Ce jour-ci, après avoir assisté à une conférence magistrale sur les orages, leurs conditions de formations et d’évolution en pays alpin, moi et quelques autres personnes nous grimpions au sommet du Mont Charvin.
Départ au lieu dit Le Villard, dans le village de Saint Jean d’Arves, à 1515 mètres précisément. Le panneau indique 2h de randonnée. Le sommet se situe lui à 2207 mètres. Soit un dénivelé total de 1384 mètres (montée et descente).
Le Villard est visible en bas à gauche. Nous traversons d’abord un bout de prairie avant de nous enfoncer en forêt. Nous prenons assez rapidement de la hauteur.
A l’entrée de la forêt je tombe sur un dôme de branchettes qui constitue en fait une cité de fourmis rousses. Je n’en n’avais jamais vu de tels. J’en compterais une bonne dizaine le long du sentier forestier, de taille assez variable. A droite, nous sommes sortis de la forêt pour retrouver les alpages.
Panoramique sur la vallée de l’Arvan. L’atmosphère brumeuse porte bien les rais de Soleil de cette fin de journée.
Vue rapprochée sur les rais.
Grand angle logiciel sur un vallon qui descend tout au long de la montagne. Vertigineux !
Alors ce jour-ci nous étions un petit groupe à se rendre en Italie, près de la frontière. Nous avons visité la petite ville de Susa. Agréable balade, sous un ciel menaçant qui finira par libérer quelques gouttes.
Au retour, en passant par le col du Mont Cenis, nous bénéficions d’un ciel plus clair. La montée se fera dans les stratus, avant de soudainement en sortir pour aboutir dans une zone dégagée. Voyez plutôt sur la photo, dans la vallée, le nuage forme comme un mur.
Une belle lumière se manifeste sur les hôtels délabrés de l’ancienne station qui devait être en activité ici. De l’urbex en perspective… A droite, le Soleil se reflète dans le lac du Mont Cenis.
Panoramique sur le lac avec un superbe cumulo-nimbus qui s’est développé côté italien.
Le soir, du côté du gîte, nous sommes quelques uns à faire des poses sur le ciel nocturne. Notez la Voie Lactée bien visible. Ce ne sont que des filés d’étoiles étant donné que je n’avais pas ma monture équatoriale.
Ce jour là je suis partie en solo gravir une partie du Mont Charvin, pour me retrouver à environ 1850 mètres d’altitude, le gîte étant à 1600 m. Une marche au travers des frondaisons dans les alpages. Le Soleil bien haut. Le ciel superbement bien dégagé. Le panorama complet sur la Vallée de l’Arvan. Une magnifique escapade.
Deux vues en infrarouge sur la vallée, et à droite le Mont Charvin.
Et un panorama donc sur la vallée. Avec à gauche les Aiguilles d’Arves, le Pic de l’Etendard au centre, recouverte de neige et de son glacier et à droite le col de la Croix de Fer.
Deuxième jour. Nous filons rendre visite au col de la Croix de Fer. Comme je ne sais pas trop quoi dire, je laisse les images causer.
Alors voilà, pour la 4ème fois, je participe à une rencontre nationale d’Infoclimat. Cette fois-ci, nous sommes à Saint Jean d’Arves, dans la Savoie.
Tout d’abord avant de prendre le train pour Briançon, une vue sur Marseille depuis l’esplanade de la gare Saint Charles.
Arrivée en fin d’après-midi à Briançon, après être passé par Gap. Des orages -faibles toutefois- nous ont accueil dans cette ville du nord des Hautes-Alpes.
Et puis une amie passe nous prendre en voiture et c’est parti pour une longue route nous faisant passer au Col du Lautaret puis celui du Galibier. Quelques vues le long de la route montant au col.
Zoom sur les pentes de cette montagne célèbre : La Meije. Sensation hivernale. Euh att-
A droite nous entrons dans la couche nuageuse en arrivant à proximité du col du Galibier, qui est évidemment plongé dans le brouillard.
Tentez de trouver le triangle jaune caché parmi les autres autocollants.
Au programme : mer de nuages, mer de brumes et nuages orageux vus de loin.
Ce jour là j’avais rendez-vous avec une petite mer de nuages au sommet du Mont Puget, à la faveur d’entrées maritimes, somme toute assez limitées. Elles n’ont pas tenu bien longtemps, mais j’ai pu arriver à temps pour la voir à son paroxysme.
Tenter de parvenir au sommet du Mont Puget, une journée d’été, aussi chaude mais surtout aussi humide relève d’un combat permanent avec la sueur, l’essoufflement, le Soleil. Toutefois de l’air maritime s’infiltre et donne une sensation plus fraîche, notamment en soufflant sur la peau désormais humide.
C’est donc assez éprouvée que je parviens au sommet, en étant passée par le chemin qui s’introduit entre deux falaises. La mer de nuages provoquée par l’entrée maritime est assez importante au moment où j’arrive.
Sur le panoramique on voit clairement que la mer de nuage régresse déjà. Par contre, une belle mer de brume reste visible.
Sur les Alpes de Haute-Provence se forment des nuages d’orage très esthétique. Je m’empresse de les immortaliser.
Désormais, il ne reste presque plus rien, hormis quelques fragments coincés contre Marseilleveyre, à droite.