Endoume est un quartier situé sur la pointe Sud-Ouest de Marseille. Elle fait la transition entre la côte qui fait face au NE, et celle qui fait face au SSO. Quartier très agréable, avec un petit passage qui mène à de petites plages, peu fréquentées, car le gros de la population préfère se diriger sur les Catalans, Malmousque, le Prophète et les plages du David.
Une temps merveilleux m’attendais ce jour là (le Dimanche 4 Décembre), même si le Mistral soufflait. Photos d’ambiance.
Un passage qui longe la mer. A droite, le phare du Planier. Il faudrait que je puisse y aller un jour, cet île et son phare doivent être merveilleuses.
Arrivée derrière une résidence militaire, située pile sur la pointe d’Endoume, avec une promenade publique, qui offre un endroit calme, loin du tumulte urbain.
Une flaque d’eau de mer, retenue ici sur la roche, tandis qu’au loin un voilier tente de se comparer au phare.
Ce Lundi 28 Novembre, de nouveau l’envie de me dégourdir les pattes se fait pressante, urgente. Une belle journée avait commencé. Que faire ? Aller à Luminy et emprunter une des innombrables combinaisons de sentiers de randonnée qu’offre le Sugiton ? Aller aux Goudes et aller jusqu’à Callelongue ? Ou au contraire se perdre dans le massif de Marseilleveyre. Un coup d’oeil à la carte IGN me permet de repérer un sentier, assez rapide, grimpant jusqu’au sommet de Marseilleveyre. Décision est prise pour le sommet, d’autant que ce sera ma première fois là-haut.
Il fait assez doux pour une fin Novembre, même pour Marseille. J’arrive à la fin du boulevard de la Grotte Roland, au coeur d’un vallon dirigé plein Nord, ceint de collines de part et d’autres. Ici, le Soleil ne vient plus de la journée, la rosée est encore présente en ce milieu d’après-midi. Il y fait plus frais aussi. Je parviens dans la forêt assez épaisse de ce vallon (Vallon des Aiguilles). Je part depuis presque le niveau de la mer, et mon objectif est situé à 432 mètres. Le dénivelé total de journée dépassera les 800 mètres.
Contraste vif entre les falaises immaculées de Marseilleveyre et la forêt.
Je fais une pause en surplomb de la Grotte Roland. Je suis à 150 mètres environ. La vue sur Marseille y est déjà imprenable. Je prends ensuite plus de hauteur, en sortant de la forêt et passant par de la roche nue. Cette montagne possède vraiment sa personnalité, quelque chose de différent par rapport au Mont Puget.
Zoom sur Notre-Dame de la Garde. A droite, vue depuis les derniers défilés rocheux avant le sommet.
La croix qui est située au sommet indique sa proximité. Je ne suis désormais plus très loin.
Et puis je parviens enfin à 432 mètres, sur le pic. Variations sur la croix. En bas à droite, une croix gravée dans la roche.
Reflets sur la Méditerranée.
De nouveau à Rians pour une 33ème édition des RAGBR, avec repas le soir-même dans un restaurant nommé l’Esplanade à Rians (on y mange très bien, c’est pour cela que je me permet de le mentionner).
Nous sortons sur les 22h, dans un froid déjà assez prenant de -2°C. Installation sur le site où le givre s’est déjà déposé sur la végétation. Ciel clair, stable. Malheureusement, je ne pourrais pas faire de vue depuis mon télescope car les piles de la monture étaient à plat (en plus du froid qui n’arrange rien à l’affaire côté accus). Dommage, pour une fois que ce sont pas les batteries du 400D qui me lâchent…
Toutefois, quelques images sur le ciel avec deux filés, réalisés par -5.6°C environ (oscillation du thermomètre entre -5.2°C et -5.6°C), par 78% d’humidité relative.
On peut noter une couche de brouillard, assez faible, sur le village à droite (il s’agit de Ginaservis).
Le matériel, givré.
Et puis, au retour, nous passons dans le brouillard, pour nous retrouver en plusieurs endroits juste sous la couche. Etonnante situation. Il est environ 2h du matin (si vous me faites remarquer que ce n’est pas compatible avec l’heure affichée sur la station météo c’est que celle-ci est encore à l’heure d’été, vu ?).
Lundi 21 Novembre. L’envie de me dégourdir les jambes est plus que jamais présente. Quand on va dans le Parc des Calanques, on se retrouve confronté-e au choix difficile mais ô combien excitant du chemin à emprunter pour le restant de l’après-midi. Faire le Mont Puget ? Se contenter de rester sur le flanc ? Au contraire aller le long d’un des deux chemins qui longent les hauteurs de Calanques ? Ou bien s’enfoncer dans les vallons des Monts de Luminy ? Tellement de choix… Et puis j’eu l’envie de faire un peu dans l’original, dans l’inédit, en allant explorer cette aiguille rocheuse qui est au Sud du Belvédère. Un peu d’aventure en somme.
Vue depuis le Col de Sugiton. Mon objectif est la pointe rocheuse qui dépasse à la croisée des deux pentes. Vue rapprochée à droite.
A gauche, vue en direction de la Calanque des Pierres Tombées. A droite, premier obstacle rocheux.
Je quitte ainsi rapidement la voie rapide qui mène à celui-ci, pour me retrouver dans les roches et quelques éboulis. J’affronte directement le Crêt de Saint-Michel. C’est pratiquement de l’escalade car je dois descendre une première paroi, en veillant à ne pas tomber. L’endroit est plus escarpé qu’il n’y parait !
Voici le crêt. C’est celui-ci que je vais affronter. A droite, l’hiver approchant à grands pas, le Soleil est déjà bas.
Le lendemain de la série d’orages rapides, dont un qui m’a permis d’immortaliser ce coup de foudre sur le Frioul (cf. article précédent), d’autres orages ont frappé la Cité Phocéenne, apportant son lot de pluies et de vent, assez tempétueux.
J’appris en cours de journée que le quartier de Vaufrèges (9ème arrondissement de Marseille, juste avant Luminy) a été frappé par une rafale de vent destructrice, qui a mis à terre plusieurs dizaine de pins, dont quelques uns sur des habitations, ne faisait vraisemblablement pas beaucoup de dégâts matériels, ni humains par ailleurs. Avec des amis, passionnés de météo comme moi, nous sommes allé voir ce qu’il en était. C’était de nuit, sous la pluie, donc pas évident d’apporter des conclusions. Je pensais au départ à une tornade, avis partagé par mes deux compagnons. Or, après une petite investigation plus poussée aujourd’hui au grand jour, je penche de plus en plus en faveur de ce que l’on appelle une « micro-rafale descendante ». Alors derrière ce terme technique effrayant se trouve un phénomène assez simple mais qui peut être très destructeur, et la plupart du temps confondu avec un tornade (ou mini-tornade comme disent les médias alors que ce terme est totalement incorrect). Le mécanisme est assez bien expliqué de nos jours. Dans un orage il y a des courants ascendants et des courants descendants. Parfois, dans des contextes de masses d’air à forts contrastes thermique, il peut arriver que de l’air froid descende à toute vitesse au sein du courant descendant, provoquant une violente rafale de vent qui, en touchant le sol, peut engendrer des dégâts assez considérables. Celle-ci s’étale ensuite, perd en vitesse et en vigueur.
Vaufrèges est un quartier s’étalant sur la colline éponyme, allant jusqu’au pied de la Muraille de Chine, cette formation rocheuse infranchissable, que l’on peut voir en allant vers le Col de la Gineste. Mon hypothèse est que la micro-rafale descendante à dévalé avec force les pentes de la colline, ce qui lui a donné de la puissance, et détruisant en forêt de nombreux pins. Tous sont tombés dans à peu près la même direction.
Alors voici les photos. Elles témoigneront elles-même de la violence du coup de vent. Par endroits ce sont de véritables enchevêtrements de branchages, avec plusieurs arbres les uns sur les autres. Il faut noter enfin que certains de ces pins avaient été touchés assez durement par le feu de forêt du 22 Juillet 2009 (article ici), et par l’épisode neigeux du 7 Janvier 2009 (article ici).
Des cellules orageuses sont passées au large de la Cité Phocéenne ce 4 Novembre, en début de nuit. L’occasion pour moi de dégainer l’appareil photo pour quelques clichés.
Résultat des courses : un seul cliché exploitable. Mais quel cliché ! C’est tout simple, c’est mon premier montrant expressément un impact dont la zone de foudroiement est visible !
Je ne vous fait pas plus attendre que ça. Le voilà. Et paf, pile poil sur le Frioul. Il est tombé sur le village portuaire, éclairant les alentours de façon vraiment forte.
Mais cela peut se déguster aussi en pleine résolution.