Je suis retourné voir plus en détail deux cibles d’exploration ce Dimanche. A savoir ces deux bâtiments : à gauche une très vieille usine et à droite un complexe militaire désaffecté depuis plus de 10 ans.
Tout d’abord je suis allée rendre visite au complexe militaire. Je m’attendais à trouver quelque chose de plus délabré, la vue de loin étant assez alléchante. Je ne me suis pas éternisée outre mesure dans ce lieux qui sont débarrassés de leur mobilier, de leur câblage et qui sont taggés.
Quelques images toutefois.
Ce bâtiment devait sans doute être une salle d’enseignements.
Je découvre un passage en suivant des escaliers qui me mènent à deux souterrains. La porte de droite ne mène nulle part. A gauche ça conduit à un couloir d’une dizaine de mètres avec au fond une salle tellement peu intéressante que ça ne vaut pas la peine d’être posté. A droite, depuis la port d’entrée de cette salle (la porte est recouverte de boites d’oeufs, sans doute que des gens y viennent pour festoyer).
J’arrive sur une cour qui est ceinte de bâtiments que j’ai identifié comme pouvant être des bureaux.
Le peintures sont écaillées. Mais l’endroit est quand même propre. A gauche rez-de-chaussée, à droite, premier étage.
Je décide de gagner le sommet de la petite colline sur laquelle est juché le complexe. Il y a une antenne radio.
Mais je vais bientôt sortir un bouquin, qui portera sur les Anneaux de la Terre, qui sera publié dans la collection Que Sais-Je ? La sortie est prévue pour la fin de la semaine.
Je partage aussi cette vue prise dans les Landes cet hiver, montrant à la fin du mois de Décembre l’Ombrage. Notez l’épaisseur de neige qui ne laisse dépasser aucune végétation alentours.
J’ai allumé de l’encens aujourd’hui, et j’ai été assez fascinée par la fumée que cela émet. Je l’ai placé au Soleil de façon à pouvoir en photographier les volutes. Photos en mode macro, à 200 mm.
Un fond d’écran, réalisé entièrement sous Blender et Gimp. Pris depuis l’espace avec un objectif ultra-grand angle.
Je rajoute une seconde vue, faite avec Blender (la Terre), mais dont le plus gros du travail a été fait sous Gimp (le reste). C’est quasiment du matte-painting. Une vue qui montre les Anneaux de l’intérieur, avec les blocs rocheux et les poussières, à perte de vue. Peut également marcher en fond d’écran.
Je pratique de la macro depuis quelques temps, mais sans jamais vraiment en poster ici car les photos ne le méritaient pas. Plusieurs méthodes que j’utilise, notamment pour mes fourmis : le zoom 18-200 placé à 200 mm, en focus minimum, ou bien objectif retourné (c’est à dire qu’on le démonte pour le placer à l’envers sur le boîtier). Cela permet d’avoir un zoom plus important. L’inconvénient est de pouvoir réaliser de bons clichés, notamment quand la profondeur de champs est faible.
Toutefois j’ai trouvé une méthode qui semble plus efficace : laisser le 18-200 de côté au profit d’un vieux 50 mm à 1.8, de marque Pancolar (qui était vissé sur mon Praktica MTL-3). Un objectif complètement mécanique. J’ai un dispositif qui me permet de tenir fixé cet objectif en place sur le boîtier. Je place ce 50 mm à l’envers. L’image est nette, piquée, et surtout pas empâtée de vignettage et autre aberration de champs.
J’ai testé cette après-midi cette configuration sur différents objets. Attention le grossissement est assez important vous allez voir.
Tout d’abord le bout de la fiche d’une prise jack 3.5 mm. A droite, une petite ampoule lampe torche.
Cette ampoule m’accaparera un certain temps. En effet je voulais obtenir une vue détaillée du filament, mais illuminé. C’est chose faite, avec un traitement HDR pour avoir une dynamique meilleure (notamment pour voir le globe de verre autour). A droite, vue sur une pointe de stylo bille, dont on voit parfaitement la bille (il s’agit ici d’un recadrage d’une image à 100%). Notez sur la billes les stries laissées par l’encre.
Bordure de chant de mon filtre polarisant. A droite, sur le fil d’une lame de cutter.
Retour sur le jack 3.5, mais de profil cette fois-ci. A droite le dos d’une pièce de 50 centimes.
Pointe d’un tournevis cruciforme. A droite, des grains de sable fin.
Grains de sel, et puis une feuille d’aluminium, qui parait être une tôle froissée.
Ce montage marche très bien donc, et je pense multiplier les prises de vues de ce genre.
Ce Dimanche 17 Avril, avec des collègues, nous nous sommes rendus sur le Massif de Marseillevyre, qui restait alors pour moi un lieu inexploré. J’ai plusieurs fois pris en photo ces collines depuis le Mont Puget, sans pour autant m’y être rendue une seule fois. C’est chose faite. Cet endroit est très beau. Le temps était ensoleillé, un peu brumeux cela dit.
Nous voici déjà en hauteur.
De ces hauteurs, quelque chose capte mon attention, aux jumelles notamment. Un bâtiment, enfin, un groupe de bâtiment, juchés sur un rocher du côté de Callelongue. On m’apprend que c’était un bâtiment militaire, qui servait à la marine, aux télécommunications notamment. Abandonné depuis plus de 20 ans. Intéressant… Je met une image grand format de façon à ce que vous puissiez bien vous rendre du potentiel du lieu.
Et puis l’ascension continue, au travers des arbres, des broussailles, des rochers, qui nous surplombent, immaculés.
Nous franchissons une crête et parvenons de l’autre côté, avec une vue dégagée sur le reste de Callelongue, le Cap Croisette et l’Île Mayre, dont je fais un gros plan à droite.
Les reliefs ici sont plus tranchés, plus découpés. Plus complexe que ceux que l’on trouve au Mont Puget. A droite, un trois-mâts prends la direction de Marseille, poussé par le vent de SE.
L’Île du Planier et son phare. Silhouette familière pour les Phocéens. Le Soleil brille de mille feux sur la surface méditerranéenne. Nous sommes parvenus au sommet non pas de Marseilleveyre, mais au sommet de Béouveyre. Le second sommet du massif qui culmine à 366 m. Un coup de grand angulaire logiciel.
La descente se fait en direction de la Madrague Montredon, une bonne partie au travers de la roche. Le Soleil se rapproche de l’horizon.
Et puis, alors que la route progresse bien, nous tombons sur une structure assez curieuse. Un conduit, une cheminée, de bonne largeur, qui grimpe sur la colline avant de se terminer par une cheminée. Je vois des ouvertures pratiquées sur les côté.
Je m’introduis dans le conduit. C’est un vrai tunnel que j’y trouve. Comme l’impression d’être dans une galerie. Cela n’est pas sans me rappeler les catacombes de Paris.
C’est assez pentu par endroits. Je ne reste guère longtemps dans cet endroit, surtout que plus bas cela donne sur un édifice partiellement en ruines.
J’apprendrais plus tard qu’il s’agit des vestiges d’une ancienne usine d’arsenic, plomb et cadmium, désaffectée depuis bien longtemps. La cheminée servait à conduire les émanation probablement toxiques en haut de la colline. Pour ma part, cet édifice est le lieu d’une prochaine urbex.
Fin de la journée. Nous rentrons alors que la nuit commence.