourelles cumuliformes qui montent et se soudent au cumulo-nimbus, plus vaporeux (au centre). Des les précipitations plusieurs impacts de foudre seront vus.
Avec la descente du Soleil sur l’horizon, les rayons éclairent les nuages et semblent irradier sur les rideaux de précipitations. A l’Ouest, le Soleil se couche,
offrant de belles teintes en arrière-plan de l’instabilité située au large.
Vraiment, des Dimanches comme j’aimerais en avoir plus souvent…
HYPER BONUS TRACK EXTRA EXCEPTIONNEL SPECIAL*
J’ai trouvé l’éclairage très favorable pour faire une « petite » mosaïque sur les quartiers Est de Marseille (3 vues en largeur, et 2 en hauteur, à 200mm) , notamment la Rouvière, le Mont Puget. On peut y voir également le Stade Vélodrome, ainsi que le Grand Pavois (grande tour juste à droite du stade).
Version haute-résolution (6.1 Mo – 8459 x 4246 px)
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*Si j’en fais trop ? Non, on n’en fait jamais trop…Quelques images prises lors de mon retour en passant par Lyon le 14 Novembre.
Sur l’autoroute tout d’abord (nous étions partis sur les 1h du matin). 30 secondes de pose, sur le tableau de bord. Effet Koyaanisqatsi atteint ! Les incultes qui ne connaissent pas feraient mieux de partir.
Je dors dans la voiture, et au petit matin *musique bucolique* je me réveille au frais dans la voiture avec un beau lever de Soleil. C’est assez beau oui. Vues prises depuis l’aire d’autoroute de ????? dans laquelle nous avons pris notre petit déjeuner.
Nous reprenons la route, en direction de là où se lève le Soleil, mais bon, avec encore 150 millions de kilomètres, on n’est pas encore arrivés !
Petites vues à contre-jour car j’avais précisé je ne sais plus où que j’aimais les contre-jours.
Arrivée sur Lyon. Des nuages m’ont intrigués d’ailleurs, façon rouleau, façon quasi mer de nuages. Assez remarquable cette formation nuageuse.
Nous laissons la personne que nous avions prise à l’aller, et nous poursuivons dans le centre-ville lyonnais. Boum, le voilà !
Alors on y voir la Pard-Dieu, des buildings. Enfin bon, le quartier des affaires quoi.
Et deux panoramiques. Attention, c’est pas léger. 56k-istes, s’abstenir.
Façon large pour le premier (3 vues à 18 mm).
Et façon plus grosse pour celui-ci (5 vues à 50 mm). Détails garantis ! Vous pouvez remarquer au LOIN les Alpes avec un peu brumeux le Mont Blanc.
La cathédrale de Fourvière. Et puis à droite vue sur 3 ponts depuis la rive Ouest du Rhône. Remarquez les espèces de nuages rouleau presque mer de nuage.
Voilà, maintenant vous avez toutes les images de ce week-end. Un excellent week-end.
Entre le 11 et le 14 Novembre, je suis allée à Paris, avec des collègues pour faire une descente dans les catacombes de la capitale. L’une des meilleures expériences que j’aie jamais faite.
Donc le Jeudi 11 Novembre, je prend très tôt le matin le train pour Lyon, où un collègue passe me prendre en voiture. Nous prenons une 3ème personne et là, direction pour Paris.
Nous arrivons dans la Capitale vers 17h. Parking, bouffe du soir, préparation, etc. Nous descendons une première fois à 22h environ via une grosse plaque qui donne sur un puits de 20 m de profondeur. Ce soir là nous avons joint un groupe plutôt nombreux. C’est donc dans une ambiance festive que nous évoluons depuis la zone Nord du réseau.
Il est rapidement 23h. Nous nous arrêtons un temps pour faire le point et se reposer (nous allons à plutôt vive allure). En dessous, des spirales, des spirales partout ! Au plafond du Bureau du Centre. Des spirales…
Nous nous réunissons ensuite dans la salle de l’Apéro. Il est environ 1h du matin.
Ensuite, le groupe se scinde. Certains remontent, d’autre restent. Vers la fin, nous nous décidons à trouver un endroit pour dormir. Car nous allons passer la nuit dessous. C’est dans la zone nommée Assas que nous trouvons un endroit sympa.
Dormir dans les catacombes est quelque chose de spécial. Le lieu n’est pas de tout confort. Le noir et le silence y est TOTAL. Quand je dis, TOTAL, c’est TOTAL : Pas un seul bruit ne peut parvenir à vos oreilles (hormis ceux de votre organisme qui du coup sont parfaitement audibles), et pas le moindre photon pour venir exciter votre rétine. Je parviens malgré tout à trouver le sommeil, malgré de nombreux réveils pour changer de position.
Nous nous levons à 8h30. Il ne fait pas jour allons… A 30 mètres sous terre il fait toujours nuit. Rapide petit déjeuner nous prenons la direction Sud pour y trouver une sortie. Anschluss, le Bunker Allemand, le réseau Sud est là. Plus fréquenté, plus taggé. Nous nous arrêtons dans une salle pour casser la croûte puis repartons. C’est à 14h30 environ que nous regagnons l’extérieur. Fin de la première descente.
Nous revenons au parking pour nous décrasser un peu, faire le point sur le matos, prendre de nouvelles réserves. La 2nde descente sera plus longue, et nous marcherons moins aussi.
C’est sur les 17h que nous revenons dans les catacombes. Toujours depuis le GRS (Grand Réseau Sud).
Passage par un endroit nommé « Le Château ». En effet, un véritable château-fort y est construit ! C’est à la lumière chaleureuse la lampe acéto que nous éclairons la salle (en plus des bougies), de façon à avoir une ambiance agréable pour photographier.
Diaphragme fermé à fond pour obtenir de belles aigrettes. En dessous, la lampe à acétylène (fusion HDR).
Nous gagnons une salle dénommée « La Vague » dans laquelle une belle fresque reproduisant l’oeuvre japonaise trône.
Je signe le lieu d’un lightpainting.
« La Plage » jouxte cette salle. J’y fait du lightpaint. Notez l’espèce de reproduction du tableau de Picasso : Guernica.
21h. Passage dans la Salle aux Champignons. D’autres reproduction de tableaux y sont présente.
Nous trouvons refuge pour la nuit dans une petite salle apparemment récemment creusée. Nous faisons chacun notre petit nid pour y dormir. Il est environ 23h quand nous nous couchons. La nuit sera moins calme que la précédente. Des passages dans la galerie attenante sont parfaitement audibles. Pour ma part j’arrive à bien dormir quand même (malgré l’inconfort et quelques rafraîchissements).
Lever sur les 9h30. Le point sur la nourriture nous fait rapidement savoir qu’on ne pourra pas tenter de passer une nuit supplémentaire dans les catacombes. Nous devons donc nous résoudre à devoir remonter en fin de journée.
Départ donné à un peu plus de 10h. Direction le nord du réseau pour aller visiter quelques salles. Nous repassons par les galeries sous le cimetière. Celles-ci sont vraiment agréables à parcourir. Nous tombons sur un carrefour vraiment esthétique, qui se divise en 5 branches. On s’y pose pour prendre de nombreux clichés.
Deux panoramique façon ultra-grand angle.
Eclairons à l’acéto l’un des pans de ce croisement. En dessous, une des plaques.
Lightpainting spiralé.
Nous repassons brièvement au Bureau du Centre (juste quelques formalités administratives pour voir si tout est en règle). Rassurés, nous allons un peu plus au Nord.
Nous passons 2h dans la salle dite « Le Bocal ». Cette salle avait été vandalisée. Ce n’est que récemment que celle-ci a été remise en l’état. Elle est donc bien propre, et donne envie d’y rester.
Deux nouveaux panos « 10 mm ».
Si jamais un graveur lit ces lignes, il y a un petit boulot pour lui.
Je finis par quelques lighpaints.
Je range de façon définitive mon appareil photo dans mon sac, et nous revenons dans le Sud. Nous sortons, et il est 18h environ. 25h sous le sol parisien.
25h de bonheur.