Et ce jour-ci, une belle balade, sur le plateau du Cezallier, qui un des endroits les plus beaux que j’ai pu voir.
Tout d’abord nous sommes passés rapidement par une gare qui n’est plus en service, à Allanche. Et puis nous repartons sur le plateau.
C’est un bel endroit, parcouru de collines, de forêts, de vastes champs, donnant au paysage l’aspect de steppes asiatiques parfois.
Toutefois ne nous y trompons pas : nous sommes bien en France. Au beau milieu du pays.
Le Jour 2 de la rencontre fut occupé par l’Assemblée Générale de l’association qui a duré une bonne partie de l’après-midi. Donc pas de photos. Du moins, pas pour ici.
Par contre, le lendemain, virée sur le domaine du Col de Serre, pour aller marcher le long d’une crête en direction du Puy Mary, une des emblème volcaniques auvergnates. Temps splendide, propice à une marche détendue, sur une neige qui a plus l’apparence de glace pilée parfois que de vraie neige. Le terrible effet d’un redoux assez dévastateur.
Une semaine plus tôt, l’endroit était plâtré. Le Puy Mary exhibe fièrement sa silhouette volcanique, géométrique. A droite, j’ai voulu faire un test à f/22 afin d’obtenir de belles aigrettes autour du Soleil. Malheureusement, cela fait ressortir les saletés du filtre polarisant et celles du capteur (qu’il va me falloir nettoyer si je veux travailler à cette ouverture).
Sans m’en rendre compte, j’ai fait une composition à double courbes inversées (composition que l’on retrouve dans certaines toiles de Caspard David Friedriech, peintre de l’époque romantique allemande). Je me fais mousser ? Certes, mais 5 ans dans une école des Beaux-Arts, ça laisse des traces, non ?
En séjour à Dienne, dans le Cantal, pour une petite semaine. J’arrive là-bas une semaine environ après la fin de la grande vague de froid de ce mois de Février, mais il reste encore de belles plaques de neige.
L’après-midi, virée sur le plateau du Limon qui est surplomb de la vallée dans laquelle est situé le village de Dienne.
Y monter est relativement aisé, et nous trouvons de plus en plus de grandes congères.
Panorama sur la vallée.
Un ruisseau coule sous la neige, qui montre de fort signes de fonte. Hélas, avec environ 10°C, celle-ci en prend un sacré coup. Toutefois elle offre encore un beau paysage hivernal.
Un renard passait par là. Un bel animal. A droite, résidu d’une des nombreuses cheminées volcaniques de ce qui fut un énorme volcan, bien avant que les Alpes et les Pyrénées ne sortent de la mer.
Cette vague de froid commence a devenir remarquable, de par sa durée, et son ampleur. Ici à Marseille, même si on est touché dans une moindre mesure, rarement nous avons connu une telle succession de chutes de neige. Celles-ci n’ont jamais laissé une couche importante, ni vraiment durable en ville. Mais le Mont Puget parvenait à tirer son épingle du jeu. Certes, la couche là-haut n’était pas très importante, mais honorable, comme lors de l’épisode neigeux du 10 Février, qui laissa un saupoudrage en ville d’un à quatre centimètres (selon le quartier).
Tout d’abord, avant de nous embarquer pour les folles hauteurs pugetiennes, deux vues du Boulevard Chave et de sa ligne de tramway recouverte d’une fine pellicule de neige duveteuse.
J’appris par la suite qu’il était tombé environ 4 cm à La Rouvière, et par conséquent à Luminy il devait y avoir la même quantité. Il ne m’en fallut pas plus pour organiser une rando sur le Mont Puget.
Tout d’abord, quelques vues à Luminy. Ce n’est pas très sexy, mais c’est la première fois qu’il y a un tel enneigement depuis le 7 Janvier *never forget* 2009. Notez dans le fond « ma » montagne qui m’attends.
Et c’est parti. Passage en forêt. Ambiance feutrée, qui contraste avec les grandes ouvertures du chemin qui mène aux flancs de la colline.
Long titre d’article pour un article court.
Samedi je me suis rendu à Notre Dame de la Garde, après qu’il y aie eut des chutes de neige nocturne (une neige très sèche, très poudreuse, qui s’est sublimée durant la nuit…). Un passage tout d’abord devant la Préfecture, et plus spécialement ses plans d’eau / fontaine, qui sont gelés et recouverts d’une généreuse couche de glace. Ensuite, une vue sur les chutes d’eau du Parc Pierre Puget, qui sont garnies de quelques stalactites.
Après, à Notre Dame de la Garde. J’ai préféré effectué un panoramique serré sur les collines et montagnes de l’Est marseillais. Celui-ci s’étire du Mont Puget au massif du Garlaban et Allauch.
Version avec labels, pour s’y retrouver, et surtout retrouver pas mal de lieux que j’avais visité et exposé sur mon blog. Avec notamment Allauch (pas d’article ici mais ceci et ceci.), le Garlaban qui sera à faire, la Timone près de là où je vis, la Sainte Baume, Carpiagne (visitée une fois, mais pas d’articles de fait, c’était il y a longtemps), la Panouse, Le Mont Puget (vu de long en large et presque en travers ici et ailleurs), Luminy où j’ai vécu les 6 premières années, etc. En haut sont mentionnés les éléments topologiques, en bas, les éléments urbains.
Et version sans labels, parce que c’est pas mal de contempler des sommets enneigés (alors que couramment ils ne le sont pas).