Exploration d’un tunnel et mer de nuages au sommet du Mont Puget

Programme chargé en cette fin de journée du 17 Août.

En effet je suis d’abord allée explorer un égout pluvial, dont l’entrée se situe à fleur de la mer. Exploration toute préliminaire qui consistait à voir sur quelle distance s’étire la galerie.

Voilà où je suis arrivée. A environ 60 mètres de l’entrée. Le plafond est bas, à environ 1.5 m, donc il faut marcher voûté. Je n’irais pas plus loin car derrière la petite grille des débris se sont amoncelés, faisant barrage et élevant le niveau de l’eau à l’arrière. Il faudra donc s’équiper de bottes. Sur le chemin du retour je fais un peu de lumière.

Un petit embranchement qui mène juste à deux collecteurs.

En direction de l’entrée. Le plafond devient de plus en plus bas. Et la nature de la galerie change passant du béton lissé à de la pierre.

En sortant, je jette un oeil en direction du massif de Marseilleveyre, qui est recouvert en partie par des nuages bas, provenant d’une entrée maritime. Je l’avais aperçu avant la descente. Cela a évolué et forme à présent une véritable cascade nuageuse.

Je ne met pas longtemps à ruminer un plan : partir à Luminy, sur le Mont Puget, pour pouvoir admirer ceci depuis le dessus. J’arriverai là-bas au crépuscule. Et le spectacle est au rendez-vous !

Je suis encore sous les nuées. Il fait humide, très humide.

Et je finis par passer au dessus ! Un déferlement de nuages en direction de Marseille s’effectue.

Une pose plus longue montre bien le sens de déplacement de ces nuages. Ceux-ci toutefois ne parviennent pas à aller plus loin que Luminy, rencontrant sans doute un air plus sec.

Je réalises quelques expositions plus longue, alors que la nuit commence bien. A droite, on peut voir la Voie Lactée, sur la partie gauche de l’image, tandis qu’un avion passe sur la partie droite.

Vers la fin, il ne reste plus grand chose des nuages. Ceux-ci se dissipant au fur et à mesure. Il est temps pour moi de rentrer, assez éprouvée par cette journée, non pas tant physiquement mais surtout parce que j’ai eut vraiment chaud !

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