Le Jour 2 de la rencontre fut occupé par l’Assemblée Générale de l’association qui a duré une bonne partie de l’après-midi. Donc pas de photos. Du moins, pas pour ici.
Par contre, le lendemain, virée sur le domaine du Col de Serre, pour aller marcher le long d’une crête en direction du Puy Mary, une des emblème volcaniques auvergnates. Temps splendide, propice à une marche détendue, sur une neige qui a plus l’apparence de glace pilée parfois que de vraie neige. Le terrible effet d’un redoux assez dévastateur.
Une semaine plus tôt, l’endroit était plâtré. Le Puy Mary exhibe fièrement sa silhouette volcanique, géométrique. A droite, j’ai voulu faire un test à f/22 afin d’obtenir de belles aigrettes autour du Soleil. Malheureusement, cela fait ressortir les saletés du filtre polarisant et celles du capteur (qu’il va me falloir nettoyer si je veux travailler à cette ouverture).
Sans m’en rendre compte, j’ai fait une composition à double courbes inversées (composition que l’on retrouve dans certaines toiles de Caspard David Friedriech, peintre de l’époque romantique allemande). Je me fais mousser ? Certes, mais 5 ans dans une école des Beaux-Arts, ça laisse des traces, non ?
En séjour à Dienne, dans le Cantal, pour une petite semaine. J’arrive là-bas une semaine environ après la fin de la grande vague de froid de ce mois de Février, mais il reste encore de belles plaques de neige.
L’après-midi, virée sur le plateau du Limon qui est surplomb de la vallée dans laquelle est situé le village de Dienne.
Y monter est relativement aisé, et nous trouvons de plus en plus de grandes congères.
Panorama sur la vallée.
Un ruisseau coule sous la neige, qui montre de fort signes de fonte. Hélas, avec environ 10°C, celle-ci en prend un sacré coup. Toutefois elle offre encore un beau paysage hivernal.
Un renard passait par là. Un bel animal. A droite, résidu d’une des nombreuses cheminées volcaniques de ce qui fut un énorme volcan, bien avant que les Alpes et les Pyrénées ne sortent de la mer.
Cette nuit fut l’occasion de faire une nouvelle virée entre potes à Rians pour observer le ciel hivernal, par des conditions encore bien hivernales, malgré la fin de la vague de froid.
Je n’ai pas apporté mon télescope, ni planifié quoique ce soit à observer. C’était décontracté pour moi, même pas mal je dirais au vu de la première image.
Soirée assez réussie car le ciel était bien transparent, et très stable. Une émouvante vision de la planète Mars au travers d’un 250 mm : Elysium Planitia, Syrtis Major, la calotte polaire Sud. Incroyable M42 (nébuleuse d’Orion) aussi.
La première fois que je t’ai vu je m’en souviens
Comme si c’était hier, entrevue en deux pins,
Lors d’un mois de Mai désormais lointain.
Je me suis follement rapprochée de toi
Dans le but inavoué d’atteindre ton toit,
Sans succès, dans l’Automne commençant.
Mais je ne perdis pas pas l’espoir,
D’un jour me hisser sur ton perchoir,
Et me sentir ainsi plus grande.
Tu te joua de moi une seconde fois,
Me faisant courir à en perdre la foi,
Mais mon obsession restait intacte.
La troisième fois, lors d’un chaud Mai,
Je pus finalement te dominer :
Nous avons pu ainsi passer à l’acte.
Et je vécus à tes pieds, te jurant
Honneur et fidélité, au fil des ans.
Une relation merveilleuse, un peu folle.
Quelque fois je te délaissais,
Avec d’autres je m’épuisais,
Mais rien n’y fit : tu restes mon idole.
Que ce soit dans la morsure du froid,
Ou dans le Mistral Roi,
Ou dans la chaleur étouffante.
C’est désormais toi que j’admire,
Et dans l’Azur je te mire,
Au dessus d’une ville tremblante.
Cette vague de froid commence a devenir remarquable, de par sa durée, et son ampleur. Ici à Marseille, même si on est touché dans une moindre mesure, rarement nous avons connu une telle succession de chutes de neige. Celles-ci n’ont jamais laissé une couche importante, ni vraiment durable en ville. Mais le Mont Puget parvenait à tirer son épingle du jeu. Certes, la couche là-haut n’était pas très importante, mais honorable, comme lors de l’épisode neigeux du 10 Février, qui laissa un saupoudrage en ville d’un à quatre centimètres (selon le quartier).
Tout d’abord, avant de nous embarquer pour les folles hauteurs pugetiennes, deux vues du Boulevard Chave et de sa ligne de tramway recouverte d’une fine pellicule de neige duveteuse.
J’appris par la suite qu’il était tombé environ 4 cm à La Rouvière, et par conséquent à Luminy il devait y avoir la même quantité. Il ne m’en fallut pas plus pour organiser une rando sur le Mont Puget.
Tout d’abord, quelques vues à Luminy. Ce n’est pas très sexy, mais c’est la première fois qu’il y a un tel enneigement depuis le 7 Janvier *never forget* 2009. Notez dans le fond « ma » montagne qui m’attends.
Et c’est parti. Passage en forêt. Ambiance feutrée, qui contraste avec les grandes ouvertures du chemin qui mène aux flancs de la colline.