Jeudi 5 Août
5ème jour de la rencontre à Saint Geniez de Bertrand.
Journée assez chargée dans la mesure où nous sommes allés visiter l’Aven Armand, situé en Lozère et qui est une grotte naturelle gigantesque, avec d’immenses concrétions. Vous le verrez sur les images.
Tout d’abord, passage obligé par les gorges du Tarn et du haut plateau Lozérien du SO.
Et nous nous sommes enfoncés à plusieurs dizaines de mètres sous le sol pour découvrir la cavité de l’Aven Armand. Images.
Trois panoramas façon « 10 mm ».
Je signale pour finir que faire ces images sans trépied c’est pas évident et qu’il a fallut monter dans les ISO pour avoir quelque chose correct.
Pour terminer avec la grotte, deux images plus spéciales car il s’agit d’images stéréoscopiques « yeux croisés ». Exercice assez délicat qui consiste à loucher pour réunir la paire d’image en une seule image et obtenir le relief. Entraînez vous sur les vignettes d’abord.
Retour sur le plateau Lauzérien.
Avant de se retrouver sur un superbe point de vue donnant sur Millau et sa vallée. Petite HDR.
Panorama plus large sur la vallée.
Panorama assez gigantesque, constitué de 12 vues à 50 mm, sur l’horizon, de façon à bien montrer les éléments constitutifs du paysage. Attention c’est lourd ! 1.4 Mo pour la médium résolution.
Version haute-résolution (19702 x 1171 px, 5.8 Mo)
Nous allons sur un second point de vue, plus au Sud, dans les rayons déclinants de cette journée. A droite (et de gauche à droite) : Guillaume, Frederic, Guillame (un autre), Laurent (Laurent15), Musimon, Clément.
Du HDR. Attention, le traitement peut choquer les âmes sensibles. A droite, s’il n’y avait pas cette végétation, je me serais crue sur Mars. Dommage…
Tentons de débusquer le Laurent15 de derrière un buisson !
Le soir, nous faisons un déplacement vers un superbe point de vue sur le viaduc (je vous avais bien dit que vous alliez en bouffer du viaduc).
Trois dernières images qui achèvent cette superbe journée. Lightpainting en l’honneur de mon site sur fond galactique, et vue sur l’énorme quantité de lumière gaspillée pour l’éclairage du viaduc. Je vous laisse juge, surtout quand on nous demande d’éteindre la veilleuse de téléviseur (par exemple). A droite toute enfin, l’addition de 5 images de 30 s à 1600 iso, superposées de façon à faire une monture équatoriale artificielle. Le gain en signal est conséquent ! Par contre, merci l’autoroute qui passe à proximité pour le show lumière.
Mardi 2 Août
De nouveau du côté de Roquefort, non pas pour aller goûter quelque fromages, mais pour aller se balader sur un sentier dans la petite montagne qui abrite les fameuses caves. Cette montagne constitue le dernier morceau du plateau du Larzac côté Sud.
Vues depuis là-haut. Vers le Sud pour l’image de gauche, vers le SE pour celle de droite.
Rencontre avec un mante religieuse. A droite, vue en direction du Nord.
Au retour dans le village de Roquefort, on se repose, boit un coup d’eau, et on photographie un chat qui passait par là. C’était l’instant « people ». Avec Simon, Stéphane, Roger et Guillaume qui observe la scène.
Nous faisons un détour sur le chemin du retour pour aller voir un dolmen qui est là depuis des temps immémoriaux. A droite, petite vue en contre-plongée de Raphaël, Guillaume et Flieg alias Vincent.
Le soir, avec les quelques photographes de la rencontre, nous partons faire des clichés au dessus d’une autoroute. Tandis que la plupart évitent de cramer les lumières des automobile, je préfère surexposer de façon à avoir une bon filé d’étoiles. A droite, Voie Lactée obtenue sans suivi, à 18 mm, 1600 iso, 1 minute de pose.
Un lighpainting pour célébrer la 19ème rencontre d’IC (en chiffres romains). Derrière, sur le pont qui passe au dessus de l’autoroute, les autres photographes qui font des poses.
Déplacement vers un point de vue pour avoir Millau et son viaduc, qui sera bien souvent notre cible au long du séjour. La route que l’on voit sur l’image de droite, en bas à gauche, est celle par laquelle je suis arrivée lors de mon Marseille-Bergerac, lors de mon étape « Le Vigan-Millau ».
Et en couleurs normales !!! Donc n’ayez crainte. Pas d’IR, juste mon objectif à zoom, le Bestiau derrière et hop.
Donc ces quelques nuages éclairés sur silhouette montagneuse annoncent une Lune dont le lever est imminent.
Effectivement, la Lune ne tarde pas à se montrer.
Le Mont Puget semble parvenir à la retenir.
Mais la Lune est victorieuse, comme toujours, et peut à présent briller de tout ses feux au dessus du Mont Puget.
En 2008, j’étais sortie dans le Parc Naturel des Calanques du Sugiton pour faire quelques prises de vues avec mon bridge, alors que la Pleine Lune était présente, et basse.
L’envie de reproduire cette sortie, mais avec mon 400D ne tarda pas à faire jour, et donc cette nuit je suis allée au parc, direction le Belvédère alors que la Lune éclaire de sa lueur argentée le paysage et la mer. Il faisait très bon du point de vue des températures. Tellement bon que… Enfin bon, vous allez voir !
La Voie Lactée à gauche est discernable, de même que la constellation du Scorpion. Image de droite, la Lune et le Mont Puget.
Arrivée en vue du Belvédère à droite et vue sur la Mer Méditerranée. Toujours le Mont Puget sur l’image de droite.
Arbre solitaire en contre-jour (ou nuit, ou je sais pas). Le Belvédère évidemment bien reconnaissable par ses roches et ses barrières métalliques.
Jupiter se lève au dessus de la Grande Candelle, tandis qu’au loin brillent les lumières de la Seyne sur Mer. Vue plus large à droite.
Close-up sur la Côte Bleue. Voie Lactée sur l’image de droite.
Vue plus détaillé sur La Seyne-Sur-Mer, qui est située dans le Var. En fait, il s’agit plutôt de Six-Fours-les-Plages, car La Seyne est située de l’autre côté du cap.
Assemblage panoramique de 3 images verticales pour produire un grand champs sur les Calanques du Sugiton.
Deux vues avec la Terre entourée des Anneaux.
Cela commence toujours de la même façon : tout d’abord une rumeur à l’Est. Serait-ce nos yeux qui nous jouent des tours ? Seraient-ce des jeux de contrastes sur les couches de brumes ? L’aurore n’est pas encore arrivée, et déjà la rumeur se fait de plus en plus présente.
Puis les prises de vue de l’appareil photo confirment la rumeur qui devient réalité tangible. Et puis les choses semblent s’emballer. Il fait toujours nuit, et les nuages noctulescents sont déjà là !
A partir de là, tout peut être possible. Vont-ils provoquer une véritable éruption de filaments électriques ? Vont-il s’estomper trop vite ? Vont-il irradier à l’horizon ?
La réponse ne tarde pas à se faire connaître. Dans l’aube naissante, les voiles gagnent en intensité. Et ils se parent de subtiles dentelles.
Le spectacle au dessus des tours de verre et d’acier est sublime. Je prend un panorama à haute-résolution sur les voiles diaphanes.
Le noeud du spectacle se déroule à ce moment là. Cet instant où la lumière solaire illumine avec force les nuages noctulescents, et que l’aube n’est pas encore trop insistante.
Mais cette dernière arrive, inéluctablement.
Des draperies déchaînées résistent encore. Je reste comme hypnotisé par elles.
Oui, il est temps de rentrer. Les NLC tirent leur révérence au dessus du centre urbain.
3h du matin. Si au moins ce métro pouvait être ouvert à cette heure-ci ! Mais non, il faut que je marche, durant 3 kilomètres afin de parvenir au point de vue Ultime. L’endroit où j’espère obtenir LE cliché. Je crois prendre un raccourci, mais en fait il me fait perdre du terrain. Je parviens toutefois à l’Erasmusbrug. Je jette un oeil en direction de l’Est, là où tout doit basculer. Et le contact est brutal. Entre les tours de béton, d’acier et de verre, des ondes diaphanes, aux lueurs électriques. ILS sont là. Les NLC…
Je m’immobilise un temps sur l’Erasmusbrug. Je prend ce panorama que j’aurais voulu prendre l’an passé, tant qu’il était encore temps. Le Willemsbrug est visible, enjambant la Maas. Et au dessus, l’objet de tous mes désirs…
Je gagne une structure située un peu au dessus du quai situé à l’Est de l’Erasmusbrug. Vision insolite d’une ville ultra-moderne surmontée de nuages surréels.
Les anges qui m’avaient enivrés l’an passé sont là de nouveau, à tisser la toile céleste. Je peine à en croire mes yeux.
Un tout petit peu plus tard. La structure semble comme immuable, suspendue dans le temps et le vide presque spatial de la mésosphère.
Pour la tour de droite, c’est sans doute un spectacle inédit car elle s’est érigée sur le sol de la ville en quelques années. Je me souviens encore des grues qui s’élevaient en cet endroit l’an dernier.
Et puis l’aube devient de plus en plus insistante. Je le sais, cela conduira à la disparition progressive de ces nuages noctulescents.
Des voiles résistent encore en direction de ce pont métallique.
Une dernière série de clichés pour composer le dernier panoramique de cette folle fin de nuit.
Sur le chemin du retour, je me pose la question si je n’ai pas finalement rêvé tout ça.
Les NLC, ou le rêve éveillé…