J’ai allumé de l’encens aujourd’hui, et j’ai été assez fascinée par la fumée que cela émet. Je l’ai placé au Soleil de façon à pouvoir en photographier les volutes. Photos en mode macro, à 200 mm.
Un fond d’écran, réalisé entièrement sous Blender et Gimp. Pris depuis l’espace avec un objectif ultra-grand angle.
Je rajoute une seconde vue, faite avec Blender (la Terre), mais dont le plus gros du travail a été fait sous Gimp (le reste). C’est quasiment du matte-painting. Une vue qui montre les Anneaux de l’intérieur, avec les blocs rocheux et les poussières, à perte de vue. Peut également marcher en fond d’écran.
Je pratique de la macro depuis quelques temps, mais sans jamais vraiment en poster ici car les photos ne le méritaient pas. Plusieurs méthodes que j’utilise, notamment pour mes fourmis : le zoom 18-200 placé à 200 mm, en focus minimum, ou bien objectif retourné (c’est à dire qu’on le démonte pour le placer à l’envers sur le boîtier). Cela permet d’avoir un zoom plus important. L’inconvénient est de pouvoir réaliser de bons clichés, notamment quand la profondeur de champs est faible.
Toutefois j’ai trouvé une méthode qui semble plus efficace : laisser le 18-200 de côté au profit d’un vieux 50 mm à 1.8, de marque Pancolar (qui était vissé sur mon Praktica MTL-3). Un objectif complètement mécanique. J’ai un dispositif qui me permet de tenir fixé cet objectif en place sur le boîtier. Je place ce 50 mm à l’envers. L’image est nette, piquée, et surtout pas empâtée de vignettage et autre aberration de champs.
J’ai testé cette après-midi cette configuration sur différents objets. Attention le grossissement est assez important vous allez voir.
Tout d’abord le bout de la fiche d’une prise jack 3.5 mm. A droite, une petite ampoule lampe torche.
Cette ampoule m’accaparera un certain temps. En effet je voulais obtenir une vue détaillée du filament, mais illuminé. C’est chose faite, avec un traitement HDR pour avoir une dynamique meilleure (notamment pour voir le globe de verre autour). A droite, vue sur une pointe de stylo bille, dont on voit parfaitement la bille (il s’agit ici d’un recadrage d’une image à 100%). Notez sur la billes les stries laissées par l’encre.
Bordure de chant de mon filtre polarisant. A droite, sur le fil d’une lame de cutter.
Retour sur le jack 3.5, mais de profil cette fois-ci. A droite le dos d’une pièce de 50 centimes.
Pointe d’un tournevis cruciforme. A droite, des grains de sable fin.
Grains de sel, et puis une feuille d’aluminium, qui parait être une tôle froissée.
Ce montage marche très bien donc, et je pense multiplier les prises de vues de ce genre.
Ce Dimanche 17 Avril, avec des collègues, nous nous sommes rendus sur le Massif de Marseillevyre, qui restait alors pour moi un lieu inexploré. J’ai plusieurs fois pris en photo ces collines depuis le Mont Puget, sans pour autant m’y être rendue une seule fois. C’est chose faite. Cet endroit est très beau. Le temps était ensoleillé, un peu brumeux cela dit.
Nous voici déjà en hauteur.
De ces hauteurs, quelque chose capte mon attention, aux jumelles notamment. Un bâtiment, enfin, un groupe de bâtiment, juchés sur un rocher du côté de Callelongue. On m’apprend que c’était un bâtiment militaire, qui servait à la marine, aux télécommunications notamment. Abandonné depuis plus de 20 ans. Intéressant… Je met une image grand format de façon à ce que vous puissiez bien vous rendre du potentiel du lieu.
Et puis l’ascension continue, au travers des arbres, des broussailles, des rochers, qui nous surplombent, immaculés.
Nous franchissons une crête et parvenons de l’autre côté, avec une vue dégagée sur le reste de Callelongue, le Cap Croisette et l’Île Mayre, dont je fais un gros plan à droite.
Les reliefs ici sont plus tranchés, plus découpés. Plus complexe que ceux que l’on trouve au Mont Puget. A droite, un trois-mâts prends la direction de Marseille, poussé par le vent de SE.
L’Île du Planier et son phare. Silhouette familière pour les Phocéens. Le Soleil brille de mille feux sur la surface méditerranéenne. Nous sommes parvenus au sommet non pas de Marseilleveyre, mais au sommet de Béouveyre. Le second sommet du massif qui culmine à 366 m. Un coup de grand angulaire logiciel.
La descente se fait en direction de la Madrague Montredon, une bonne partie au travers de la roche. Le Soleil se rapproche de l’horizon.
Et puis, alors que la route progresse bien, nous tombons sur une structure assez curieuse. Un conduit, une cheminée, de bonne largeur, qui grimpe sur la colline avant de se terminer par une cheminée. Je vois des ouvertures pratiquées sur les côté.
Je m’introduis dans le conduit. C’est un vrai tunnel que j’y trouve. Comme l’impression d’être dans une galerie. Cela n’est pas sans me rappeler les catacombes de Paris.
C’est assez pentu par endroits. Je ne reste guère longtemps dans cet endroit, surtout que plus bas cela donne sur un édifice partiellement en ruines.
J’apprendrais plus tard qu’il s’agit des vestiges d’une ancienne usine d’arsenic, plomb et cadmium, désaffectée depuis bien longtemps. La cheminée servait à conduire les émanation probablement toxiques en haut de la colline. Pour ma part, cet édifice est le lieu d’une prochaine urbex.
Fin de la journée. Nous rentrons alors que la nuit commence.
Samedi 9 Avril, je me rendais au sommet du Mont Puget pour tenter d’y apercevoir une mer de nuages. En effet, ce jour là, des nuages bas longeaient toute la Côte d’Azur ainsi qu’une partie du littoral des Bouches-du-Rhône. Malheureusement celle-ci s’était dissipée pour ne montrer que quelques lambeaux, pris dans une couche de brume, elle bien visible.
Tout d’abord avant que je ne gagne le sommet, je vis quelques nuages bas, en direction des Calanques. La couche de brume commence à être visible, sous forme de voile laiteux sur l’horizon.
L’ascension se fait assez difficilement. Il fait très doux voire chaud, humide. Je parviens au sommet assez exténué, vidant rapidement ma bouteille d’eau.
Panoramique depuis le bord qui surplombe Luminy. Comme on peut le voir, la visibilité est médiocre.
Je m’installe sur des falaises qui dominent la mer, en direction du Sud-Est. J’en ai profité pour m’abreuver à une réserve d’eau potable. Ici c’est pratiquement l’été, on se croirait en plein mois de Juin.
Quelques nuages bas sont présents sur des reliefs en contrebas, tandis que d’autres s’accrochent sur le Cap Canaille, visible au fond à gauche, reconnaissable à ses reflets ocres. A droite, vue faite un peu plus tard, montrant la disparition de quelques nuées.
Vue plus détaillée sur les reliefs, qui forment un plateau auréolé de quelques nuages, tandis qu’à l’Ouest, le massif de Marseilleveyre est pris dans les brumes, qui s’abaissent progressivement à mesure que la journée avance.
Panoramique du lieu que j’ai occupé durant une partie de l’après-midi.
Le Cap Canaille qui émerge sur les quelques nuées encore présente. Cette falaise parmi la plus haute d’Europe, mesure plus de 300 m. On pourrait y adosser la Tour Eiffel sans problème. A droite vue plus globale sur l’Ouest.
Le Soleil décline, les brumes s’abaissent, la lumière se fait de plus en plus dramatique. Entre temps je suis revenue au sommet, à 564 mètres exactement, avant de revenir sur la bordure ouest.
Panoramique dans les lueurs des rayons déclinant. Les couleurs deviennent de plus en plus chaudes.
Voire presque rouges. Au loin vers le NO, il me semble apercevoir la silhouette du Mont Ventoux (mais à confirmer).
Et puis j’observe le coucher de Soleil le plus tarabiscoté que je n’aie jamais vu. Jugez-vous même.
Ce que je n’arrive pas à expliquer, ce sont ces formes, ces silhouettes qui se découpent sur le bas du Soleil. J’ai pu observer un rayon vert, mais aux jumelles. Le temps que je rebraque mon apn, il avait disparu.
Hier soir nous étions un groupe de 6 à avoir bien mangé pour ensuite observer, sur notre site habituel au Nord de la commune de Rians, dans le Var. Une très belle soirée au cours de laquelle j’ai pour ma part pu observer bon nombre de galaxies dans mon Bouzin (pas mal de Messiers et quelques NGC). Pas de photos faites avec mon Bestiau. J’ai décidé de revenir à mes fondamentaux et mes premiers amours en matière d’imagerie du ciel : le planétaire à la webcam.
Ce soir là Saturne s’était levée, pour culminer suffisamment haut dans le ciel pour être dégagée des principales couches de turbulences. J’ai demandé à ce qu’on me prête des barlow (ce sont des pièces d’optiques que l’on met sur le porte-oculaire pour multiplier X fois la focale de l’instrument). Cela permet d’avoir une image assez nette à la webcam, sans trop se casser la tête par rapport à de la projection oculaire.
Je m’en sors avec des résultats assez honnête, en testant différentes configurations. Les voici.
L’acquisition a été faite avec Macam, le traitement des fichiers vidéo fait avec Keith’s Image Stacker (alignement et addition, Laplacian pyramid sharpen, wavelett denoise -pour la 3ème vue-, niveaux), et Gimp (post-traitement -courbes et niveaux-, planche).
J’ai pu me faire prêter par un collègue une barlow x3. J’espère pouvoir faire quelques vues depuis le balcon.