Mer de nuages depuis le sommet du Mont Puget

2 Commentaires • Expédié le 6 novembre 2010 à 23:07 dans Météo

Samedi 06 Novembre 2010. 12h. Je me réveille (grasse matinée car je dois bien rattraper du sommeil de la semaine). J’ouvre mon ordinateur et consulte le site Infoclimat dont je suis membre et adhérent.  Un coup d’oeil à une photolive bien particulière : http://www.infoclimat.fr/multimedia/photolive.php?photoid=109893

Du brouillard à l’Est de Marseille donc. Bien dommage que je n’y soit plus. Par contre, il était prévu que j’aille aujourd’hui au sommet du Mont Puget, admirer la vue, faire de la bonne rando et fumer un peu de chicha là-haut. Mais ce brouillard rajoute une dimension supplémentaire. Celle de pouvoir y observer une mer de brouillard (ou de nuages). Mais pas avec certitude car la couche nuageuse peut être élevée et le sommet du Mont Puget (564 m) ne percera pas avec certitude les nuages.

Je me prépare avec minutie, et pars de la Timone à environ 13h40. J’arrive à Luminy à 14h30. Direction le Parc Regional des Calanques du Sugiton (bientôt classé National).

Le ciel est encombré de nuages bas, l’atmosphère brumeuse. En prenant de la hauteur, la vue se dégage sur la mer Méditerranée.

Un peu plus haut, un coin de ciel bleu apparaît, et laisse entrevoir un côté Sud du plateau du sommet dégagé. Cela présage bien d’avoir une vue sur la mer de nuages. Depuis le pied des falaises calcaire, la base nuageuse est à portée de main. Et au dessus, peut-être que…

Je grimpe par le chemin des chandelles, un sentier assez difficile car on l’escalade presque, plus qu’on n’y marche. La vue sur Luminy se dégage, à mesure que je pénètre dans le brouillard.

Je parviens enfin sur le plateau sommital. Je suis accueilli dans une zone blanche presque immaculée. Et entre deux zones blanches, du bleu dans le ciel. Et au loin, une vision… Mais je suis trop mal placé. Les nuages font des vagues et me laissent peu de place pour voir quelque chose de correct. Il va me falloir bouger un peu plus au centre sud du plateau (au sommet en fait).

 

Je parviens au sommet, près d’un tas de pierre qui le signale. Et le ciel est bleu, enfin presque. Je tourne mes yeux vers le Sud. Et ELLE y est ! Je peine à le croire. L’impression d’avoir été catapulté dans un autre endroit.

Une mer de nuages ! Je n’en avais encore jamais vu de ma vie ! C’est avec fébrilité que je prends les images avec mon apn.

Peut-être que je pourrais voir un spectre de Brocken ? En effet, je m’avance côté Nord pour que mon ombre soit projetée dans le nuage proche. Bingo ! Ce spectre se produit lorsque l’éclat du Soleil se reflète dans les petites gouttelettes d’eau en suspension dans le nuage et sortent avec une irisation (un peu comme un prisme qui décompose la lumière solaire en couleurs).

Une série de 3 panoramiques pour bien garder en archives cette mer de nuages magnifique.

J’aurais envie de prendre d’autres clichés mais une onde nuageuse envahit le sommet et plus aucune trouée ne reviendra.

Je reviens vers l’un des objectifs de la mission : fumer un peu de chicha là-haut (histoire de contribuer au brouillard ?).

C’est dans une pénombre de plus en plus forte que je reviens sur Terre. Il est 18h.

La Terre et ses Anneaux – vue spatiale

Aucun commentaire • Expédié le 30 octobre 2010 à 15:21 dans AstronomieLes Anneaux

Modélisation dans Blender, quelques retouches pour perfectionner un peu plus le rendu (léger rétro-éclairage de la Terre, diffusion rouge sur la Coupure, léger bruit).

Une autre vue. A noter que le cadre de cette image pourrait devenir le cadre par défaut de mes prochaines images.

Lumière au travers du Boulevard Baille

2 Commentaires • Expédié le 28 octobre 2010 à 19:18 dans MétéoUrbanité

Juste deux images, montrant qu’en ce moment le Soleil se couche presque dans l’axe du boulevard, diffusant une belle lumière orangée.

En passant par Mazargues

3 Commentaires • Expédié le 26 octobre 2010 à 18:13 dans CapharnaümUrbanité

Au rond point de Mazargues plus précisément, que l’on nomme également « L’Obélisque » étant donné la présence d’un tel édifice.

Cet endroit est sympa car on a un point de vue privilégié sur tout le Boulevard Michelet ainsi que l’Avenue du Prado, soit 4 km de rue rectiligne au total, jusqu’à la place Castellane. Mais derrière, s’étire la Rue de Rome, le Cours Belsunce, jusqu’à la Porte d’Aix, pratiquement à l’autre bout de la ville. Tout ceci sur une ligne parfaitement droite.

Tout d’abord le rond-point avec l’Obélisque à droite (pour la petite histoire, cet édifice était situé sur la place de Castellane, puis a été déplacée à l’occasion de la prolongation de l’Avenue du Prado en direction de Mazargues via Michelet). A gauche de l’image, un immeuble d’habitation qui possède la particularité d’être bâti dans la même roche que celle de l’Obélisque. Image de droite, le boulevard Michelet et l’Avenue du Prado en large champs.

Vues à 200 mm (soit le zoom maxi que peut me procurer mon objectif). Celle de gauche effectuée depuis le premier passage piéton qui enjambe le boulevard, et la seconde depuis le rond point, au pied de l’Obélisque. Les bons yeux pourront chercher le monument de la place Castellane, ainsi que la Porte d’Aix.

Mais une vue labellisée, à 100% c’est mieux pour s’y retrouver.

Sur une grue dans un chantier boulevard Baille

2 Commentaires • Expédié le 17 octobre 2010 à 11:47 dans AstronomieMétéoUrbanité

Allez, un peu d’urbex. Je n’en avais pas fait depuis que j’avais rendu visite des usines abandonnées à Creysse l’an dernier.

J’ai rendu visite à une grue située sur un gros chantier Boulevard Baille. La vue y est tout simplement impressionnante.

C’est donc par une petit fraîcheur d’automne (11°C) et un Mistral bien présent que j’y suis allée. Pas forcément les conditions idéales mais cela ajoute une certaine ambiance. Le Bestiau avec moi, j’ai pu prendre un certain nombre de clichés.

Vue depuis la passerelle menant vers le moteur du treuil, et les contrepoids en béton. A droite, vue au travers des treillis métallique en direction de la flèche de la grue. Notez durant la pose le filé des lumières urbaines, du au fait que le vent faisait légèrement osciller la partie supérieure de l’engin, placé en mode « girouette » (pour des raisons de sécurité évidentes car sinon, le vent pourrait faire tomber tout l’ensemble).

Le Boulevard Baille qui s’étire en direction de la place Castellane, tandis que Notre-Dame de la Garde est illuminée par les projecteurs sur sa colline.

Version panoramique « faux 10 mm » (3 vues verticales assemblées).

Autre faux grand angle (4 vues assemblées), montrant une partie de la grue et le boulevard.

Panoramique complet depuis le côté contrepoids de la grue. Fort peu évident à faire étant donné l’instabilité du « sol » et du vent omniprésent. L’assemblage sous Hugin n’aura pas été amusant non plus.

Lightpainting au sommet (au bout de 6 essais peu convaincants). A droite, je me suis assise sur le siège de la nacelle. Grutier, ça doit être pas mal du tout comme job.

Vue panoramique de l’intérieur du « vaisseau spatial ».

Je décide de descendre mais je m’aperçois de quelque chose. La Lune s’apprête à se coucher, et pas n’importe comment : pile dans l’axe du Boulevard Baille, avec ND de la Garde à sa droite. Je décide de prolonger un peu la visite. La dernière vue de la série, faite à 200 mm a été plutôt difficile à obtenir, et elle n’est pas parfaite.

Je fini par redescendre du vaisseau-grue.

Et le laisser en compagnie des étoiles.

Des brumes et d’autres…

Un commentaire • Expédié le 15 octobre 2010 à 17:12 dans AstronomieCapharnaümMétéo

Depuis 3 jours, il règne un ambiance un peu brumeuse sur Marseille. L’occasion de faire quelques photos.

Le Mont Puget, qui projette quelques raies dans la brume.

Crépuscule sur la ville, orienté vers le large, montrant assez bien la couche de brume sous forme de barre grise. Vue prise depuis Notre-Dame de la Garde.

Notre-Dame de la Garde d’ailleurs que j’ai prise, avec la Lune en quartier. Cela me permet d’exploiter le filtre polarisant dont j’ai fait récemment l’acquisition. L’intérêt ici ? Assombrir le fond du ciel alors que le paysage est encore clair.

Vue pénétrante au travers du boulevard Michelet long de 2 km, depuis le Rond Point du Prado.