Je proposais ici un add-on pour Celestia qui permet d’afficher mes Anneaux dans ce formidable logiciel. Je l’ai mis à jour en proposant une texture à plus haute-résolution (en clair, plus détaillée) des Anneaux, de façon à en avoir un rendu meilleur lors de zooms important. De plus, j’ai modifié la couleur pour un aspect encore plus rocheux (car ceux-ci son rocheux, contrairement à ceux de Saturne qui sont plus blancs à cause de la glace d’eau présente à l’intérieur).
Edit du 5 Avril. Addon modifié pour une installation nettement plus aisée. Vous le verrez dans le Read-Me.
Et un exemple de ce que cela donne dans Celestia :
Dans l’après-midi qui a suivi à la nuit de brouillard que j’ai eut à Luminy, le ciel s’était rapidement dégagé pour être d’un bleu limpide, dans une ambiance douce très printanière. Et pourtant j’étais assez loin d’imaginer ce qu’il était en train de se produire en ville et plus spécialement sur la rade de celle-ci.
En fait : une véritable nappe de brouillard s’est répandue depuis la mer Méditerranée vers Marseille, produisant une véritable mer par dessus la mer. Olivier Galléa, membre d’Infoclimat, comme moi, mais plus ancien, pas comme moi, était là pour prendre quelques clichés de ce phénomène remarquablement rare pour la région. Il m’a confié ses images et m’a autorisé à les publier ici.
J’ignore encore précisément les conditions qui ont pu conduire à la formation d’un brouillard durable à Luminy -et à Marseille d’une façon générale- mais le phénomène est suffisamment rare pour être souligné et mériter un article.
Donc déjà en début de journée, il pleuvait, et la nuit précédent les nuages bas qui venaient du Sud « léchaient » le fond du vallon de Luminy, créant des brouillards très temporaires. Quelques images du milieu de matinée montrant le phénomène au grand jour. Notez l’épaisseur du brouillard, assez peu commun ici.
Et puis le soir même, après une journée pluvieuse et brumeuse, je remarque l’apparition du brouillard, de plus en plus dense. Vue depuis ma fenêtre. Image prise sur les 23h30 environ. A droite, image une demi-heure plus tard, qui montre bien la densification du phénomène. Je constate que la densité n’est pas uniforme et que celle-ci donc varie. Je repère sur les images satellites que nous sommes dans un flux de Nord, donc à priori, l’influence maritime est hors de cause.
Ensuite, je décide de prendre le Bestiau (mon reflex 400D MTLMSF), pour aller capturer quelques ambiances dans le campus universitaire de Luminy.
Le brouillard n’est plus aussi dense. Mais il est toujours bien présent.
Ces projecteurs halogènes que je déteste tant me permettent tout de même d’obtenir quelques belles vues.
Et sur le chemin du retour, le brouillard regagne en densité.
A droite, une vue depuis le haut de l’escalier extérieur du bâtiment B, vue vers le Nord, en direction de la fac de sciences.
Vue panoramique depuis le haut de l’escalier du bâtiment A, centrée sur le NO.
Enfin, le lendemain matin. Le Mont Puget sort de ses nuées. La journée sera sous le signe du Soleil et du grand ciel bleu (ainsi que d’une douceur bien agréable).
3 nouvelles images pour illustrer le mois de Mars 2009 de mon séjour à Rotterdam.
Les toits du Kubuswohningen.
Le moulin de Kralingse Boos (si typique des Pays-Bas).
Coucher de Soleil sur la ville et ses immeubles ultra-modernes. Notez une partie du pont suspendu métallique Willemsbrug.
Eh bien c’est un échec !
Cela dit, c’est un bon prétexte pour aller crapahuter une nouvelle fois dans la montagne la plus importante du monde (non non, je n’en fais pas « un peu trop ») : le Mont Puget de Marseille.
Récit en images.
Il y a plusieurs chemins pour accéder à son sommet. J’ai choisi le plus long mais le moins éprouvant physiquement (ahem !). A droite, je suis arrivée au sommet, qui assez dégarni en végétation ; d’une part à cause de la nature du sol, calcaire qui est assez pauvre en eaux, et d’autre part à cause du Mistral plus important et régulier qu’en plaine, qui freine la croissance de végétaux. Constater une couche de brume sur l’horizon sous un ciel plus limpide.
Close-up sur le Massif du Garlaban qu’on distingue difficilement à cause de la brume. A droite, vue opposée, vers la Mer Méditerranée, elle aussi surmontée de cette brume. Tout en bas se situent les Calanques du Sugiton, ainsi que le parc qui va entrer dans le statut de Parc National cette année.
Close-up sur le Belvédère, un lieu que j’ai fréquenté assez souvent (crop à 100%). Notez la table d’orientation et les « bastingages ». Vue plus globale du versant Sud du Mont Puget à droite dans les lueurs de cette fin d’après-midi.
Et puis l’attente du coucher du Soleil, bien à l’abri du vent.
Mais malheureusement, point de rayon vert. Le Soleil ne parvient visuellement pas à toucher la ligne d’horizon à cause des brumes trop épaisses. Exit aussi l’idée de revoir le Canigou.
Et puis deux productions plus spéciales.
Une fusion HDR de 3 vues à 3 expos différentes (les joies du bracketing sur un reflex !). Traitement Photoshop (fusion HDR, tone mapping) et Gimp (niveaux, augmentation de la netteté, réduction, cadre).
Ainsi qu’un panoramique complet à 360° depuis le point précis du sommet du Mont Puget à 564 mètres d’altitude. Avec brièvement de gauche à droite : le Cape Canaille (falaise ocre/rouge), la vue sur la Méditerranée, l’archipel du Riou et les Calanques du Sugiton en dessous, le massif de Marseilleveyre, la ville de Marseille -noyée dans les brumes- et tout au fond la Chaîne de l’Etoile et le massif de Carpiagne.
… de mon site en fait ! Carrément !
Ou quand mon logo peut faire une éclipse totale de Soleil. Crée entièrement sous Gimp (le logo lui provient d’une version vectorielle faite sous Inkscape).
Et puis je rajoute un fond d’écran « à la gloire » de ma dernière obsession spirale (ça aussi du 100% Gimp) :