RAGBR XXXIII – 5.6°C sous le zéro

Aucun commentaire • Expédié le 27 novembre 2011 à 16:53 dans AstronomieCapharnaümMétéo

De nouveau à Rians pour une 33ème édition des RAGBR, avec repas le soir-même dans un restaurant nommé l’Esplanade à Rians (on y mange très bien, c’est pour cela que je me permet de le mentionner).

Nous sortons sur les 22h, dans un froid déjà assez prenant de -2°C. Installation sur le site où le givre s’est déjà déposé sur la végétation. Ciel clair, stable. Malheureusement, je ne pourrais pas faire de vue depuis mon télescope car les piles de la monture étaient à plat (en plus du froid qui n’arrange rien à l’affaire côté accus). Dommage, pour une fois que ce sont pas les batteries du 400D qui me lâchent…

Toutefois, quelques images sur le ciel avec deux filés, réalisés par -5.6°C environ (oscillation du thermomètre entre -5.2°C et -5.6°C), par 78% d’humidité relative.

On peut noter une couche de brouillard, assez faible, sur le village à droite (il s’agit de Ginaservis).

Le matériel, givré.

Et puis, au retour, nous passons dans le brouillard, pour nous retrouver en plusieurs endroits juste sous la couche. Etonnante situation. Il est environ 2h du matin (si vous me faites remarquer que ce n’est pas compatible avec l’heure affichée sur la station météo c’est que celle-ci est encore à l’heure d’été, vu ?).

Le long de la crête…

4 Commentaires • Expédié le 24 novembre 2011 à 15:55 dans CapharnaümMétéo

Lundi 21 Novembre. L’envie de me dégourdir les jambes est plus que jamais présente. Quand on va dans le Parc des Calanques, on se retrouve confronté-e au choix difficile mais ô combien excitant du chemin à emprunter pour le restant de l’après-midi. Faire le Mont Puget ? Se contenter de rester sur le flanc ? Au contraire aller le long d’un des deux chemins qui longent les hauteurs de Calanques ? Ou bien s’enfoncer dans les vallons des Monts de Luminy ? Tellement de choix… Et puis j’eu l’envie de faire un peu dans l’original, dans l’inédit, en allant explorer cette aiguille rocheuse qui est au Sud du Belvédère. Un peu d’aventure en somme.

Vue depuis le Col de Sugiton. Mon objectif est la pointe rocheuse qui dépasse à la croisée des deux pentes. Vue rapprochée à droite.

A gauche, vue en direction de la Calanque des Pierres Tombées. A droite, premier obstacle rocheux.

Je quitte ainsi rapidement la voie rapide qui mène à celui-ci, pour me retrouver dans les roches et quelques éboulis. J’affronte directement le Crêt de Saint-Michel. C’est pratiquement de l’escalade car je dois descendre une première paroi, en veillant à ne pas tomber. L’endroit est plus escarpé qu’il n’y parait !

Voici le crêt. C’est celui-ci que je vais affronter. A droite, l’hiver approchant à grands pas, le Soleil est déjà bas.

 

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Minecraft – Des nouvelles de Satrinia

Aucun commentaire • Expédié le 12 novembre 2011 à 22:19 dans Minecraft

Tout d’abord, je me devais de vous montrer mes premières habitations, à commencer par mon fortin, bâti au pied d’une montagne. Il s’est avéré être un très mauvais choix car très peu d’animaux dans le coin, enfermement et confinement. J’avais commencé une belle mine mais j’ai du tout abandonner.

Le voici, très mal fichu, fait un peu à l’arrache avec de la cobble bien brute, et des portes de barrières pour protéger. Le truc c’était que les monstres pouvaient quand même pénétrer par le dessus, me faisant perdre du temps.

L’entrée de la mine, bien protégée cela dit. Et une vue de mon intérieur. A chaque fois que j’y rentrais, j’avais droit à un creeper ou un zombie, car mal éclairé.

Et puis l’autre fortin, que j’ai construit au sommet de la même montagne. Mauvaise idée aussi car trop isolé, surtout quand il s’agissait de descendre en forêt chercher du bois, explorer et chasser. J’ai failli me perdre un bon nombre de fois. Cobble omni-présente, douves et trous pour tuer les monstres qui apparaissent la nuit. Depuis le sous-sol j’avais creusé une mine, en diagonale, qui m’a conduit au pied de la montagne, me procurant un passage sécurisé, dont la sortie est visible sur la troisième image.

C’est finalement dans le désert, à deux pas des forêts que je me suis établie dans ce que j’appelle depuis le Cabanon. Le voici (après avoir construit un cabane en cobble bien rustre).

Aménagements plus élaborés. Construit sur pilotis avec de l’eau en dessous me protégeant des monstres et surtout des araignées qui peuvent grimper sur les murs. Des arbres au sommet car ici les chaudes journées d’été peuvent être étouffantes. Vue sur les cultures de blé, avec des cactus en guise de protection (car les barrières en bois sont un peu coûteuses à produire).

On est pas bien là, observant le coucher du Soleil sur les montagnes de l’Ouest ?

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Les dégâts d’une micro-rafale descendante à Vaufrèges

4 Commentaires • Expédié le 6 novembre 2011 à 22:08 dans MétéoOrage

Le lendemain de la série d’orages rapides, dont un qui m’a permis d’immortaliser ce coup de foudre sur le Frioul (cf. article précédent), d’autres orages ont frappé la Cité Phocéenne, apportant son lot de pluies et de vent, assez tempétueux.

J’appris en cours de journée que le quartier de Vaufrèges (9ème arrondissement de Marseille, juste avant Luminy) a été frappé par une rafale de vent destructrice, qui a mis à terre plusieurs dizaine de pins, dont quelques uns sur des habitations, ne faisait vraisemblablement pas beaucoup de dégâts matériels, ni humains par ailleurs. Avec des amis, passionnés de météo comme moi, nous sommes allé voir ce qu’il en était. C’était de nuit, sous la pluie, donc pas évident d’apporter des conclusions. Je pensais au départ à une tornade, avis partagé par mes deux compagnons. Or, après une petite investigation plus poussée aujourd’hui au grand jour, je penche de plus en plus en faveur de ce que l’on appelle une « micro-rafale descendante ». Alors derrière ce terme technique effrayant se trouve un phénomène assez simple mais qui peut être très destructeur, et la plupart du temps confondu avec un tornade (ou mini-tornade comme disent les médias alors que ce terme est totalement incorrect). Le mécanisme est assez bien expliqué de nos jours. Dans un orage il y a des courants ascendants et des courants descendants. Parfois, dans des contextes de masses d’air à forts contrastes thermique, il peut arriver que de l’air froid descende à toute vitesse au sein du courant descendant, provoquant une violente rafale de vent qui, en touchant le sol, peut engendrer des dégâts assez considérables. Celle-ci s’étale ensuite, perd en vitesse et en vigueur.

Vaufrèges est un quartier s’étalant sur la colline éponyme, allant jusqu’au pied de la Muraille de Chine, cette formation rocheuse infranchissable, que l’on peut voir en allant vers le Col de la Gineste. Mon hypothèse est que la micro-rafale descendante à dévalé avec force les pentes de la colline, ce qui lui a donné de la puissance, et détruisant en forêt de nombreux pins. Tous sont tombés dans à peu près la même direction.

Alors voici les photos. Elles témoigneront elles-même de la violence du coup de vent. Par endroits ce sont de véritables enchevêtrements de branchages, avec plusieurs arbres les uns sur les autres. Il faut noter enfin que certains de ces pins avaient été touchés assez durement par le feu de forêt du 22 Juillet 2009 (article ici), et par l’épisode neigeux du 7 Janvier 2009 (article ici).

Le Frioul foudroyé – Orage sur la rade de Marseille

13 Commentaires • Expédié le 5 novembre 2011 à 01:34 dans MétéoOrage

Des cellules orageuses sont passées au large de la Cité Phocéenne ce 4 Novembre, en début de nuit. L’occasion pour moi de dégainer l’appareil photo pour quelques clichés.

Résultat des courses : un seul cliché exploitable. Mais quel cliché ! C’est tout simple, c’est mon premier montrant expressément un impact dont la zone de foudroiement est visible !

Je ne vous fait pas plus attendre que ça. Le voilà. Et paf, pile poil sur le Frioul. Il est tombé sur le village portuaire, éclairant les alentours de façon vraiment forte.

Mais cela peut se déguster aussi en pleine résolution.

Le Mont Puget, à Marseille – un petit dossier

5 Commentaires • Expédié le 28 octobre 2011 à 20:21 dans AstronomieMétéo

Depuis un certain temps déjà je prévois de faire un article assez détaillé sur le Mont Puget, cette montagne qui est le dernier relief Marseillais avant Cassis et le commencement de la Côte d’Azur, sur le littoral.

Mon premier contact avec Luminy s’est fait par le Mont Puget, lorsqu’en début Mai 2005, j’ai passé mon concours d’entrée à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Marseille (qui va être renommée en « Ecole Supérieure d’Arts Marseille Méditerranée », bien pompeux comme tout quoi). En effet, depuis l’entrée de l’école, mon regard fut attiré par une bien curieuse barre rocheuse ponctuée de-ci de-là par des buissons, dans le lointain. Mon oeil s’est mis à courir tout le long pour grimper sur le Mont Puget. C’était trop tard, j’étais faite. Je me suis mise immédiatement à rêver d’orages merveilleux descendant le long des pentes calcaires. Les jeux de lumière avec le Soleil et les nuages. A cette époque je ne connaissais évidemment pas le nom de cette montagne. Mais elle avait déjà commencé à avoir une emprise sur moi.

Ce n’est qu’en première année à l’ESBAM que j’ai pu connaître son nom : Mont Puget. C’était lors des classes de peinture, où nous nous exercions à peindre avec la technique désirée ce relief incontournable à Luminy.

Et puis, j’ai commencé à vouloir grimper sur ses flancs, pour atteindre son sommet. J’eu de grosses difficultés car la première fois j’ai fais ça un peu à l’aveugle. Je me suis retrouvée au pied d’une falaise infranchissable. La deuxième fois j’avais fait des erreurs de parcours. Ce n’est qu’au bout de la troisième tentative, en Mai 2007 que j’ai atteint le sommet. Ce fut absolument mémorable. La chaleur moite d’un printemps finissant, annonce d’un été caniculaire. Et puis le vent une fois là-haut, le Mistral, soufflant par rafales. J’étais tombée définitivement amoureuse du Mont Puget, sans même m’en rendre compte. Et dès lors, je n’ai cessé de l’arpenter, notamment ces deux dernières années, découvrant de nouveaux lieux, de nouvelles pistes, des panoramas inédits pour moi. Y étant allée à toutes les saisons, que ce soit en foulant une poudreuse toute fine, volant au gré du vent ; dans le brouillard le plus opaque ou bien avec une chaleur presque étouffante.

Ceci est mon histoire personnelle avec cette montagne. Car pour moi, c’est une véritable montagne. Son altitude pourtant ne donne pas le vertige, avec 564 mètres. Mais la difficulté de son ascension, les différences de conditions météorologique entre le sol et le sommet, le paysage découpé et varié qu’elle propose, font de ce qui pourrait n’être qu’une simple colline une vraie montagne. 564 mètres… La moitié grosso-modo de la Sainte Baume. Un mont dont les racines plongent dans la Mer Méditerranée.

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