Au sommet de Marseilleveyre

Ce Lundi 28 Novembre, de nouveau l’envie de me dégourdir les pattes se fait pressante, urgente. Une belle journée avait commencé. Que faire ? Aller à Luminy et emprunter une des innombrables combinaisons de sentiers de randonnée qu’offre le Sugiton ? Aller aux Goudes et aller jusqu’à Callelongue ? Ou au contraire se perdre dans le massif de Marseilleveyre. Un coup d’oeil à la carte IGN me permet de repérer un sentier, assez rapide, grimpant jusqu’au sommet de Marseilleveyre. Décision est prise pour le sommet, d’autant que ce sera ma première fois là-haut.

Il fait assez doux pour une fin Novembre, même pour Marseille. J’arrive à la fin du boulevard de la Grotte Roland, au coeur d’un vallon dirigé plein Nord, ceint de collines de part et d’autres. Ici, le Soleil ne vient plus de la journée, la rosée est encore présente en ce milieu d’après-midi. Il y fait plus frais aussi. Je parviens dans la forêt assez épaisse de ce vallon (Vallon des Aiguilles). Je part depuis presque le niveau de la mer, et mon objectif est situé à 432 mètres. Le dénivelé total de journée dépassera les 800 mètres.

Contraste vif entre les falaises immaculées de Marseilleveyre et la forêt.

Je fais une pause en surplomb de la Grotte Roland. Je suis à 150 mètres environ. La vue sur Marseille y est déjà imprenable. Je prends ensuite plus de hauteur, en sortant de la forêt et passant par de la roche nue. Cette montagne possède vraiment sa personnalité, quelque chose de différent par rapport au Mont Puget.

Zoom sur Notre-Dame de la Garde. A droite, vue depuis les derniers défilés rocheux avant le sommet.

La croix qui est située au sommet indique sa proximité. Je ne suis désormais plus très loin.

Et puis je parviens enfin à 432 mètres, sur le pic. Variations sur la croix. En bas à droite, une croix gravée dans la roche.

Reflets sur la Méditerranée.

 J’effectue un panorama complet au sommet de la montagne. De gauche à droite : le sommet du Béouveyre, l’archipel du Frioul, la ville de Marseille avec au loin la chaîne de l’Etoile et le massif du Garlaban, la Montagne Carpiagne, la Sainte Baume (très diffuse au loin), le Mont Puget, le Cap Canaille, l’île Riou et l’île Jaïre (masquée en partie).

Panorama sur le Couchant.

 

Et le Soleil d’ailleurs fini par se coucher, filtré et déformé avant son contact sur l’horizon par une importante couche d’inversion. A droite, la nuit est tombée, offrant la vision de la Lune et de Vénus.

Panorama juste après que le Soleil se soit couché, achevant une journée assez sympathique (nouvelle version, plus claire).

Je redescendrais, dans la pénombre de plus en forte, jusqu’à la nuit, en passant par le Col de Chèvre et rejoignant le Vallon des Aiguilles, qui me conduira de nouveau en forêt, où la végétation commençait à ruisseler d’une nouvelle rosée.

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