Un nouveau lever de la Géante Gazeuse sur un autre Géant (« et tu oses dire ça après avoir vu de vraies montagnes le WE dernier ? » bah vi).

Alors la technique. A 200 mm f/d 6.3, fusion sous Gimp de deux expositions : la première 2 s à 800 iso, la seconde 30 s à 200 iso. Ce qui fait que j’ai deux images avec l’une assez nette sur Jupiter et ses satellites, et l’autre qui produit un filé d’étoiles et qui permet surtout de bien révéler le sommet du Mont Puget éclairé par la Lune et par la pollution lumineuse luminyenne.

Trois images montrant la Station Spatiale Internationale (ISS) et un Iridium, passant silencieusement dans le ciel.

Un Iridium, passant assez bas, de magnitude -6.

Et l’ISS, qui laisse une trace parmi les étoiles.

Suite de la série de mes retours en images pour les 1 ans de mon séjour à Rotterdam avec 2 nouvelles images.

Une excellente nuit à l’occasion de notre XXIème Rencontre Astro/Gastro en Bouches-du-Rhône, qui n’a de « BR » que le nom car nous sommes allés dans les Hautes-Alpes, à l’extrême Ouest du département. Le ciel y est parfaitement noir, à peine perturbé par la pollution lumineuse. Le contre exemple du ciel de Luminy.

Pourtant la soirée semblait mal partie. En effet, des nuages sont restés sur place toute la première partie de soirée. Les premières franches trouées sont apparues sur les 12 coups de minuit. A 1h du matin, on pouvait enfin profiter d’un ciel clair. La Voie Lactée a pu étirer sa poudreuse majesté. Quelle vision que celle de notre galaxie !

Alors commençons par l’apéro avec cette vue montrant la Voie Lactée, sur trépied fixe, 30 s de pose, 1600 iso, f/d 3.2 et à 18 mm.

Mais bon, j’ai rapidement voulu passer aux choses sérieuses en vissant le Bestiau en parallèle du Bouzin, et faire de la prise de vue en parallèle.

Donc de nouveau la Voie Lactée, à 800 iso, 10 minutes (même ouverture, même focale).

J’ai ensuite zoomé à 200 mm en direction de la nébuleuse North America, que je voulais photographier depuis un certain temps. Donc : 4 minutes de pose, 1600 iso, f/d 6.3. A gauche, version non retouchée et à gauche version retouchée (niveaux, courbes, rvb).

Ici, la nébuleuse M57, que vous distinguerez sous forme de rond de fumée. J’ai du utiliser la fonction « matrice de convolution » de Gimp pour avoir des étoiles un peu plus ponctuelles (à un tel grossissement -200 mm- le suivi ne pardonne pas). 2 min à 1600 iso.

Ensuite, j’ai de nouveau pointé la Voie Lactée en champ large, à 18 mm, et ai entrepris 10 min de pose à 1600 iso. C’est à ce jour ma meilleure image de notre galaxie.

Après, un coup vers Pégase, et Andromède dont on voit parfaitement la galaxie (M31) et M33.

La comète du moment : C2009 R1 Mc Naught

En traitant mes images, je me suis rendue compte que 3 d’entre elles pouvaient être jointes, pour faire une mosaïque. J’ai donc travaillé tout ça dans Hugin. Le résultat est franchement au delà de mes espérances. Pratiquement une portion de 180° sur la Voie Lactée !

Version haute-résolution (13.8 Mo – 8736 x 4672 px)

Pour terminer, je viens de produire une version Quicktime VR de ce panoramique. Cela fonctionne plutôt bien.

Juste une image qui rassemble un lot de 4 images du service MODIS de la Nasa, montrant l’Europe et le très bel enroulement dépressionnaire sur l’Atlantique, juste en face du littoral.

On peut y voir aussi la remontée de poussières sur la Mer Méditerranée grâce au Sirocco, qui a sévit également sur Marseille.

Au juste, si on voit des genre de coupures nettes dans l’image, cela vient de la technique d’acquisition du satellite. En effet, celui-ci est en orbite basse et balaye la surface de la Terre, un peu comme le ferait un scanner. Sauf que les nuages bougent, et donc des décalages apparaissent entre deux bandes (qui correspondent en fait à la trace d’une orbite).

Version haut-résolution (500 m/px – 6 Mo)