Et la balade fut fort belle !
Retour en photo sur trois heure de marche au gré des collines coincées entre Etang et Mer.
Où l’esthétique rejoint une certaine idée de la monstruosité.
Cette nuit là, la torchère de Lavéra, de la raffinerie de pétrole de Fos-sur-Mer (Voir l’article sur Wikipédia), éructait une nouvelle fois ses flammes démesurées, ne laissant pas de repos à la nuit, éclairant le paysage sur des kilomètres à la ronde. Je ne pensais pas qu’une telle vision d’apocalypse était possible. Et pourtant…
L’occasion de faire une nouvelle carte poste en provenance de Gale. C’est un endroit tellement beau à la fois. Pour la petite histoire, ce panorama a été pris le jour même de la rédaction de cet article !
Mais une question me taraude l’esprit : serais-je devenue une véritable martienne ?
Reprise de ce panorama du Sol 50 effectué avec la Mastcam34 de Curiosity, ci dessous.
Le manque de ciel était pour moi flagrant, il me fallait corriger ça. L’occasion de faire une nouvelle carte postale martienne.
Reprojection en fisheye effectuée sous Hugin, et composition du ciel totalement sous Gimp. J’ai essayé de rendre l’éclat du Soleil le plus photoréalise possible, avec des aigrettes à 60°, comme si l’objectif était diaphragmé.
On trouve quelques trésors en fouillant dans son disque dur externe, dans les archives. Comme ce panorama produit par feu le rover Spirit, en 2009 alors qu’il s’engouffrait sans nécessité dans West Valley, au Sud de la formation Home Plate. Quelques images sont disponibles ici.
Panorama que j’avais adapté en version « carte postale » avec un ciel étendu et recadré.
Ah là là ! MARS ! Mars ! Mars…
J’ai soudain eut l’envie de faire un traitement spécial de ce panorama, d’aller voir sur le Planetary Data System afin de récupérer les vrais fichiers RAW de la Navcam, et de les traiter à ma sauce.
Et voilà le résultat, un panorama sur 180°, montrant le cratère Santa Maria sous un éclairage dramatique, ciel inclus. Je n’ai pas voulu coloriser l’image, le noir et blanc se suffisant à lui-même ici.