Dans la nuit du 20 au 21 Janvier avait lieu un petit épisode neigeux apportant entre 1 à 15 cm de neige dans le Var et l’est des Bouches-du-Rhônes. Marseille n’en est pas en reste avec des précipitations neigeuses jusqu’au centre ville, tenant sur les toîts et les voitures, et un peu sur le sol.

A Luminy, le neige a mieux tenu. Mais elle a transformé. En effet, les températures étant légèrement positives au moment des chutes de neige, celle-ci a fondu superficiellement. Le ciel s’est ensuite rapidement dégagé en milieu de nuit favorisant une chute des températures et donc le gel de cette neige en train de fondre. Résultat : une neige croutée et du verglas.

Je passais la matinée à faire des clichés à Luminy, dont les collines sont bien blanches.

A droite, le Mont Puget, qui retrouve un manteau neigeux qu’il n’avait plus arboré depuis le fameux épisode du 7 Janvier 2009.

En milieu de journée, les températures sont remontées faisant fondre le peu de neige qu’il y avait. Cela dit, de nombreux recoins conservaient un peu de blancheur.

A 14h, je décidais d’entreprendre quoi ? Vous devez commencer à avoir l’habitude : ascension du Mont Puget pour voir ce qu’il en retourne. Car si en bas la neige fait grise mine, en haut, ça va mieux.

Jugez plutôt :

Rapidement, je renoue avec la neige. Et celle-ci n’est déjà plus croutée. Elle est plus poudreuse. Ici, il y a 3 cm, et nous sommes à environ 220 m d’altitude. A droite, le Mont Puget, déjà plus proche.

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Temps bouché sur la ville de Marseille. En cause, des nuages bas bien présents depuis deux jours. Des entrées maritimes exactement. Ce matin-là, en allant à Luminy, je constate à quel point est basse la couche nuageuse. En fin d’après-midi, après le boulot, je suis parti grimper MON Puget, avec une seule idée en tête, la même que j’ai en le faisant : observer une mer de nuages sur Marseille.

Je prends le chemin et arrive rapidement sur le flanc de la colline. Le brouillard est présent, mais ils est très peu homogène. De larges trouées sont visibles. En fait, le flux à basculé durant la journée de SO à N. Donc la couche de nuages bas s’est aminci jusqu’à se fragmenter.

Je n’arrive pas trop tard ! Que c’est bon de revoir ça de nouveau !

Marseilleveyre, célèbre sommet marseillais, perce au dessus.

Je parviens sur le rebord du plateau du sommet du Mont Puget. La mer de nuages se réduit comme peau de chagrin. Marseilleveyre est bien visible.

Je gagne la partie nord du plateau pour voir ce qu’il reste de nuages au col de la Gineste. Carpiagne passe bien évidemment au dessus.

Les nuages se fondent dans la brume générale, et Marseilleveyre retrouve ses attaches terrestre.

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Voilà, quelques images du week-end du 15 et 16 Janvier. Un ami descendait sur Marseille, cela a été l’occasion de se balader, entre gare Saint Charles, Vieux-Port et Parc des Calanques du Sugiton

L’écusson de Marseille à la gare.

Nous prenons un café en terrasse de la Samaritaine, à l’angle du Vieux-Port et de la Rue de la République. Je lève les yeux et l’objectif de l’apn vers le ciel.

La croix de l’Eglise des Augustin.

Et puis le Soleil se couche et achève cette journée dominicale, depuis les flancs du Mont Puget. Au loin, des entrées maritimes.

L’astre décline sur les nuages bas des entrées maritimes qui filent vers l’ouest du département et le Gard.

Hier, j’ai fait un peu de grimpette en direction du sommet du Mont Puget. Pour tenter d’y voir un peu plus clair, car cela fait près de 2 semaines que Marseille est sous une chape de grisaille, de nuages à plus ou moins basse altitude.

Hier donc, des nuages bas étaient présent. La hauteur du plafond était faible, grignotant les sommets de collines environnantes, noyant plus de la moitié du Mont Puget et de la Montagne Carpiagne dans le voile gris. Il me fallait donc vérifier si par hasard là-haut, le ciel était plus clair, laissant voir ou entrevoir une mer de nuages.

Vue sur le chemin qui mène au Belvédère. Il plonge dans le brouillard. A droite, sur la mer, des bancs de nuages se forment et progressent sur le cap.

Au pied des falaises. A droite, l’uns des éboulis qui dépasse sur le chemin, c’est par ici que je vais escalader. Voie un peu délicate si l’on n’a pas le pied assuré. Ne l’empruntez pas, et utilisez un chemin bien plus sûr, que l’on peut rejoindre plus loin. Voir dans cet article.

Arrivée au sommet. Brouillard, brouillard partout. Pas un seul endroit dégagé avec vue sur la probable mer de nuages. Ceux-ci sont plus épais que je ne l’avais pensé. A gauche, un petit pin isolé, déformé par le vent dominant, j’ai nommé : le Mistral. A droite, sur la corniche du sommet, qui surplombe Luminy.

De sombres silhouettes paraissent dans l’épais brouillard, tels d’inquiétants blocs rocheux aux bases insondables. Tandis qu’un arbre prend des allures inquiétante dans la pénombre naissante de cette fin de journée.

Je retrouve la vue sur Luminy en retrouvant le chemin situé au bas de l’éboulement. C’est encore bien brumeux. Et sombre, car la Soleil décline. A droite, Marseilleveyre qui est également plongée dans un nuage bas.

Le jour suivant, le dernier jour du séjour en fait, nous étions sous une chape de nuages bas. Ceux-ci ont permis à du givre de se déposer, et d’en déposer d’ailleurs une belle couche dans les zones qui passaient dans ces nuages, constituant donc un brouillard givrant.

Jugez plutôt :

Les sommets dépassaient de la couche nuageuse, promesse d’une belle mer de nuages. Nous sommes donc partis pour aller la voir. Hélas, celle-ci était un poil trop élevée, ce qui nous a empêché de bien en profiter. Cela dit, la vue était pas mal depuis le lieu que nous avons trouvé : la col de Gleize, juste au dessus du col Bayard, à environ 1500 m. C’est tout juste au Nord de Gap. D’ailleurs, nous avions vue sur une partie de la ville et de sa vallée.

Gap sur la droite, et vers la gauche, la direction pour l’Isère. Les nuages circulaient depuis le Nord, et semblaient déferler depuis un col. A droite, les cristaux de glace de givre formés sur la neige. De très belles structures hexagonales en prisme.

J’ai laissé mes petits camarades pour aller sur un promontoire un peu plus élevé, de façon à dégager la vue sur la vallée.

A gauche, en direction de Gap, et à droite, le Vieux Chaillol émerge (3125 m environ).

La véritable cascade nuageuse formée dans le passage entre le bassin gapençais et le champsaur.

Des nuages s’accrochent plus près, dans l’ombre. A droite, neige, mer de nuage, ciel bleu, est-ce le paradis ?

Et pour finir, un panorama complet. La zone sombre à droite dans le ciel c’est l’effet du filtre polarisant.

Réveillon chez un ami avec d’autres amis dans le Champsaur, vallée située au Nord-Est de Gap. L’occasion de voir de la neige.

Le jour de l’An, nous nous sommes promenés à Orcières, station de sports d’hiver. J’ai donc pu dégainer l’apn et mitrailler.

Un grand Soleil régnait ce jour là, avec une très bonne transparence.

La couche de neige n’est pas aussi importante qu’en temps normal. Paradoxe de ce début d’hiver : alors que les plaines connaissent des chutes de neige mémorable, en moyenne montagne celles-ci se font attendre. Normalement, il devrait y avoir le double de la couche observée ici.

Le polarisant fait bien son travail ici, et le contraste avec la neige bien blanche y contribue. En aval, des nuages forment un chapeau sur un petit sommet.

Panorama sur les couches de brumes.

Profitons de la vue, et de la neige. De la vue surtout. De la neige aussi. Oui mais de la vue aussi. La neige quand même ! Oh puis zut.

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