Bivouac sur le Mont Puget

Voilà, depuis le temps que je voulais le faire, c’est fait ! Passer la nuit sur le Mont Puget. Et quelle nuit… J’avais fait l’acquisition il y a quelques mois d’une tente, spécialement pour bivouaquer. Avant de partir là-haut, je m’achèterais le nécessaire pour me faire un plat chaud. Sauf que… Sauf que REGLE NUMERO UN avant de faire un bivouac : vérifier le matériel, vérifier qu’il fonctionne, que tout marche ensemble, et qu’il ne manque rien ! Car c’est lorsque je me suis enfin installée dans ma tente que je me suis rendue compte que la cartouche de gaz n’allait pas avec l’embout du réchaud. Je n’avais même pas pris le temps de vérifier ceci, alors que pourtant j’avais pris le temps de monter et démonter la tente histoire de voir si tout se passait bien. Tant bien que mal je parviendrais à réunir du bois mort un peu humide pour faire chauffer des pâtes qui ne seront pas assez cuites. Exit donc le café bien chaud au petit matin par la même occasion… Toutefois, je parviendrais à bien me nourrir.

Vers 23h, je décide de m’équiper et de partir faire des clichés en nocturne sous la Lune Gibbeuse. Vue sur le campement. Evidemment, le but est de profiter du dépôt de neige qu’il y a au sommet. Cela dit, celui-ci a souffert du léger redoux de l’après-midi, surtout à cause d’une couche de nuages qui a dispersé les rayons infrarouges du Soleil. Toutefois, il y a de beaux restes.

J’arrive assez vite sur le corniche du Mont Puget, avec vue sur Luminy et le reste de Marseille.

Séance de lightpainting.

UZUMAKI !

Et retour à la tente alors que le Mistral s’est levé, dégageant par la même occasion la Lune, qui peut éclairer franchement le paysage.

Jeux sur le kern sommital. L’altitude est indiquée.

Et retour dans la tente, pour une nuit dont je me souviendrais. Il a fait froid certes, mais je parvenais à conserver de la chaleur en m’étant recouverte de plusieurs couches de tissus. Non, le froid était le cadet de mes soucis : c’était le Mistral, qui fait claquer les parois de la tente. Je parviendrais à dormir de courts instants entre 3h30 et 7h30 du matin, avec de nombreux réveils.

C’est avec joie que je retrouve le jour. Le Mistral n’a pas faibli à 7h30. La température minimale de cette nuit a été de -8.8°C. J’aurais cru moins.

Je parviens à ranger la tente dans le Mistral hurlant, et le froid qui engourdi mes doigts.

Le Soleil est levé, mais ne parvient pas à me réchauffer, ni à réchauffer quoique ce soit. Il fait moins froid, avec environ -5°C. Je parcours les étendues du sommet, recouvertes partiellement par la neige, dans des conditions presque sibériennes.

Je décide de redescendre pour mon retour en ville. C’est par un vallon exposé au Nord que je passerai, avant d’attaquer une autre plus en contrebas, orienté vers l’Ouest.

Je renoue temporairement avec la ville de Marseille, et effectue un dernier cliché, avant de trouver la route et le bus 21.

Un commentaire Ajoutez le votre

  1. David dit :

    Les boules Quies, très utiles en camping. 😉

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