Ce 15 Août, avec des amis, nous étions allé sur l’Archipel du Frioul. Groupe d’îles au large de Marseille. S’y baigner était assez obligatoire et cela permet d’être tranquilles surtout !
Là où nous étions, c’était l’île Pomègues. La plus grande de l’archipel. Reliée par une digue à l’île Ratonneau.
Paysages.
La tour de Pomèguet, un ancien fort militaire à gauche, et à droite, vue vers le Sémaphore de l’île (qui n’est plus en service).
Après nous être baignés dans une eau remarquablement bonne et transparente, le Soleil s’apprête à présent à se coucher.
Nous occupons une petite calanque, avec un coin de rocher dénué de végétation. Petite ambiance de « canyon ».
Et le Soleil se couche tout à fait.
Et laisse place à une ambiance crépusculaire magique.
Cette nuit, je suis sortie avec un groupe d’explorateurs (un marseillais et des parisiens qui font un voyage au travers de la France).
Petite mise en bouche fut faîte lors de la visite du toit d’un bâtiment donnant sur la Canebière.
Ensuite, nous voulions rendre visite à un bâtiment mais cela ne fut pas possible. Nous nous sommes « rabattus » sur un immeuble situé à proximité de la gare Saint Charles. Une vue imprenable sur toute la Cité Phocéenne nous y attendais. La présence d’une Lune largement gibbeuse permettait d’éclairer la scène.
Notez à droite le massif de Saint Cyr.
Deux bâtiments imposants : la Gare Saint Charles, et la Tour CMA-CGM de Zaha Hadid. Notez sur cette image, tout au fond à gauche, contre l’Estaque, le tunnel du Rove.
Et le dernier jour, celui du départ.
Des pluies continues se sont abattues une bonne partie de la nuit, jusqu’en milieu de matinée. Au lever du jour, de nombreux stratus ont envahit les vallées, à tous les étages.
La Meije toujours masquée par les nuages. Je ne verrais pas son sommet. A droite, vue depuis l’intérieur du véhicule, sous la pluie, qui ne nous lâchera pas jusqu’à Gap. Nous prendrons ensuite le train pour revenir à Marseille.
Fin de la rencontre. Toujours de très bon instants partagés avec des amis, d’autres fous de météorologie comme moi, de photographie, et même d’astronomie pour certains. Les repas animés le soir, les soirées interminables, les balades le lendemain.
Rendez-vous est déjà pris cet hiver pour la 22ème.
Pas de commentaires ?
Je sais c’est déstabilisant. En gros nous sommes allés sur un bout de montagne en face, de l’autre côté de la vallée de l’Arvan. Ciel très encombré mais quelques trouées laissant passer des rayons de Soleil. Je me suis bien amusée dans les pâturages. Quelques gouttes en fin de balade nous ont permis d’admirer un bout d’arc-en-ciel.
Un moral moindre ce jour là, car c’était le dernier jour et que le lendemain, il fallait songer à rentrer…
Une partie de l’après-midi en Haute-Maurienne pour aller visiter les ultimes villages avant le fond de vallée. Le ciel nous aura gratifié d’une belle instabilité orageuse typiquement montagnarde, c’est-à-dire d’évolution rapide.
En plein coeur du Parc National de la Vanoise, nous nous rendons à Bessans. Village que j’ai trouvé trop touristique, bien qu’il ait conservé un certain « cachet » comme on dit. A droite toute, vue de l’intérieure de l’église. Assez austère, simple, mais efficace.
L’église vue de l’extérieur. Ah, ces maisons basses. J’imagine en plein hiver, les couche de neige les recouvrant d’une bonne épaisseur. Quel magnifique spectacle cela doit être !
Mais le ciel ne tarde pas à se faire remarquer. A l’ouest une base de courant ascendants se forme, profitant de la vallée. Des rayons de Soleil percent toutefois.
Nous allons jusqu’à Bonneval-sur-Arc. Le ciel devient vraiment menaçant. Notez sur la droite le rideau de précipitation qui fait comme une voile dans la vallée, ainsi que les courants ascendants à l’avant (nuages déchiquetés s’accrochant sur la montagne).
Vue plus rapprochée sur le rideau de pluie. Nous irons en aval pour nous stationner près d’une station météo située à Lanslevillard.
Après ce premier orage, des stratus s’accrochent aux reliefs. Formation nuageuse obligatoire lors de ce type de temps. Panoramique à droite vers le fond de la vallée et les précipitations que nous venons d’essuyer. Le retour se fera sous d’autres foyers orageux, assez faibles. Mais quelle ambiance !
Ce jour-ci, après avoir assisté à une conférence magistrale sur les orages, leurs conditions de formations et d’évolution en pays alpin, moi et quelques autres personnes nous grimpions au sommet du Mont Charvin.
Départ au lieu dit Le Villard, dans le village de Saint Jean d’Arves, à 1515 mètres précisément. Le panneau indique 2h de randonnée. Le sommet se situe lui à 2207 mètres. Soit un dénivelé total de 1384 mètres (montée et descente).
Le Villard est visible en bas à gauche. Nous traversons d’abord un bout de prairie avant de nous enfoncer en forêt. Nous prenons assez rapidement de la hauteur.
A l’entrée de la forêt je tombe sur un dôme de branchettes qui constitue en fait une cité de fourmis rousses. Je n’en n’avais jamais vu de tels. J’en compterais une bonne dizaine le long du sentier forestier, de taille assez variable. A droite, nous sommes sortis de la forêt pour retrouver les alpages.
Panoramique sur la vallée de l’Arvan. L’atmosphère brumeuse porte bien les rais de Soleil de cette fin de journée.
Vue rapprochée sur les rais.
Grand angle logiciel sur un vallon qui descend tout au long de la montagne. Vertigineux !