Ce 26 Juin, j’avais remarqué en milieu d’après-midi que des brumes rentraient vers l’intérieur de la ville. Ni une ni deux, je suis allée sur un point de vue assez élevé, à 150 mètres environ : Notre-Dame de la Garde. Malheureusement pas assez élevé car vous le verrez, les brumes n’étaient pas suffisamment basses pour provoquer la vision d’une mer de nuages. Toutefois la vision était assez belle.
En direction de l’Estaque et des quartiers nord, la langue de brume est déjà là, bien présente. En s’amincissant on peut voir le dessus. A droite, on voit nettement que la tour CMA-CGM est prise partiellement par celles-ci.
En direction du SO, l’archipel du Frioul est lui aussi embrumé. Notez le soulèvement des brumes à l’approche des îles.
Panorama complet sur la scène.
Avec la déclinaison du Soleil sur l’horizon, le taux d’humidité augmente, les brumes approchent et envahissent progressivement le site. C’est le brouillard !
A la fin d’une sortie avec des amis, nous sommes rentrés en ville pour manger d’une part et assister au coucher du Soleil depuis le Palais du Pharo d’autre part.
Ce coucher de Soleil m’a beaucoup intriguée. En milieu de nuit, j’ai regardé plus attentivement les clichés et il se trouve que cela semble être un coucher de Soleil volcanique. Par quel mystère il y avait ces voiles « volcaniques » ? Aucune idée. En tout cas les photos sont assez éloquentes. Toute la journée durant, le ciel avait été clair et limpide. Il y avait juste la présence d’un genre de tout petit voile, peu évident à caractériser.
Une dizaine de minutes après.
Et encore une dizaine de minutes après.
Alors, qu’est-ce que cela pouvait-il être ? Il n’y a pas eut de grande éruption volcanique ces dernières semaines dans l’hémisphère Nord. Va falloir mener l’enquête.
Pour rappel, cet article sur un coucher de Soleil de ce type mais depuis Rotterdam.
Au sommet du Mont Puget précisons bien !
A l’occasion de l’éclipse totale de Lune du 15 Juin 2011, avec un ami, nous sommes allés au sommet du Mont Puget afin de profiter d’un panorama totalement dégagé. Il se trouvait que cette éclipse était un peu particulière car d’une part c’était une éclipse centrale, c’est-à-dire que l’astre lunaire passait au centre de l’ombre terrestre. Et d’autre part celle-ci se levait déjà éclipsée.
Tout d’abord il a fallut attendre que le Soleil se couche.
Le Soleil s’est à présent couché. Petit jeu : sur ces images tentez de trouver le disque lunaire éclipsé. Celui-ci est vraiment très faible, donc ouvrez l’oeil.
Ici, la Lune apparaît déjà mieux. Celle-ci se confond presque avec le fond du ciel tellement elle est sombre. Mais peu à peu le fond du ciel s’assombrit, la Lune est plus évidente.
Récemment je me suis procurée ce petit accessoire :
Une tablette graphique. Cela faisait pas mal de temps que je lorgnais sur un tel appareil. Cela fait depuis pas mal de temps que je pratique le dessin, j’estime ne pas être trop mauvais. Et je voulais concilier dessin et ordinateur. Pour information -et même si cela pourrait apparaître comme de la publicité- c’est une Wacom, Bamboo Touch&Pen, format A5. Pour le moment je suis dans la dernière ligne droite pour mon diplôme, mais ensuite je compte exploiter un peu plus cette tablette.
Toutefois, voici un dessin réalisé il y a quelques semaines.
C’est du 100% Gimp et représente une tornade, une de mes premières amours graphique.
Création d’une nouvelle catégorie nommée « Dessin » au passage.
Que. Du. Bonheur.
Cette nuit de Vendredi à Samedi je m’apprêtais à dormir à poing fermés. Il était environ 3h30 du matin, j’étais au lit, et mon téléphone me réveillait en se mettant à sonner. C’était un collègue, passionné de météo, avec qui je discutais sur IRC par ailleurs, qui m’a avertie de la situation : des paquets orageux remontaient de l’Est pour aborder Marseille de plein fouet. Un coup d’oeil aux radars pluie me montre de suite les cellules compactes qui venaient du Var. Un second coup d’oeil aux impacts foudre sur une carte en ligne me fit comprendre que ça allait être électrique, très électrique.
Ni une ni deux, je saute hors de mon lit, attrape de quoi m’habiller et file sur le balcon exposé Nord-Est. Des flashs font leur apparition. Un impact ramifié me décide à installer en vitesse le matériel photo : le Bestiau sur trépied, le déclencheur souple à la main. Batterie bien chargée, et carte mémoire vide (j’ai du précipitamment changer la carte de 1 Go qui était pleine pour une de 4 Go totalement vide). Je décide de photographier en mode RAW. Et ce sont de loin les meilleurs clichés orageux que j’ai jamais obtenu avec un appareil photo numérique.
Impact bifide juste à l’avant du rideau de pluie. Il fait pour le moment bien sec. On peut bien voir l’avant du l’orage. Malheureusement par d’arcus visible. A droite, les choses sérieuses commencent, avec un nouvel impact bifide, plus proche, qui illumine une partie des précipitations.
Et les coups de foudre se succèdent.
Sans conteste la plus belle vue de cette série. Le cliché de droite était sous-exposé, il a fallu le traiter comme il faut pour qu’il soit correct (les joies du RAW).
Je suis retourné voir plus en détail deux cibles d’exploration ce Dimanche. A savoir ces deux bâtiments : à gauche une très vieille usine et à droite un complexe militaire désaffecté depuis plus de 10 ans.
Tout d’abord je suis allée rendre visite au complexe militaire. Je m’attendais à trouver quelque chose de plus délabré, la vue de loin étant assez alléchante. Je ne me suis pas éternisée outre mesure dans ce lieux qui sont débarrassés de leur mobilier, de leur câblage et qui sont taggés.
Quelques images toutefois.
Ce bâtiment devait sans doute être une salle d’enseignements.
Je découvre un passage en suivant des escaliers qui me mènent à deux souterrains. La porte de droite ne mène nulle part. A gauche ça conduit à un couloir d’une dizaine de mètres avec au fond une salle tellement peu intéressante que ça ne vaut pas la peine d’être posté. A droite, depuis la port d’entrée de cette salle (la porte est recouverte de boites d’oeufs, sans doute que des gens y viennent pour festoyer).
J’arrive sur une cour qui est ceinte de bâtiments que j’ai identifié comme pouvant être des bureaux.
Le peintures sont écaillées. Mais l’endroit est quand même propre. A gauche rez-de-chaussée, à droite, premier étage.
Je décide de gagner le sommet de la petite colline sur laquelle est juché le complexe. Il y a une antenne radio.