Il est temps de mettre un article sur ce blog, on va finir par se croire à Silent Hill ici.
Donc ce week-end, le 22 Octobre, avec un collègue nous sommes allés dans les environs de La Ciotat pour y faire un peu d’astro (observations, photos). Seulement le ciel n’était pas tout à fait de cet avis en nous envoyant des alto-cumulus qui sont restés toute la nuit. Toutefois, j’ai pu ramener quelques images.
Tout d’abord quelques ambiances sur le site, qui est situé à quelques kilomètres de La Ciotat et de Cassis. Nous sommes en fait derrière la Cape Canaille (l’une des plus hautes falaises maritime d’Europe). Le ciel n’y est pas excellent, ni même bon. Tout juste correct, avec cela dit une vue sur le Sud exempte de pollution lumineuse (pas de villes sur la mer…). J’escomptais tirer le portrait de la Voie Lactée au dessus de la mer, mais ce sera pour une autre fois.
Vers l’Ouest. Notez les couleurs assez ocres de la roche. A droite, vue prise vers Cassis. On voit clairement les nuages éclairés par Cassis et Marseille surtout.
Petit amusement en plaçant le 400D en parallèle, à 18mm, centré sur Jupiter. 2 minutes de pose. Par contre à droite, premier essai d’addition de plusieurs poses. Avec évidemment M31. Cette image est le fruit de l’addition de 7 vues de 2 minutes d’expositions chacune, à 400 iso. Cela permet surtout de compenser la dérive qu’il y a dans le suivi, qui ne pardonne pas à 200 mm. Je trouve le résultat plutôt honorable, compte tenu des passages nuageux, du faible nombre de poses et de la clarté du ciel. Tout traité sous Gimp.
Enfin, quelques vues vers la baie de La Ciotat. Attention les yeux ! Le rocher c’est il me semble le Bec de l’Aigle. Vous pourrez contempler à loisir les alto-cumulus de la soirée.
Voilà, j’ai terminé la construction mon nouveau cabanon, plus vaste, mieux aménagé, plus sécurisé contre les monstres aussi. Une vraie zone de plantations aussi pour y cultiver du blé. De larges baies vitrées pour contempler le paysage, mais surtout bien repérer les monstres si jamais je tente une sortie nocturne.
Donc j’ai mis une clôture, pour empêcher les monstres de se présenter devant moi de jour, et aussi pour protéger les cultures, très fragiles (si on marche sur un cube de terre labourée ou plantée, faut tout recommencer). Noter que ma construction est juchée sur des pilotis, au dessus d’un plan d’eau, rendant à priori mon cabanon imprenable. A droite, vue sur les lignes de blé qui sont en train de pousser doucement sous le Soleil. A noter sur la toit de mon cabanon une petite fantaisie : j’y ai fait pousser des arbres. Cela assurer un couvert végétal qui n’a pas d’autre utilité que de s’abriter de la pluie (à vérifier, cela fait des semaines qu’il n’est pas tombé une goutte de pluie). Et puis cela me permet d’avoir une réserve d’arbres rapidement accessibles pour avoir du bois.
Les aménagements intérieurs. C’est spacieux, lumineux, douillet quoi. Vue depuis le toit-terrasse-bosquet à droite.
A part ça, j’ai pu me fabriquer une boussole et une carte. Avec ça j’espère ne pas me perdre lors des prochaines campagnes d’explorations.
Voilà, sous la pression la motivation d’un ami qui s’était mis à Minecraft depuis quelques temps, j’ai décidé de m’y mettre à mon tour. Cela fait environ 3 semaines.
Alors c’est un jeu vidéo vraiment particulier. Il n’y a pas vraiment de quêtes, ni d’achèvements, ni même de finale. Le but dans ce jeu est de vivre. Enfin tout d’abord de survivre. Bon, ceux qui connaissent le jeu, peuvent sauter quelques lignes.
Il y a deux modes de jeu : le mode créatif et le mode survie. J’ai fait deux mondes : un dans lequel je joue en créatif, et un autre en survie. Le créatif est intéressant pour se faire avec le jeu, nous avons des ressources illimités, le pouvoir de voler, une certaine invicibilité, etc. Bref, c’est un peu comme si le jeu était totalement déverrouillé, nous permettant d’y faire ce que l’on veut, notamment des structures qui sont juste limitées par les capacités de création du joueur.
Mais le mode survie est nettement plus passionnant. Pourquoi ? Parce que nous arrivons dans un monde hostile, où tout est à créer. Nous n’avons rien au départ, juste les mains pour commencer à récolter du bois. Puis on peut se faire un atelier pour concevoir soit une épée, une hache, une pioche, etc. La nuit tombe aussi vite que dans le mode créatif. Sauf que nous sommes loin d’être invincibles. La nuit c’est le monde des ténèbres, qui est arpenté de monstres tous plus vicieux les uns que les autres. Il faut trouver refuge, de préférence dans un creux de falaise, que l’on aura pris soin de creuser pour s’y aménager son premier petit nid douillet. Et les jours se succèdent, rapidement. Minerai de charbon, bois, torches, four, coffre, portes, pioches, épées, armures, etc. Un grand nombre d’objets indispensable à une bonne survie.
Mon monde en mode survie se nomme « Satrinia », en référence à cette Lune terrestre que j’avais imaginé gravitant autour de Saturnia, dans un système solaire fictif localisé autour d’une étoile à quelques 170 années-lumières de la Terre. Bref, je m’égare, je m’égare aux morilles. Minecraft donc. J’avais suivi très attentivement les tutoriels de Fanta, sur Youtube, qui sont tout simplement EXCELLENTISSIMES : C’EST ICI !!!
Donc, retour sur Satrinia. Je documenterais plus tard mon premier point de chute avec le fort que j’avais établi au pied d’une montagne et partir duquel j’avais creusé une mine dans son intégralité. Mais ça a été une perte de temps. J’ai donc décidé de déménager au sommet de cette montagne pour y construire un nouveau fort, plus spacieux, et protégé des monstres. Seul hic, un cruel défaut de ressources naturelles. J’ai donc fait un tunnel de minage qui descendait au coeur de la montagne, jusqu’à déboucher sur son flanc, en forêt. Ce qui s’est avéré être un bon plan ne le fut pas à la longue. Descendre, faire un peu de forêt pour chasser, en évitant de se paumer !!! Et puis revenir avant que la nuit ne tombe, assez long. C’est ainsi que me vint en tête l’idée de me faire un cabanon, dans la zone sablonneuse de mon monde, à quelques encablures de ma montagne. Pour le moment il est assez fruste mais je compte bien construire quelque chose de meilleur, notamment depuis la découverte d’un gigantesque réseau de grottes et de cavernes vers ce que je prend comme étant le Sud.
Donc place aux images, avec quelques captures d’écran du jeu, montrant le Cabanon, et puis aussi un champignon géant que j’ai aménagé (si jamais je me fais démolir mon cabanon par un Creeper par exemple, monstres ayant la fâcheuse habitude de chercher à vous faire un câlin et qui explosent à votre contact, très marrant).
La maison-champignon à gauche, le Cabanon à droite (même s’il est en pierre, faut parer aux zombies qui s’enflamment le jour venu). A droite, mon -confortable n’est-ce pas ?- intérieur. Une échelle pour aller sur le toit-terrasse. Le lit, élément crucial, qui vous permet d’une part de ne pas avoir à attendre que la nuit passe, et d’autre part qui permet de fixer un point de « spawn » ; si jamais on meurt, on réapparaît au dernier endroit où nous avons dormi.
Vue depuis la terrasse. A droite, deux Endermen rencontrés lors de l’exploration de cet immense réseau de cavités. Assez inoffensifs au demeurant, si vous vous amusez à les trouver du regard, ils vous regardent aussi, et au bout d’un petit temps, s’ils vous fixent trop, ils vous téléportent dans un autre lieu de votre monde, totalement dépouillé de vos affaires. Un coup à devoir tout recommencer si vous n’arrivez plus à retrouver votre base.
Enfin ! De la lave ! Cela veut dire que la bedrock n’est plus très loin, avec à la clé des gisements de redstone, d’or et de diamants. Eléments importants qui permettent pas mal de choses.
Je tenterai de faire un point régulier sur l’évolution ma vie sur Satrinia.
Je termine sur cette vue faite sur Les Mondes Obscurs, mon monde en mode créatif. J’avais entamé la construction d’une église, désormais terminée. Je ferais une nouvelle capture plus tard. La beauté du pixel.
Dans la nuit du 1er au 2 Octobre s’est déroulé la 33ème édition de nos Rencontres Astro / Gastro en Bouches-du-Rhône, qui se déroule en fait dans le Var (mais au départ nous pensions que les BDR pouvaient suffire, et bien non, satanée pollution lumineuse). Quoiqu’il en soit, rendez-vous est donné à Rians, notre site habituel.
Cette fois-ci, j’ai fait une assez bonne récolte d’images, et notamment un peu de documentation de la rencontre.
A gauche le 200 mm de Nicolas (dont on voit la tête à droite). Ensuite, le 300 mm « pop-up » de Gérôme, avec l’habit noir fait maison pour l’isoler des reflets parasites. Et puis le 300 mm aussi, de Vincent.
Le 400 mm de Michel attends patiemment la nuit. Tandis que mon matériel attends lui aussi tranquillement.
Photo d’ensemble.
Les tables sont mises, on peut manger. Au menu : quiche, saucisses grillées, accompagné de bière bien fraîche, et au dessert une tropézienne qui est bien passée.
La Lune est là mais ne restera pas très longtemps
Deux images en retard, en provenance de la 32ème édition de nos rencontres astro, qui s’est déroulé à Rians, notre site traditionnel désormais, le 28 Août dernier.
La première image montre la galaxie d’Andromède M31. A 200 mm, 10 minutes d’exposition à 400 iso, f/6.3. Le tout monté en parallèle sur mon télescope. Encore des défauts dans le suivi. C’est assez pénible. Et puis la netteté ce n’est pas encore ça. Toutefois la galaxie est bien visible, j’ai éviter de trop cramer le coeur, et l’on voit deux bandes sombres et quelques faibles nébulosités dans les bras.
Et puis la petite fierté de la soirée avec la nébuleuse North America. Même réglages qu’au dessus, hormis le temps de pose légèrement plus élevé, de l’ordre de 10 minutes 30. Il va vraiment falloir que je révise ma monture équatoriale qui ne fait pas un travail impeccable.
Une sortie en cette après-midi du 20 Septembre, dans le Parc Naturel des Calanques. J’étais venu accompagnée de ma mère qui est venue passer une semaine dans la région. Un moment un peu spécial, pour elle qui n’avait jamais vu les Calanques, et moi qui n’aurait jamais imaginer arpenter ces lieux splendides en sa compagnie.
Quelques images. Nous sommes allés sur le flanc du Mont Puget, exposé côté Sud.
Les pins d’Aleps, toujours en perpétuel affront, face à la mer.
Et puis, le Soleil se couche. Juste sur Marseilleveyre.
Les Alpilles sont clairement visibles. Mais ce n’est rien comparé à la vision du Mont Canigou, qui n’est pas nécessairement visible lorsque le Soleil se couche dessus.
La visibilité ce soir là est excellente, allant bien au delà de la Côte Bleue. On peut distinguer le littoral du Langudoc !
Et pour finir, deux images du crépuscule volcanique qui s’est manifesté. Notez les teintes assez particulières.