Programme chargé en cette fin de journée du 17 Août.
En effet je suis d’abord allée explorer un égout pluvial, dont l’entrée se situe à fleur de la mer. Exploration toute préliminaire qui consistait à voir sur quelle distance s’étire la galerie.
Voilà où je suis arrivée. A environ 60 mètres de l’entrée. Le plafond est bas, à environ 1.5 m, donc il faut marcher voûté. Je n’irais pas plus loin car derrière la petite grille des débris se sont amoncelés, faisant barrage et élevant le niveau de l’eau à l’arrière. Il faudra donc s’équiper de bottes. Sur le chemin du retour je fais un peu de lumière.
Un petit embranchement qui mène juste à deux collecteurs.
En direction de l’entrée. Le plafond devient de plus en plus bas. Et la nature de la galerie change passant du béton lissé à de la pierre.
Ce 15 Août, avec des amis, nous étions allé sur l’Archipel du Frioul. Groupe d’îles au large de Marseille. S’y baigner était assez obligatoire et cela permet d’être tranquilles surtout !
Là où nous étions, c’était l’île Pomègues. La plus grande de l’archipel. Reliée par une digue à l’île Ratonneau.
Paysages.
La tour de Pomèguet, un ancien fort militaire à gauche, et à droite, vue vers le Sémaphore de l’île (qui n’est plus en service).
Après nous être baignés dans une eau remarquablement bonne et transparente, le Soleil s’apprête à présent à se coucher.
Nous occupons une petite calanque, avec un coin de rocher dénué de végétation. Petite ambiance de « canyon ».
Et le Soleil se couche tout à fait.
Et laisse place à une ambiance crépusculaire magique.
Cette nuit, je suis sortie avec un groupe d’explorateurs (un marseillais et des parisiens qui font un voyage au travers de la France).
Petite mise en bouche fut faîte lors de la visite du toit d’un bâtiment donnant sur la Canebière.
Ensuite, nous voulions rendre visite à un bâtiment mais cela ne fut pas possible. Nous nous sommes « rabattus » sur un immeuble situé à proximité de la gare Saint Charles. Une vue imprenable sur toute la Cité Phocéenne nous y attendais. La présence d’une Lune largement gibbeuse permettait d’éclairer la scène.
Notez à droite le massif de Saint Cyr.
Deux bâtiments imposants : la Gare Saint Charles, et la Tour CMA-CGM de Zaha Hadid. Notez sur cette image, tout au fond à gauche, contre l’Estaque, le tunnel du Rove.
Et le dernier jour, celui du départ.
Des pluies continues se sont abattues une bonne partie de la nuit, jusqu’en milieu de matinée. Au lever du jour, de nombreux stratus ont envahit les vallées, à tous les étages.
La Meije toujours masquée par les nuages. Je ne verrais pas son sommet. A droite, vue depuis l’intérieur du véhicule, sous la pluie, qui ne nous lâchera pas jusqu’à Gap. Nous prendrons ensuite le train pour revenir à Marseille.
Fin de la rencontre. Toujours de très bon instants partagés avec des amis, d’autres fous de météorologie comme moi, de photographie, et même d’astronomie pour certains. Les repas animés le soir, les soirées interminables, les balades le lendemain.
Rendez-vous est déjà pris cet hiver pour la 22ème.
Pas de commentaires ?
Je sais c’est déstabilisant. En gros nous sommes allés sur un bout de montagne en face, de l’autre côté de la vallée de l’Arvan. Ciel très encombré mais quelques trouées laissant passer des rayons de Soleil. Je me suis bien amusée dans les pâturages. Quelques gouttes en fin de balade nous ont permis d’admirer un bout d’arc-en-ciel.
Un moral moindre ce jour là, car c’était le dernier jour et que le lendemain, il fallait songer à rentrer…
Une partie de l’après-midi en Haute-Maurienne pour aller visiter les ultimes villages avant le fond de vallée. Le ciel nous aura gratifié d’une belle instabilité orageuse typiquement montagnarde, c’est-à-dire d’évolution rapide.
En plein coeur du Parc National de la Vanoise, nous nous rendons à Bessans. Village que j’ai trouvé trop touristique, bien qu’il ait conservé un certain « cachet » comme on dit. A droite toute, vue de l’intérieure de l’église. Assez austère, simple, mais efficace.
L’église vue de l’extérieur. Ah, ces maisons basses. J’imagine en plein hiver, les couche de neige les recouvrant d’une bonne épaisseur. Quel magnifique spectacle cela doit être !
Mais le ciel ne tarde pas à se faire remarquer. A l’ouest une base de courant ascendants se forme, profitant de la vallée. Des rayons de Soleil percent toutefois.
Nous allons jusqu’à Bonneval-sur-Arc. Le ciel devient vraiment menaçant. Notez sur la droite le rideau de précipitation qui fait comme une voile dans la vallée, ainsi que les courants ascendants à l’avant (nuages déchiquetés s’accrochant sur la montagne).
Vue plus rapprochée sur le rideau de pluie. Nous irons en aval pour nous stationner près d’une station météo située à Lanslevillard.
Après ce premier orage, des stratus s’accrochent aux reliefs. Formation nuageuse obligatoire lors de ce type de temps. Panoramique à droite vers le fond de la vallée et les précipitations que nous venons d’essuyer. Le retour se fera sous d’autres foyers orageux, assez faibles. Mais quelle ambiance !