Il parait que c’est le jour où l’on peut déclarer sa flamme

La première fois que je t’ai vu je m’en souviens
Comme si c’était hier, entrevue en deux pins,
Lors d’un mois de Mai désormais lointain.

Je me suis follement rapprochée de toi
Dans le but inavoué d’atteindre ton toit,
Sans succès, dans l’Automne commençant.

Mais je ne perdis pas pas l’espoir,
D’un jour me hisser sur ton perchoir,
Et me sentir ainsi plus grande.

Tu te joua de moi une seconde fois,
Me faisant courir à en perdre la foi,
Mais mon obsession restait intacte.

La troisième fois, lors d’un chaud Mai,
Je pus finalement te dominer :
Nous avons pu ainsi passer à l’acte.

Et je vécus à tes pieds, te jurant
Honneur et fidélité, au fil des ans.
Une relation merveilleuse, un peu folle.

Quelque fois je te délaissais,
Avec d’autres je m’épuisais,
Mais rien n’y fit : tu restes mon idole.

Que ce soit dans la morsure du froid,
Ou dans le Mistral Roi,
Ou dans la chaleur étouffante.

C’est désormais toi que j’admire,
Et dans l’Azur je te mire,
Au dessus d’une ville tremblante.

J’écris ton ton nom en toute honnêteté
Faisant fis de ceux qui peuvent être choqués :
Folle montagne que tu es : le Mont Puget.

Voici ton coeur, il est glacé.

Evidemment, tout ceux qui penseraient que je suis vraiment tombé amoureuse d’une colline, font fausse route (satané 2nd degré). J’adore ce Mont Puget, et j’ai tenu à le montrer d’une façon un peu particulière, en ce jour qui vraisemblablement est particulier.

Un commentaire Ajoutez le votre

  1. Fred dit :

    C’est joliment rédigé ! 🙂

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